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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un programme de sensibilisation à la lutte contre la traite et aux droits humains destiné aux représentants de l'ordre reçoit de nouveaux fonds
L'OIM a signé un accord avec le Ministère royal
norvégien des Affaires étrangères pour mettre
en place en Angola un programme d'une durée de 17 mois
destiné à former des centaines de
représentants de l'ordre et de fonctionnaires des services
d'immigration en matière de lutte contre la traite et de
droits humains.
D'un montant de 300 000 dollars, ce programme doit former 570
policiers, fonctionnaires des services d'immigration et
représentants de la loi afin de leur permettre de mieux
reconnaître, répondre à et se documenter sur
les cas de traite.
Le projet inclut aussi des exercices de renforcement des
capacités, des tables rondes, des visites de sites et le
développement de matériels de lutte contre la
traite.
« L'objectif général du projet est
d'accroître la sensibilité aux problèmes
relatifs aux droits humains et de combattre la traite humaine en
Afrique australe », explique Katharina Schnöring, Chef
de mission de l'OIM en Angola. « Il vise aussi à
réduire le nombre de victimes de la traite en, vers et
depuis l'Angola par la formation des représentants de
l'ordre et par la sensibilisation du grand public ».
Après trois décennies d'un conflit armé qui
s'est terminé en avril 2002 avec la signature d'un accord de
paix, l'économie angolaise – qui se développe
à un taux parmi les plus élevés au monde
– et les ressources naturelles du pays ont
entraîné des nouveaux flux migratoires composés
de requérants d'asile, de travailleurs irréguliers et
de personnes victimes de la traite vers et depuis
l'Angola.
L'indice du PNUD, qui classe les 170 pays pauvres du monde,
place l'Angola au 161ème rang mondial. Alors que l'Angola
d'après-guerre manque des capacités institutionnelles
nécessaires pour recueillir des statistiques, des
témoignages montrent qu'une pauvreté extrême et
un manque d'opportunités dans le pays permettent aux
trafiquants d'attirer des filles, des garçons et des femmes
avec de fausses promesses d'emplois ou d'éducation. Le
recrutement se fait souvent via des connaissances, des amis, voire
des membres de la famille. Une fois prise au piège dans un
environnement contrôlé et/ou désorientant, la
personne est victime d'exploitation sexuelle ou de travail
forcé.
D'après le rapport 2008 sur la traite des êtres
humains publié par le département d'État
américain, les femmes et les filles sont victimes de la
traite dans le pays à des fins de servitude domestique et
d'exploitation sexuelle, alors que les jeunes hommes sont
exploités dans le pays pour du travail agricole et d'autres
types de travaux non qualifiés. Le rapport précise
également que l'Afrique du Sud, la République
démocratique du Congo, la Namibie et le Portugal sont les
principaux pays de destination des Angolais victimes de la traite
en dehors de leur pays.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Katharina Schnöring
OIM Angola
Tél.: +244 222 311 273
E-mail:
"mailto:kschnoring@iom.int">kschnoring@iom.int