-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Un nouveau rapport sur les déplacements de population
Un nouveau rapport de l'OIM publié aujourd'hui indique que
les familles déplacées par les récentes
violences sectaires dans le gouvernorat instable de Diyala,
situé à la frontière avec l'Iran, et dans le
gouvernorat de Babylone, au sud de Bagdad, n'ont pas suffisamment
accès au logement, au travail, à la nourriture,
à l'eau et aux installations sanitaires, aux services de
santé ou à d'autres types de services tels que
l'éducation ou l'assistance juridique.
Dans le gouvernorat de Diyala, où ce rapport s'appuie sur
l'interview par les observateurs de l'OIM de 3404 familles
déplacées, il apparaît que 62% de ces familles
ont du mal à payer un loyer en raison du manque persistant
de travail, 24% vivent chez des proches, 10% vivent dans des
bâtiments publics, et les familles restantes squattent dans
des villes et villages collectifs qui n'offrent pas un accès
suffisant à l'eau, aux installations sanitaires, aux
collectes d'ordures et à l'électricité.
Ce rapport souligne qu'une grande partie des
déplacés ont fui après avoir été
menacés de mort par téléphone, par des
graffitis sur les murs des bâtiments ou par des tracts. Dans
le gouvernorat de Diyala, comme dans d'autres gouvernorats, les
déplacés internes continuent de fuir des
communautés religieuses et ethniques mixtes pour rejoindre
des communautés homogènes.
Ce rapport indique que les femmes déplacées tout
comme les femmes des communautés hôtes sont
particulièrement vulnérables dans le gouvernorat de
Diyala, en particulier lorsqu'elles ont perdu leur mari ou leurs
fils, et n'ont plus la possibilité d'exercer
d'activité rémunératrice depuis que les
insurgés ont fermer de nombreux salons de coiffure ou
d'autres types d'activités qui permettait aux femmes de
travailler.
Selon ce rapport, le nombre de femmes qui meurent en couches a
augmenté en raison du manque de soins pendant et
après avoir accouché chez elles. En outre, les
cliniques signalent que le nombre de demandes d'avortement a
également augmenté en raison des difficultés
financières rencontrées.
Les informations en provenance du gouvernorat de Diyala
reflètent par ailleurs la sombre situation dans laquelle se
trouvent les enfants, dont certains ont rejoint les insurgés
locaux pour gagner de l'argent ou pour venger des proches victimes
de violences. La consommation de drogues a également
augmenté chez les enfants ayant perdu leurs parents.
Selon ce rapport, seul 20% des familles interviewées ont
régulièrement accès à l'aide
alimentaire publique et 93% accèdent à l'eau
grâce aux conduites souterraines, aux citernes d'eau, aux
camions, aux rivières et aux ruisseaux, aux puits publics ou
aux conduites d'eau endommagées.
A l'approche de l'hiver, ce rapport indique que 62% des familles
n'ont pas accès au fuel en raison des pénuries ou de
la flambée des prix.
En termes de soins médicaux, 83% des
déplacés internes du gouvernorat de Diyala n'ont pas
rencontré de professionnels de la santé et 70% des
enfants déplacés ne sont pas vaccinés.
Dans le gouvernorat de Babylone, au sud de Bagdad, un autre
rapport de l'OIM confirme qu'une grande majorité des
familles déplacées ont fui la capitale en raison des
menaces de mort.
Tout comme dans d'autres gouvernorats, les familles louent en
majorité des logements n'offrant pas d'installations
élémentaires telles que l'eau courante,
l'électricité, ni d'installations sanitaires.
Quarante-quatre pour cent des familles n'ont pas accès
à l'aide alimentaire publique, soit un pourcentage plus
élevé que dans d'autres gouvernorats. Selon les
déplacés, l'insécurité sur les routes
expliquerait ce chiffre.
Depuis l'attentat de Samarra à la fin du mois de
février, le nombre d'Irakiens déplacés par les
violences a augmenté jusqu'à atteindre plus de 255
000 déplacés dans les 15 gouvernorats du Centre et du
Sud, avec une moyenne de 1 000 personnes déplacées
chaque jour ces derniers mois.
Les observateurs de l'OIM rencontrent les représentants
des communautés de déplacés internes, les ONG
locales, les autorités locales, ainsi que les familles
déplacées afin d'évaluer les besoins dans un
certain nombre de domaines tels que la nourriture, la santé,
l'eau et les installations sanitaires, les documents
d'identité, les titres de propriété, ainsi que
les intentions futures des déplacés internes.
L'OIM a désormais achevé son enquête sur les
15 gouvernorats irakiens au travers de rapports permettant
d'identifier les zones d'opération, de définir des
priorités en termes d'assistance et d'élaborer des
solutions durables à long terme face aux récents
déplacements de population.
Ces rapports sont disponibles en ligne sur
"paragraph-link-no-underline" href=
"http://www.iom-iraq.net/idp.html" target="_blank" title=
"">http://www.iom-iraq.net/idp.html
Le gouvernement néerlandais et AusAid ont
débloqué de nouveaux fonds pour l'OIM. Cependant,
alors que rien ne semble indiquer une diminution des violences ou
des déplacements, l'OIM a encore besoin de 16 millions de
dollars pour être en mesure d'aider les
déplacés et les communautés hôtes.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Rafiq Tschannen
Chef de mission de l'OIM en Irak
E-mail :
"mailto:rtschannen@iom.int">rtschannen@iom.int
Dana Graber
Chargé du suivi et de la réintégration des
déplacés internes en Irak
E-mail :
"mailto:dgraber@iom.int">dgraber@iom.int