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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un atelier destiné aux mobilisateurs communautaires renforce les activités de sensibilisation de l’OIM auprès des migrants au Niger
Agadez - Cinquante mobilisateurs communautaires, ou « MobCom » de l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, basés à Arlit, Dirkou, Niamey et Assamaka au Niger, ont récemment (17/09) participé à un atelier d’une semaine à Agadez, qui visait à renforcer leurs capacités en tant que spécialistes de la communication.
L’OIM mène à bien des activités de sensibilisation au Niger depuis 2016, lorsque le premier bureau d’orientation a ouvert à Agadez. Avant l’ouverture du bureau, les discussions informelles avec les migrants dans les centres de transit et dans les ghettos montraient un manque de connaissances et d’informations sur la durée, les conditions et les risques du périple reliant la Libye à l’Algérie, en direction de l’Europe.
« Nous avons parcouru du chemin depuis. Nous avons renforcé aussi bien nos techniques que notre présence. Les gens nous connaissent et nous font confiance maintenant », a déclaré Azaoua Mahaman, du Bureau d’orientation de l’OIM dans la région d’Agadez.
Les quatre bureaux d’orientation au Niger à Agadez, Arlit, Dirkou et Niamey, et les 50 mobilisateurs communautaires, sont chargés de mettre en œuvre la stratégie nationale de sensibilisation développée par la mission, à travers diverses activités de sensibilisation.
Plus de 170 000 personnes ont été sensibilisées à la migration irrégulière et à ses alternatives depuis 2016, dont près de 100 000 rien qu’en 2018.
Les bureaux d’orientation offrent également un accès à des informations objectives sur la migration sûre, notamment des conseils individuels, à la fois aux migrants en transit et aux communautés d’accueil. Les MobComs, aussi bien des Nigériens que des ressortissants de pays tiers, souvent eux-mêmes migrants à l’instar d’Hadiza, établissent peu à peu une relation de confiance avec les communautés locales et les migrants à travers leurs sessions de sensibilisation régulières.
« La sensibilisation est un terme assez large, pourtant largement compris », a déclaré Stephanie Eeckman, chargée de la sensibilisation communautaire à l’OIM au Niger. « Dans le cadre d’un flux de communication continu et interactif, la sensibilisation est un processus qui ouvre des possibilités d’échange d’informations et qui développe les compétences et les capacités requises pour permettre le changement », a-t-elle ajouté.
Pour provoquer un changement qui influe efficacement sur les décisions en matière de migration, l’OIM au Niger a élaboré une approche participative à la sensibilisation fondée sur la communication en vue du changement des comportements, qui elle-même repose sur la communication interpersonnelle qui peut, à terme, contribuer au changement social.
Les MobComs informent les migrants sur les risques de la migration irrégulière et ses alternatives et sur le mandat de l’OIM et l’aide qu’elle propose. A terme, les MobComs souhaitent s’assurer que les migrants et les membres de la communauté puissent prendre des décisions en connaissance de cause. Quelque 83 pour cent des migrants dans les centres de transit de l’OIM ont entendu parler du mandat de l’OIM et de l’aide qu’elle fournit par un mobilisateur communautaire lors d’une session de sensibilisation.
S’ils sont transférés vers l’un des six centres de transit de l’OIM au Niger, les migrants reçoivent des repas, un abri, une assistance médicale et psychosociale, une aide pour leurs documents de voyage et leur transport vers leurs pays d’origine. Cinquante-cinq pour cent des migrants sensibilisés en 2018 ont décidé de participer au Programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) de l’OIM.
Récemment, l’OIM a déployé deux MobComs à Assamaka, d’où la plupart des appels de détresse provenaient en 2018. Les MobComs jouent un rôle essentiel dans les opérations de recherche et de sauvetage en tant que premiers intervenants après un appel de détresse.
Les deux journées de formation théorique ont été suivies de deux jours de techniques de théâtre participatif. L’atelier s’est terminé par des sessions pratiques dans les ghettos d’Agadez, où les MobComs ont pu mettre en pratiques leurs compétences récemment acquises.
L’atelier était également l’occasion pour les mobilisateurs communautaires d’échanger et d’apprendre les uns des autres sur leurs situations respectives et de tirer profit de ces échanges pour développer de nouvelles approches innovantes.
« Avant, je pouvais aller à Niamey, rencontrer un mobilisateur communautaire et ne pas le reconnaître. Maintenant, nous nous connaissons alors nous pouvons travailler ensemble. Nous sommes prêts à rentrer et à utiliser les compétences que nous avons acquises ici lors de nos activités quotidiennes de sensibilisation auprès des migrants », a déclaré Dan Ballan Mahamn Sani, mobilisateur communautaire à Arlit.
Les activités de sensibilisation de l’OIM menées à bien par les quatre bureaux d’orientation au Niger sont financées par l’Agence danoise pour le développement international (DANIDA) et par l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants qui, avec le programme du Mécanisme d’intervention et de ressources pour migrants, est financée par le Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Monica Chiriac, OIM Niger, Tel. + 227 8931 8764, email : mchiriac@iom.int