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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un nouveau rapport de l'OIM met en avant l'impact de la crise économique sur les migrants et les migrations
Un nouveau rapport de l'OIM met en avant l'impact de la crise
économique sur les migrants et les migrations – Bien
que les effets réels de la crise économique sur les
migrations ne deviennent visibles que dans les années
à venir, un nouveau rapport de l'OIM établit que la
crise a un impact considérable sur les migrants et les
migrations en Europe.
Le rapport intitulé « Migrations et crise
économique dans l'Union européenne :
conséquences sur la politique » qui analyse les
27 pays membres de l'UE, la Croatie, la Norvège, la Turquie
ainsi que sept études de cas nationales (République
tchèque, Allemagne, Irlande, Italie, Pologne, Espagne et
Royaume-Uni), a révélé que les tendances
générales de l'immigration à
l'intérieur de l'UE avaient ralenti depuis le début
de la crise.
Cependant, les taux de migration restaient positifs en 2009 pour
de nombreux pays recrutant des migrants dans l'UE, notamment
l'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni. L'étude montre qu'il
existe toujours une demande, en particulier de main-d'uvre
qualifiée, dans certains secteurs tels que la santé
et l'éducation dans de nombreux pays de l'UE.
connexe
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target="" title="">Migration and the Economic Crisis in the
European Union: Implications for Policy
Le rapport mettait également en évidence
l'augmentation de l'émigration depuis certains pays de l'UE
mais insistait également sur le fait que l'impact de la
crise sur les migrations n'était pas uniforme dans les
différents pays de l'UE. Cette tendance est surtout visible
dans des pays qui ont connu d'importants flux de migrants de
main-d'uvre pendant la période d'avant la crise.
L'Irlande, l'Espagne et le Royaume-Uni ont tous enregistré
une chute nette de la migration.
D'après l'étude, de manière
générale, la crise a touché le recrutement des
travailleurs migrants originaires de pays hors de l'UE plus que
celui des travailleurs des ressortissants de l'UE. Alors que le
taux de chômage des migrants des pays de l'UE a
augmenté de 2,8 points de pourcentage entre 2008 et 2009,
celui des migrants hors de l'UE a augmenté de 5% au cours de
la même période. Ce phénomène peut
s'expliquer par l'importante prévalence de migrants hors UE
dans des secteurs durement touchés, tels que le
bâtiment, la vente et l'hôtellerie.
Bien que les migrants soient moins susceptibles de demander des
avantages sociaux, le rapport a révélé que
dans certains pays de l'UE, un nombre croissant de migrants devait
chercher une aide à la sécurité sociale en
raison des forts taux de chômage dans ces pays.
Le rapport fait également observer que la population de
migrants irréguliers pourrait avoir augmenté en
raison de la crise, en mettant en avant qu'il s'agit là plus
d'une conséquence du dépassement de la date de
validité de leurs visas et permis de travail et de leur
statut plus ou moins clair dans l'économie, que d'une
augmentation des flux de migration irrégulière.
L'équilibre entre hommes et femmes subit également
les conséquences de la crise économique. Les femmes
migrantes ont été moins touchées par le
chômage car elles sont plus présentes dans des
secteurs tels que l'éducation, la santé et les
services sociaux, qui ont été moins
vulnérables à la récession économique.
Dans certains pays tels que l'Espagne, l'Italie et l'Irlande, le
pourcentage de femmes migrantes a augmenté.
D'autres impacts de la crise sont notamment le déclin des
rapatriements de fonds dans certains pays de l'UE et le
durcissement de l'opinion public à l'encontre des migrants
dans les pays mentionnés plus haut notamment.
Le rapport de l'OIM, financé par l'UE, recommande une
prise en compte, par les politiques nationales et
européennes, de la mobilité des travailleurs dans les
plans de relance si la région souhaite être
compétitive sur le plan économique. Il recommande
également à l'UE de prendre en considération
les tendances démographiques à court-terme comme
à long-terme dans l'organisation de l'économie.
L'Europe connait déjà des pénuries de
main-d'uvre dans de nombreux secteurs en raison du
vieillissement de la population et de la baisse du taux de
natalité.
D'autres recommandations comprennent des efforts visant à
fournir une meilleure protection et un soutien aux migrants en vue
de combattre la discrimination, la xénophobie et à
limiter leur vulnérabilité aux effets de la crise les
plus graves.
Une version électronique de l'étude peut
être téléchargée depuis la librairie de
l'OIM à l'adresse suivante:
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"http://publications.iom.int/bookstore/index.php?main_page=product_info&cPath=41_7&products_id=611&language=fr"
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Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Frank Laczko
OIM Genève
Tel: + 41 22 917 9416
E-mail:
"mailto:flaczko@iom.int">flaczko@iom.int
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