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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un événement commémoratif souligne la nécessité de l’inclusion économique des femmes réfugiées et migrantes en Afrique
Addis-Abeba - Une quart de siècle après la Conférence de Beijing sur les femmes, des délégués se sont réunis cette semaine au siège de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba pour appeler à l’inclusion économique des femmes migrantes et déplacées de force en Afrique et à une réflexion sur leur situation depuis cette conférence de 1994.
Des participants venus d’ambassades, de la Commission de l’UA, de la société civile, d’organisations humanitaires et des réfugiés ont pris part à la réunion de mardi, qui a été organisée par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’OIM, l’Organisation internationale pour les migrations, en collaboration avec la Commission de l’UA, en marge de l’examen régional pour l’Afrique à Beijing, 25 ans après (Beijing+25).
La réunion était l’occasion de réfléchir à l’impact de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, qui avaient émergé de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes en 1995, pour attirer l’attention sur le fait que l’inclusion économique est une condition préalable à l’autonomisation des femmes et à l’égalité.
Les intervenants ont déclaré que la Zone de libre échange continentale africaine, le Protocole sur la libre circulation de l’UE, les Pactes mondiaux sur les réfugiés et sur les migrants et le prochain Forum mondial sur les réfugiés en décembre ne peuvent être efficaces pour les femmes réfugiées et migrantes en Afrique si elles ne font pas l’objet d’une priorité absolue.
Ils ont mis en lumière le rôle économique essentiel des femmes, y compris des migrantes et des réfugiées, et des importantes pertes causées aux économiques africaines en raison des obstacles au commerce transfrontalier des femmes. Les agressions sexuelles, les pots-de-vin et l’intimidation sont des thèmes communs rapportés par les femmes commerçantes et chefs d’entreprise.
Ils ont appelé à la fin de l’inégalité des sexes, à la libre circulation, à l’action contre la discrimination, à une action renforcée contre les abus physiques et sexuels, et à une sécurité accrue pour les femmes entreprenant une activité économique.
« Bien que beaucoup ait été accompli, il reste beaucoup à faire », a déclaré Maureen Achieng, une haute responsable de l’OIM, lors de la réunion, tout en comparant cette dernière à l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de 1995, qu’elle a qualifié de « tournant pour le programme mondial sur l’égalité des sexes. » Maureen Achieng est la chef de mission de l’OIM en Ethiopie et représentante de l’OIM auprès de l’UA, de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et de l’Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD).
« Tandis que la communauté internationale commence à œuvrer en vue de l’inclusion économique des réfugiés et des migrants dans le cadre des deux Pactes mondiaux, nous devons nous assurer que les femmes migrantes et réfugiées ne soient pas laissées de côté », a alerté Cosmas Chanda, représentante du HCR auprès de l’Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.
A propos de la Déclaration de Beijing, Suzan Duku, réfugiée sud-soudanaise, a déclaré : « l’ONU Femmes m’en a parlé. Je ne voyais pas de lien direct entre Beijing et moi-même. Mais maintenant, je vois que si la Déclaration de Beijing était pleinement mise en œuvre, cela changerait considérablement ma vie. »
Pour sa part, Minata Semate Cessouma, Commissaire aux affaires politiques, a déclaré : « tandis que l’Afrique cherche à rattraper les pays à revenu plus élevés, faciliter le commerce et la libre circulation des personnes en Afrique sera une stratégie essentielle dans la réalisation des objectifs du Programme pour l’Afrique 2063. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Alemayehu Seifeselassie, OIM Ethiopie, Tel. +251 11 6611117 (ext. 1455), mobile : +251 91 163 9082, email : salemayehu@iom.int
Leo Dobbs, HCR, +251 94 430 8444, email : dobbs@unhcr.org