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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un dernier groupe de pêcheurs « esclaves » va être rapatrié
Indonésie - Une année après les choquantes révélations d’esclavage dans le secteur piscicole en Asie du Sud-est, le dernier groupe d’hommes victimes de traite à bord de chalutiers dans les eaux indonésiennes se prépare à rentrer au pays.
« Le départ de ces hommes mettra fin à un chapitre de cette histoire tragique mais tout porte à penser qu’il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg et que beaucoup à rester à faire dans la région pour mieux protéger les droits des travailleurs migrants et s’assurer que les violations qu’ils ont subies pendant tant d’années ne se reproduisent pas », a déclaré aujourd’hui Mark Gretchell, chef de mission de l’OIM en Indonésie, tandis que s’ouvre à Bali, la 6ème Conférence ministérielle du processus de Bali sur le trafic illicite, la traite des personnes et la criminalité transnationale organisée.
« Les gouvernements de la région doivent se réunir lors de forums comme celui-ci pour commencer à répondre au besoin légitime de main-d’œuvre dans le secteur très exigeant de la pêche tout en s’assurant que ces hommes vulnérables soient décemment rémunérés, traités avec respect et dignité et que les consommateurs étrangers soient certains que les produits qu’ils achètent ne soient pas entachés de cette forme moderne d’esclavage. »
Les 24 ressortissants du Myanmar qui doivent partir le 30 mars sont les derniers des 470 hommes qui vivaient dans le port tentaculaire d’Ambon, quatrième plus grand port de pêche du monde en volume de prises, depuis que le Ministère indonésien de la pêche et des affaires maritimes a annoncé un moratoire sur la pêche étrangère en octobre 2014. Certains n’ont pas parlé à leur famille depuis qu’ils ont quitté le Myanmar à la recherche d’un emploi il y a parfois une dizaine d’années, et ont été dupés par des employeurs aux méthodes brutales, travaillant sans salaire à bord de chalutiers.
Leur calvaire n’a pris fin que lorsque le moratoire indonésien sur les chalutiers étrangers sillonnant les riches eaux indonésiennes a contraint ces bateaux à rester au port, permettant à l’équipe de travail du pays sur la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN) et à l’OIM de venir en aide à ces hommes pour la première fois.
A la demande du gouvernement indonésien et avec le généreux soutien du gouvernement australien par l’entremise de la Haute Commission australienne à Jakarta, l’OIM a identifié, aidé et rapatrié plus de 1 200 victimes de traite à l’est de l’Indonésie, depuis que les révélations des médias fin mars 2015 ont levé le voile sur l’exploitation des travailleurs dans les structures piscicoles de Benjina, dans les îles isolées d’Aru, à 3 000 km à l’est de Jakarta. L’OIM suspecte fortement que 800 autres ressortissants étrangers rapatriés par les entreprises de pêche et par d’autres moyens étaient également victimes de traite.
Un tribunal à l’est de l’Indonésie a récemment condamné huit hommes, dont cinq capitaines, à des peines de prison allant jusqu’à trois ans et à des amendes s’élevant au total à 80 000 dollars pour des faits de traite. Les juges ont utilisé une grande partie de l’argent des amendes pour indemniser les victimes.
« Il est tragique de penser que malgré leur calvaire, ces hommes soient en réalité chanceux car ils ont réussi, avec d’autres hommes que nous avons aidés à Ambon, à négocier leur paie avant de rentrer chez eux, contrairement aux centaines d’autres qui ont été rapatriés au début de l’année », a ajouté M. Gretchell.
« Aucun effort ne doit être ménagé pour poursuivre les entreprises impliquées et pour exiger qu’elles indemnisent toutes ces personnes malchanceuses qui ont perdu des années de leur vie entre les mains de trafiquants, uniquement pour accroître les marges de profit de ces entreprises. En outre, nous sommes toujours aussi préoccupés par le bien-être des équipages à bord de centaines de bateaux qui ont fui les eaux indonésiennes à l’approche de l’échéance du moratoire. »
Les longues négociations en face-à-face avec les entreprises facilitées par le gouvernement indonésien et le long processus de vérification des identités des victimes sont les principales raisons du processus interminable de retour des hommes dans leur pays, auprès de leur famille.
Outre le financement du gouvernement australien, l’OIM a reçu une aide financière supplémentaire de la part des Etats-Unis et de la Norvège pour aider ces victimes de traite.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Paul Dillon, OIM Indonésie, Tel: +62 811 944 4612, Email: pdillon@iom.int