Communiqué
Global

Un programme de consolidation de la paix vise à « donner une chance à la paix » en Papouasie Nouvelle-Guinée

Papua New Guinea - La nation pacifique de Papouasie Nouvelle-Guinée est gangrénée par de dizaines de conflits locaux à petite échelle, qui ajoutent à la vulnérabilité communautaire et à la possibilité de déplacement.

Les conflits sont souvent le résultat de conflits terriens, de différences tribales et de désaccords concernant l’indemnisation.

Cette semaine, l’OIM et plusieurs gouvernements provinciaux ont lancé un programme unique de résolution de conflit et de consolidation de la paix dirigé par la communauté dans les provinces des Hautes-Terres occidentales, de Morobe et d’Enga.

Dan le cadre du programme de consolidation de la paix de l’OIM, un éventail de participants des autorités provinciales, du Centre national des catastrophes et de l’urgence, des secteurs du droit et de la justice et des communautés touchées par le conflit mèneront à bien des médiations après une série d’ateliers de formation.

Le premier atelier a eu lieu dans la province des Hautes-Terres occidentales, où des sessions ont eu lieu sur la consolidation de la paix, l’égalité des sexes, la résolution de conflit et le développement.

Au total, 25 personnes ont participé à l’atelier de 5 jours qui réunissait des membres de la communauté, des aînés des villages et des responsables gouvernementaux en vue d’analyser et de gérer les conflits.

Les participants ont conclu que la nécessite d’analyser le conflit et de trouver des stratégies de réponse irait en augmentant étant donné les complexités sociopolitiques croissantes au sein des provinces et des communautés.

Les membres des communautés ont participé activement et ont partagé librement leurs opinions. « Le conflit émerge dans l’esprit humain et s’y attaquer à ce niveau permettra de consolider durablement la paix. Il revient à chaque individu transformé de contrôler les avenues du cœur telles que la cupidité, la jalousie, l’envie et la haine car elles contribuent toutes à l’émergence du conflit tribal », a fait remarquer Sendra, originaires du villa e de Takenam dans la province d’Enga.

Freddy Alphonse, du village de Tolenam à Enga a souligné l’importance de la participation des femmes dans la gestion du conflit : « en PNG, les femmes et les enfants sont souvent les première victimes du conflit. Ils sont principalement absents des initiatives de résolution de conflits. Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas de connaissances ou d’expertise, mais parce qu’en général, leurs points de vue ne sont pas sollicités et leurs initiatives ne sont pas traitées avec le sérieux qu’elles méritent car ils sont toujours relégués au second plan dans la société. »

Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM en PNG, Wonesai Sithole, Tel: +675 4 3213655, Email: wsithole@iom.int ou Pauline Mago-King, Tel: (+675) 321 36 55, Email: pmagoking@iom.int