Communiqué
Global

Un rapport souligne l'impact positif des remises de fonds sur l'économie et le niveau de vie tadjiks

Un récent rapport de l'OIM intitulé «
Migrations, remises de fonds, et niveau de vie au Tadjikistan
» démontre que les migrations saisonnières et
les remises de fonds sont désormais un élément
structurel important de l'économie tadjik.

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"border-style: none; background-image: none; vertical-align: top; width: 100%; background-color: rgb(51, 102, 204); text-align: left;">Télécharger "border-style: none; background-image: none; vertical-align: top; width: 100%; background-color: rgb(153, 204, 255); text-align: left;">

"/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/media/docs/reports/remittances_report_iom_tajikistan_2007.pdf"
target="_blank" title="">Migrations, remises de fonds, et niveau
de vie au Tadjikistan

Estimées à 550 millions de dollars en 2004 et
à 735 millions en 2005, les remises de fonds des migrants
tadjiks, qui travaillent pour la plupart en Russie,
représentent 31 pour cent du PIB du Tadjikistan.
D'après ce rapport, cela place le Tadjikistan au
deuxième rang en termes de remises de fonds par les voies
officielles depuis la Russie, derrière l'Ouzbékistan,
un pays dont la population est quatre fois plus importante que la
population tadjik.


D'après ce rapport, en 2005, près de 371000
migrants travaillaient en Russie, soit 17 pour cent de la
population active tadjik. Les migrations de Tadjiks en Russie sont
facilitées, puisque les Tadjiks sont dispensés de
visa. Grâce au coût relativement modéré
du voyage et à la présence en Russie d'importantes
communautés tadjiks qui aident les migrants ne parlant pas
le russe à trouver un emploi, dans les secteurs formels ou
informels de l'économie.

Ce rapport souligne que ces dernières années, la
demande croissante de l'industrie pétrolière russe en
termes de main-d'œuvre et un écart toujours plus
important en termes de salaires entre la Russie et le Tadjikistan
sont venus renforcer les schémas migratoires entre ces deux
pays.

Toujours selon ce rapport, 86 pour cent des sommes
envoyées au pays par une écrasante majorité de
jeunes migrants non qualifiés sont utilisées par les
familles tadjiks pour couvrir leurs besoins quotidiens. L'argent
restant permet d'acquérir un logement, de faire des travaux
de rénovation ou de rembourser des dettes. Ce rapport
souligne que seules des sommes marginales sont réinvesties
dans des activités économiques au Tadjikistan.

Dans le district (oblast) fortement peuplé de Khatlon,
situé dans le sud du pays, ce rapport révèle
que 35 pour cent de la population dépend des remises de
fonds, qui représentaient en moyenne 1296 dollars par
migrant en 2005. Ce rapport souligne que plus de 80 pour cent de
ces sommes sont envoyées par les voies bancaires
formelles.

Par conséquent, d'après ce rapport, 50 pour cent
des ménages les plus pauvres ayant
bénéficié de remises de fonds depuis 1999 sont
désormais au-dessus du seuil de pauvreté.

Les recommandations de ce rapport ont pour objectif de maximiser
les flux de remises de fonds et leur impact sur le
développement du pays.

En termes d'augmentation du volume des remises de fonds, ce
rapport souligne la nécessité pour le gouvernement
tadjik de travailler en coopération avec le gouvernement
russe pour améliorer le statut légal et
l'environnement social des travailleurs migrants, en particulier en
diminuant les taxes payées de manière non officielle
par les migrants tadjiks en Russie.

Ce rapport souligne par ailleurs que le gouvernement tadjik doit
encourager une diminution des frais de transfert en stimulant la
concurrence entre les prestataires de services. En outre, les
autorités devraient investir dans les cours de russe et
d'anglais dans les écoles élémentaires et
secondaires afin de mieux préparer les migrants en vue d'une
expatriation en Russie ou dans des pays anglophones tels que le
Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande.

Pour renforcer l'impact des remises de fonds sur le
développement, ce rapport recommande l'adoption de mesures
susceptibles d'encourager les membres de la diaspora à
investir dans leur pays d'origine le savoir-faire, les
compétences et le capital acquis à l'étranger.
Cela pourrait être fait au travers de salons commerciaux
à destination des migrants en Russie et de la
création d'associations en faveur des villes et des villages
d'origine des migrants, sur le modèle des associations
créées en Amérique Latine pour promouvoir le
développement local.

Ce rapport s'inscrit dans le cadre d'un projet plus important
financé par la Commission européenne en vue de
développer les petites et moyennes entreprises et de
soutenir les associations de ménages de migrants dans les
communautés rurales. Ce projet est co-financé par le
PNUD, le Tadjikistan et l'OIM.

Ce rapport est disponible en ligne sur "paragraph-link-no-underline" href=
"/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/media/docs/remittances_report_iom_tajikistan_2007.pdf">www.iom.int
,
"http://www.iom.tj">www.iom.tj ou "paragraph-link-no-underline" href=
"http://www.migrant.tj">www.migrant.tj

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Mahmoud Naderi

OIM Douchanbé

Tél. : +99 23 72 21 82 83

E-mail : "mailto:mnaderi@iom.tajnet.com">mnaderi@iom.tajnet.com