Communiqué
Global

Un réseau régional de lutte contre la traite d’êtres humains

Des experts et des représentants gouvernementaux venus
d’Argentine, de Bolivie, du Chili, du Paraguay et du
Pérou ont trouvé un terrain d’entente en vue de
créer un réseau régional de lutte contre la
traite d’êtres humains et contre les réseaux de
passeurs.



Ce réseau régional permettra à tous les pays
de la région de coordonner leurs activités aux
frontières afin de renforcer la lutte contre la traite et
les réseaux de passeurs.



La rencontre qui a réuni à Lima plus de 150
représentants d’ONG et fonctionnaires des migrations
et de l’application des lois, a été
organisée dans le cadre d’un programme de l’OIM
centré sur la recherche et la collecte de données
statistiques sur la traite ainsi que sur le renforcement des
capacités des gouvernements de la région andine.



Les participants ont discuté des avancées en termes
de législation et de poursuite des trafiquants. Ils ont par
ailleurs souligné la nécessité de partager les
informations, de favoriser la coopération dans les zones
frontalières et d’élaborer des protocoles en
vue de favoriser le retour et la réintégration des
victimes de la traite.



Une étude portant sur 200 Boliviennes victimes de la traite
présentée à cette occasion a
démontré que les femmes victimes de la traite sont en
moyenne âgées de 20 ans, sont peu
éduquées et sont, le plus souvent, originaires de La
Paz.



La Bolivie est considérée comme un pays
d’origine, de transit et de destination pour la traite
d’êtres humains à des fins d’exploitation
sexuelle et de travail forcé. Des milliers de Boliviens sont
envoyés en Argentine pour travailler dans des ateliers
où ils se font confisquer leurs documents et se retrouvent
virtuellement prisonniers de leurs employeurs.



Les autorités boliviennes reconnaissent qu’elles ne
disposent pas des ressources nécessaires pour gérer
les flux migratoires à la frontière bolivienne. Elles
reconnaissent par ailleurs que de nombreux ressortissants boliviens
n’ont pas de documents d’identité.



Tous les pays participant à cette réunion de deux
jours sont considérés comme des pays d’origine
et de transit pour les hommes, les femmes et les enfants victimes
de la traite à des fins d’exploitation sexuelle et de
travail forcé. Ces pays apparaissent tous sur « liste
noire » du dernier rapport du Département d’Etat
américain sur la traite des personnes.



Pour plus d’informations, veuillez contacter



Dolores Cortés ou Oscar Sandoval

OIM Lima

Tél. : +51 1 221 76 98

Email : "mailto:dcortes@iom.int">dcortes@iom.int ou "paragraph-link-no-underline" href=
"mailto:osandoval@iom.int">osandoval@iom.int