-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Un demi-million de réfugiés à Cox’s Bazar ont urgemment besoin d’eau salubre et de service sanitaires
Cox’s Bazar - L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, et ses organismes partenaires ont du mal à acheminer de l’eau et à fournir des services sanitaires au demi-million de personnes qui ont fui l’Etat de Rakhine, au nord du Myanmar, et qui sont arrivées à Cox’s Bazar, au Bangladesh, pendant le mois écoulé.
Des dizaines de milliers de nouveaux arrivants vivent toujours dehors avec un accès très limité aux abris, à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé. Les chutes de pluie quotidiennes ont inondé les camps et laissé des flaques d’eau stagnante souvent contaminées par des matières fécales. Pour beaucoup de réfugiés, elles sont la seule source d’eau accessible mais comportent un risque mortel de maladies transmises par l’eau comme le choléra.
Le Groupe de coordination intersectorielle (GCI), qui coordonne l’intervention d’urgence et qui est mis sur pied par l’OIM, fait état d’environ 59 millions de litres d’eau potable nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins essentiels des nouveaux arrivants.
Depuis le 25 août, les organismes humanitaires ont pu acheminer seulement 1,5 million de litres d’eau potable par jour dans les camps de réfugiés, les installations de fortune et les sites spontanés qui foisonnent désormais dans le district de Cox’s Bazar.
L’OIM distribue en moyenne 12 000 litres d’eau par jour à quelque 1 600 personnes à Unchiprang, l’un des sites spontanés de Teknaf, depuis le 15 septembre. A ce jour, 186 000 litres d’eau potable ont été distribués aux personnes vivant sur le site.
Depuis le nouvel afflux de réfugiés le 25 août, l’OIM a installé 387 latrines à fosse d’urgence dans trois sites - 40 à Unchiprang, 20 dans l’installation de fortune de Balukhali et 327 dans le nouveau site d’expansion de Kutupalong. Comptant 50 usagers par latrine, ces dernières desserviront 19 350 personnes.
L’Organisation a également installé 17 toilettes mobiles pour desservir 850 personnes. Au total, 1 532 latrines d’urgence ont été construites et sont entretenues par les partenaires de l’OIM.
L’équipe Eau, assainissement et hygiène (WASH) de l’OIM a également procédé au forage de six puits profonds. L’installation des puits sera terminée dans deux semaines, permettant à 3 000 personnes supplémentaires d’avoir accès à l’eau salubre sur le site d’expansion de Kutupalong.
Dans les installations de fortune et les sites spontanés, les réfugiés ont désespérément besoin de plus de jerricans pour pouvoir transporter et stocker l’eau. La semaine dernière, 15 477 jerricans ont été distribués par les organismes humanitaires. L’OIM en a distribué 8 458 à Kutupalong et à Unchiprang.
Unchiprang n’a aucun accès à l’eau souterraine et a besoin qu’environ 745 550 litres d’eau soient acheminés chaque jour. La nappe phréatique diminue rapidement et les sources d’eau existantes ne permettent bientôt plus de répondre aux besoins en eau de la population croissante. D’après les ingénieurs des eaux de l’OIM, d’ici janvier, elles pourraient ne plus être exploitables.
Avant l’afflux du mois d’août, l’OIM distribuait déjà 240 000 litres d’eau par jour à 15 000 personnes vivant dans l’installation de fortune de Leda. Au total, 223 puits profonds et 1 603 différents types de latrines étaient en service.
Malgré les derniers investissements, les infrastructures WASH dans les installations sont en grande difficulté en raison de l’afflux massif de personnes dans tous les sites. Les zones proches de la frontière et du fleuve Naf sont celles qui nécessitent le plus d’installations WASH. De nombreux sites n’ont qu’un accès limité, voire aucun accès, à l’eau salubre et aux latrines.
Le GCI estime à environ 391 000 le nombre de personnes nécessitant une aide WASH immédiate. D’après les ingénieurs des eaux de l’OIM, quelque 18 000 latrines d’urgence sont nécessaire pour fournir un accès aux services sanitaires de base à tous les nouveaux arrivants. Depuis le 25 août, les organisations n’ont pu fournir une aide WASH qu’à 141 070 réfugiés dans le district de Cox’s Bazar.
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM au Bangladesh :
Peppi Siddiq à Dhaka, Tel : +8801755568894, Email : pksiddiq@iom.int
Hala Jaber à Cox's Bazar, Tel : +8801733335221, Email : HJABERBENT@iom.int