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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un récent recensement montre une baisse du nombre de résidents dans deux des plus grands sites de déplacement du Soudan du Sud
Juba - Les informations communiquées par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Soudan du Sud montrent une baisse du nombre de personnes vivant dans les deux plus grands sites de déplacement du pays : Wau et Bentiu.
D’après un récent recensement, 114 330 personnes résident dans le site de protection des civils (PoC) de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (UNMISS) à Bentiu, tandis que 25 968 vivent dans le site de PoC et dans les centres collectifs à Wau. Ces chiffres sont en baisse par rapport aux chiffres de l’enregistrement biométrique - 161 071 à Bentiu et 36 832 à Wau - réalisé lors des exercices de vérification en 2016 et 2017 respectivement, qui n’ont depuis été actualisés que pour inclure un petit nombre de nouveaux arrivants et de nouveau-nés. Il est difficile de recenser ceux qui ont quitter les sites dans le registre biométrique sans effectuer un exercice de vérification complet car les personnes ne préviennent généralement pas les responsables du camp lorsqu’elles le quittent de manière permanente.
Les multiples escalades du conflit au Soudan du Sud depuis son éclatement en 2013 ont provoqué la fuite de plus de 4 millions de personnes. Plus de la moitié des déplacés ont fui vers les pays voisins, notamment le Soudan, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Kenya, la République démocratique du Congo et la République centrafricaine.
Toutefois, près de 1,9 million de personnes seraient toujours déplacées à l’intérieur du Soudan du Sud. La plupart (près de 90 pour cent) vivent dans des communautés d’accueil plutôt que dans des sites de déplacement. D’autres vivent dans des petits sites de déplacement, connus dans le contexte sud-soudanais sous le nom de centres collectifs. Le reste de la population déplacée vit dans des bases de l’UNMISS ou à proximité, où elle a trouvé refuge pendant le conflit. Les sites de PoC, qui n’existent qu’au Soudan du Sud, sont situés à Bor, Bentiu, Juba, Malakal et Wau.
La Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM recueille des données essentielles sur le déplacement et la migration au Soudan du Sud afin d’éclairer les interventions de la communauté humanitaire. Dans les sites de déplacement, elle procède à l’enregistrement biométrique et au décompte de la population afin d’estimer la taille de la population. L’enregistrement biométrique comprend le prélèvement des empreintes digitales et la transcription des informations personnelles pertinentes.
Bien que l’enregistrement biométrique soit un moyen efficace d’estimer la taille d’un site de déplacement, il s’agit aussi d’un effort gigantesque, qui ne peut pas être entrepris fréquemment car il nécessite de fermer le site de déplacement pendant plusieurs jours. Consciente des importants changements qui peuvent avoir lieu entre deux enregistrements biométriques, l’équipe de suivi des déplacements recense le nombre de résidents des sites de Bentiu et de Wau afin de surveiller les dynamiques de changement et les tendances du déplacement.
A Bentiu, le dernier recensement montre que les enfants de moins de cinq ans constituent un tiers de la population du site. Dans l’ensemble, la moitié de la population sont des hommes et l’autre moitié, des femmes. Le rapport 2018 de tendance du recensement dans le site de PoC de Bentiu est disponible ici.
Dans le site de PoC de Wau, une baisse régulière de la population a été enregistrée en 2018, comme le montrent les recensements, passant d’un peu plus de 25 000 en janvier 2018 à 15 272 à la fin de l’année. Dans le même temps, les centres collectifs à Wau, notamment ceux de Cathedral, Nazareth, St. Joseph, Lokoloko et Masna, ont vu fluctuer le nombre de résidents, avec quelques afflux de personnes déplacées à certains moments.
Par exemple, en juin dernier, de violents affrontements ont eu lieu entre les groupes armés au sud de Wau, notamment dans les comtés de Baggari et de Jur River. A mesure que les affrontements ont gagné d’autres zones, de plus en plus de personnes ont été contraintes de fuir leur domicile à la recherche d’une sécurité plus près de la ville de Wau et quelque 760 nouveaux déplacés ont afflué au centre collectif de Masna.
Cette information est aussi corroborée par un sondage d’intention récemment effectué par la DTM à Wau, qui montre que 40 pour cent des déplacés interrogés avaient l’intention de quitter le site, dont la moitié pendant le premier trimestre de l’année. Le rapport 2018 de tendance du recensement dans le site de PoC et dans le centre collectif de Wau est disponible ici (en anglais).
En septembre 2018, le gouvernement de la République du Soudan du Sud et les principales forces de l’opposition ont signé un accord de paix. Dans les mois suivants, de nombreuses zones du pays se sont stabilisées même si les déplacements ont continué en raison de conflits localisés.
Bien que les données de la DTM montrent jusqu’ici des tendances prudentes à la hausse des mouvements de retour potentiels depuis la signature de l’accord de paix, la communauté humanitaire se prépare à un scénario de retours accrus pendant l’année si la stabilité continue de s’améliorer.
« Les données, comme la taille de la population dans les sites de PoC, sont vitales pour nos opérations », a déclaré Jean-Philippe Chauzy, chef de mission de l’OIM au Soudan du Sud. « Elles nous montrent ce que nous devons faire pour répondre aux besoins des personnes et nous indiquent où se trouvent les déplacés lorsqu’ils ne sont pas dans des sites de déplacement. »
« En outre, le fait que les gens retournent dans leur lieu d’origine ne signifie pas qu’il n’y a plus de besoins humanitaires au Soudan du Sud. En réalité, ces besoins sont énormes et continueront de l’être tant que des millions de personnes n’auront pas accès à des soins de santé essentiels, à des abris sûrs et à l’eau potable, entre autres. Je ne doute pas que les donateurs internationaux continueront de soutenir le peuple du Soudan du Sud et nous permettront d’améliorer la fourniture d’aide vitale à mesure que le pays retrouve une paix durable », a ajouté Jean-Philippe Chauzy.
L’OIM soutient une approche multisectorielle intégrée où la gestion des migrations et les efforts de relèvement et de stabilisation complètent les interventions humanitaires dans les domaines de la santé, de la santé mentale, du soutien psychosocial (SMSPS), de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène (WASH), de la gestion et de la coordination des camps (CCCM), des abris et de l’aide non alimentaire, et de la logistique. L’objectif de l’Organisation au Soudan du Sud est de renforcer la résilience communautaire et de réduire la dépendance à l’aide humanitaire. Ce travail est appuyé par les données recueillies par la DTM.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Olivia Headon, OIM Juba, Tel : +211912379843, Email : oheadon@iom.int