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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un nouveau cadre de lutte contre les violences faites aux femmes en situation de crise « renforce la responsabilisation de l’OIM »
Genève - Les violences faites aux femmes sont plus répandues dans toutes les situations de crises pour lesquelles l’organisme des Nations Unies chargé des migrations (OIM) intervient. A travers le monde, les responsables des camps de l’OIM, les concepteurs d’abris et les travailleurs sanitaires, entre autres, sont chaque jour témoins des conséquences insupportables, dévastatrices et souvent prolongées des crises et du déplacement. Ces conséquences peuvent comprendre les blessures et la souffrance causées par les actes de violence à l’égard des femmes, la stigmatisation, l’ostracisme des survivantes de violences, le manque de cohésion sociale et même l’échec des processus de paix.
Bien que l’OIM intervienne face aux violences faites aux femmes depuis de nombreuses années dans les programmes d’urgence et d’après-crise, les interventions étaient en grande partie ponctuelles et pas systématiquement intégrées dans les opérations de crise de l’OIM.
Il y a quatre ans, avec le soutien des gouvernements du Royaume-Uni et du Canada, l’OIM a entrepris une action institutionnelle mondiale pour garantir que les actions visant à réduire, éliminer et à terme prévenir les violences faites à femmes soient menées à bien de manière proportionnelle à leur prévalence et à leur gravité.
L’Initiative de financement durable « Safe from the start » du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations du Département d’Etat américain permet à l’OIM de réfléchir à la meilleure façon de renforcer notre engagement et notre contribution aux efforts collectifs du système des Nations Unies, de la société civile et des partenaires afin de lutter contre les violences faites aux femmes à travers le monde. S’appuyant sur les enseignements tirés et les bonnes pratiques émergentes étayées ces dernières années, le Département des opérations d’urgence de l’OIM a élaboré son premier Cadre institutionnel de lutte contre les violences faites aux femmes en temps de crise (Cadre GBViC en anglais).
Le 25 septembre, le Cadre GBViC a été lancé au Palais des Nations Unies à Genève.
« Ce cadre renforce la reddition de comptes de l’OIM auprès des populations touchées par une crise, aux partenaires et aux donateurs en formulant et en recommandant une approche solide et cohérente à la lutte contre les violences faites aux femmes qui fait partie intégrante des opérations de crise de l’OIM », a déclaré Laura Thompson, Directeur générale adjointe de l’OIM, qui a modéré le débat de haut niveau avec des représentants du FNUAP, du Service de l’Union européenne à l’aide humanitaire et à la protection civile (ECHO) et des gouvernements de Colombie et des Etats-Unis.
« Il satisfait également à l’un des engagements importants de l’OIM à agir pour la protection contre les violences faites aux femmes lors de situations d’urgence », a ajouté l’Ambassadeur Thompson.
La Cadre GBViC est également le fruit d’une meilleure compréhension des défis opérationnels que représente la lutte contre les violences faites aux femmes et des domaines dans lesquels l’OIM peuvent contribuer le plus efficacement aux efforts collectifs du système humanitaire. L’objectif principal du Cadre GBViC est de garantir que la sécurité, la dignité, le bien-être et l’accès équitable aux services pour toutes les personnes touchées par une crise, en particulier les femmes et les filles, soient privilégiés, intégrés et coordonnés dans toutes les opérations de crise de l’OIM.
Soulignant la nécessité de lutter collectivement contre ces violences, la Directrice du Bureau du FNUAP à Genève, Monica Ferro, a fait remarquer que « nous sommes dans une phase de reconnaissance qu’il est de notre devoir à tous, pas seulement aux spécialistes des violences faites aux femmes, d’assumer notre responsabilité et de lutter contre ce phénomène à travers la prévention, l’atténuation et l’action. Il est temps d’augmenter la cadence et d’agir collectivement. »
Le Cadre GBViC est un grand pas pour l’OIM car il vise à favoriser une approche plus cohérente à la lutte contre les violences faites aux femmes lors de crises humanitaires.
« En tant que leader dans l’intégration de la prévention des violences faites aux femmes dans le cluster chargé des abris, les gens se tournent vers l’OIM pour son expertise et ses ressources », a déclaré Tressa R. Finerty, Conseillère humanitaire pour les Etats-Unis.
« Ce cadre garantira que l’institution elle-même examine les risques auxquels sont confrontés les femmes et les filles de manière globale et cohérente. L’OIM a un impact sur le terrain. »
Le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, s’est exprimé à la fin du débat par message vidéo. « Je suis ravi des progrès que l’OIM a faits dans la tenue de ses engagements institutionnels et globaux à lutter contre les violences faites aux femmes en situations de crise et je suis fier de dire que ce cadre fera partie de mon héritage. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter Victoria Korsnes Nordli, siège de l’OIM, Tel. +41 22 717 92 34, email : vnordli@iom.int