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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Trois mois après le passage d’Haiyan, le succès des efforts déployés par l’OIM aux Philippines est remis en question
Philippines - Trois mois après le typhon Haiyan/Yolanda qui a dévasté le centre des Philippines, l’OIM appelle à recentrer l’attention sur les efforts de relèvement à long terme, afin de mettre à profit la réussite des interventions d’urgence.
Les besoins de financement de l’organisation s’élevant à 57,6 millions de dollars pour son programme de six mois ne sont financés qu’à hauteur de 30% et le chef de mission Marco Boasso a prévenu qu’ « à moins que des mesures à long terme ne soient mises en place pour les centaines de milliers de personnes qui ont perdu leur logement et leurs moyens d’existence, nous finirons par laisser les gens dans une situation pire encore qu’avant la tragédie. »
Son appel intervient alors qu’il devient de plus en plus évident que l’absence de solutions durables conduira la population à « reconstruire encore moins bien qu’avant » si les matériaux et l’aide technique ne leur parviennent pas. « Des décisions difficiles doivent être prises pour que les centaines de milliers de personnes en attente puissent reprendre leur vie, reconstruire leur logement, trouver un emploi et envoyer leurs enfants à l’école », a-t-il fait observer.
Une opération d’urgence massive et compliquée bien que très réussie, notamment grâce à la résilience et au dynamisme du peuple philippin et des institutions du gouvernement, touche à sa fin.
La communauté internationale et le gouvernement philippin ont aidé plus de quatre millions de personnes en leur fournissant de l’eau, des soins de santé, des abris, des services éducatifs, une aide à la réhabilitation, des kits d’hygiène et d’autres articles de secours.
Le support apporté par les radios communautaires et autres médias a permis d’avoir une distribution de l’aide très efficace. Les bénéficiaires l’ont également utilisé comme un outil leur permettant de parler de leurs problèmes et suggérer des solutions.
L’OIM seule a distribué près de 65 000 kits pour la construction d’abris d’urgence (bâches en plastique et outils), plus de 5 000 kits pour la réparation d’abris (tôles ondulées, outils et formation technique) et plus de 90 000 kits d’aide non alimentaire à travers la zone touchée.
Ses équipes de gestion des camps poursuivent leur travail de renforcement de capacités et continuent de former le personnel du gouvernement pour répondre et réagir à cette catastrophe et à celles à venir, tandis que les équipes médicales de l’OIM ont déjà examiné plus de 12 000 patients.
La Matrice de suivi des déplacements que l’OIM utilise pendant les catastrophes lui a permis de sonder les communautés dans les sites d’évacuation, rassemblant et analysant des informations essentielles à l’aide globale. L’OIM est également active dans le secteur de la protection, en avertissant la population sur les dangers de la traite des personnes et en tentant d’atteindre celles qui seraient tombées dans le piège de l’exploitation du travail.
Pourtant il reste de nombreux besoins à couvrir. Quelque 1,2 million de logements ont été endommagés ou détruits lors de la tempête et des écoles font toujours office de centres d’évacuation. Environ 33 millions de cocotiers ont été décimés, portant un sérieux coup à l’une des plus grandes industries du pays.
Près de six millions de travailleurs ont vu leurs moyens d’existence détruits ou mis à mal. Quelque 30 000 bateaux de pêche ont été endommagés ou détruits. Une petite opération a été lancée il y a deux semaines lorsqu’un nouveau typhon a déversé des tonnes d’eau sur les zones en plein relèvement depuis le passage d’Haiyan qui a coûté la vie à plus de 6 000 personnes le 7 novembre dernier.
« Les données montrent qu’une action rapide doit être déployée en matière de financement et de planification si nous voulons mettre à profit les premières réussites et éviter l’échec », déclare Marco Boasso. « Il est impératif de déplacer les plus vulnérables en lieu sûr et de trouver des solutions de relogement durables pour toutes les personnes vivant dans des zones actuellement ou potentiellement exposées au danger. »
« Si nous n’y parvenons pas, les déplacements se poursuivront et les communautés vulnérables continueront d’être exposés aux éléments », a-t-il averti. « Cette région est très exposée aux phénomènes météorologiques extrêmes et aux séismes. Nous devons donc nous assurer que les gens soient constamment prêts à réagir et à répondre de manière appropriée et qu’ils bénéficient d’une aide pour reconstruire des logements plus sûrs et plus solides. »
Bien que les boutiques et les marchés aient rouvert à Tacloban et à travers d’autres villes de la région touchée des Visayas, un grand nombre de personnes dépendent toujours de l’aide alimentaire, parfois complétée par des programmes à court terme de travail contre rémunération, qui sont payés 200 pesos, soit 4,4 dollars par jour.
Francis Gaspean, père de six enfants, vit à neuf kilomètres du centre de Tacloban et n’a trouvé que cinq jours de travail au cours du mois dernier. « Je n’ai ni le temps ni les moyens d’aller en ville, alors je passe mes journées à réparer la maison et à m’occuper des enfants », confie-t-il.
Marike Malate, jeune veuve de 18 ans, vit dans une maison en bois reconstruite à quelques centaines de mètres de la côte. Elle confie avoir des difficultés à trouver du lait maternisé pour son bébé de trois mois car elle ne produit pas suffisamment de lait maternel. « Je lui donne de l’eau jusqu’à ce qu’elle puisse manger de la nourriture solide », explique-t-elle.
Bien que la population du centre des Philippines ait fait face à cette tragédie avec un calme et un optimisme qui ont impressionné le reste du monde, leur humeur semble changer après trois mois de vie dans des abris temporaires avec très peu d’aménagements de base.
Charmaine Villa calme sa fille de neuf mois à l’extérieur d’une habitation faite de bois et de bâches en plastique que son beau-frère a construite pour elle, son mari handicapé et ses parents. Elle est située sur les terres de l’ « Astrodome », centre de conventions de la ville qui a accueilli des milliers de personnes pendant le typhon Haiyan.
« Nous n’avons aucun revenu », déclare-t-elle. « L’asthme et les problèmes cardiaques de mon mari ont empiré depuis la catastrophe. Maintenant je ne fais que rester à la maison. Bien sûr nous espérons que tout ira pour le mieux mais en tout cas, les choses ne font qu’empirer pour nous. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Joe Lowry
OIM Bangkok
Email: jlowry@iom.int
Tel. +66818708081
Ou
Marco Boasso
OIM Manille
Email: mboasso@iom.int
Tel. +639178485306