Communiqué
Global

Un campus virtuel offre une formation en ligne gratuite sur la traite humaine

Un campus virtuel créé par le Bureau régional
de l'OIM en Argentine propose une formation aux membres du
gouvernement travaillant sur les questions liées à la
traite humaine.

Le site – "http://campus.oimconosur.org/#material">http://campus.oimconosur.org/#material
– comprend des cours de formation sur la traite humaine
à des fins d'exploitation sexuelle et de travail
forcé, gratuits pour tous les membres du gouvernement; et
des informations pour le grand public, y compris les
dernières études et publications sur la traite
humaine en Argentine et dans le monde.

Le campus en ligne offre quatre formations de 30 heures:

  • Appliquer le droit –  pour les juges, les avocats et
    les procureurs généraux – comprend des
    informations sur la traite humaine et présente tous les
    instruments juridiques internationaux disponibles, étudie
    les défis juridiques soulevés lors d'une
    enquête et donne des conseils et des informations en
    matière de protection et d'assistance aux victimes.
  • Enquête criminelle – pour les policiers et les
    autres représentants de l'ordre –  ce module met
    l'accent sur les caractéristiques du crime que constitue la
    traite humaine, et enseigne des techniques d'investigation tout en
    insistant sur l'aspect éthique qui doit être
    gardé à l'esprit lors de toute enquête sur un
    crime lié à la traite et sur la
    nécessité de travailler avec l'appareil judiciaire et
    les prestataires de services.
  • L'aide aux victimes – pour les prestataires de services
    – présente la traite humaine et ses
    conséquences sur les victimes, fournit des conseils et des
    instructions sur le développement  d'un programme
    d'aide réussi dans le respect de l'intimité et des
    droits humains des victimes.
  • Le contrôle des lieux de travail – pour les
    inspecteurs du Ministère du Travail –  ce module
    apporte les compétences et les outils nécessaires
    pour reconnaître des situations d'exploitation au travail qui
    non seulement  enfreignent la loi, mais peuvent aussi
    constituer des cas de traite humaine.

En mars 2006, six migrants boliviens sont morts dans l'incendie
d'un atelier clandestin situé en périphérie de
la capitale argentine. Ce tragique incident a mis en
évidence le quotidien de beaucoup de migrants qui,
poussés par la pauvreté et le manque d'informations,
acceptent des offres frauduleuses faites par des employeurs sans
scrupules. Ces ateliers sont souvent situés dans des maisons
privées, ce qui complique la tâche des
autorités qui cherchent à inspecter ces lieux pour
les fermer et infliger une amende aux exploitants.

En avril, l'Argentine a adopté la Loi 26.364
destinée à prévenir la traite humaine,
poursuivre en justice les trafiquants et porter assistance aux
victimes.

D'après une étude préparatoire de l'OIM
menée en 2006, Buenos Aires est une destination importante
aussi bien pour les victimes internationales que pour les victimes
nationales de la traite. Cette étude a par ailleurs
révélé que certaines victimes sont
emmenées en Espagne.

L'étude a confirmé que les
proxénètes et les propriétaires de night clubs
recrutent via leurs employés notamment des femmes qui
offrent des services sexuels aux clients. D'autres victimes sont
recrutées par des agents peu scrupuleux qui s'en prennent
aux femmes des régions rurales. L'étude de l'OIM
révèle également que ces personnes sont en
plus souvent victimes de travail forcé.

Depuis 2005, l'OIM Buenos Aires a aidé 286 victimes de la
traite.

Les membres du gouvernement peuvent s'enregistrer pour le cours
gratuit en ligne via e-mail: href="mailto:campus@iom.int">campus@iom.int ou par
téléphone en appelant le bureau de l'OIM au: +
54.11.4322.7041.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Gabriela Fernández

OIM Buenos Aires

Tél.: +54.11.4322.7041

E-mail: "mailto:gfernandez@iom.int">gfernandez@iom.int