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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Soutien accru nécessaire pour les survivants des massacres de Sinjar
Bagdad – Huit ans après que l'État islamique d'Iraq et du Levant (EIIL) a lancé son offensive à Sinjar - le début de sa campagne de terreur contre la population yézidie -, plus de 200 000 survivants sont toujours déplacés et vivent à l’intérieur et en dehors des camps à travers la région du Kurdistan d'Iraq. Les besoins des personnes déplacées et des migrants de retour à Sinjar restent élevés.
L’absence d'abris adéquats et de services de base dans les lieux d'origine - notamment l'eau courante, l'électricité, les soins de santé et l'éducation - complique la tâche de trouver des solutions durables au déplacement des Yézidis qui sont rentrés et de ceux qui souhaitent le faire. Les familles sont obligées de se concentrer sur la satisfaction de leurs besoins les plus élémentaires plutôt que sur une véritable reconstruction de leur vie.
Outre le bilan humain, l'EIIL a détruit environ 80 pour cent des infrastructures publiques et 70 pour cent des habitations civiles dans la ville de Sinjar et ses environs. Environ 85 pour cent de la population de Sinjar avait des moyens de subsistance agricoles avant 2014, et les combattants de l'EIIL ont anéanti les ressources naturelles de la région, saboté ses canaux d'irrigation et ses puits, volé ou détruit les équipements agricoles et rasé ses terres agricoles.
« En coopération avec des organisations de la société civile, des partenaires des Nations Unies et des gouvernements et un grand nombre de gouvernements donateurs, l'OIM s'efforce de soutenir la communauté yézidie depuis 2014 », déclare Giorgi Gigauri, chef de mission de l'OIM en Iraq. « Le mandat de l'OIM suppose non seulement d’agir pour répondre aux besoins urgents et immédiats des survivants, mais aussi de travailler en même temps à des solutions durables - comme en témoigne notre soutien à l'élaboration et maintenant à la mise en œuvre de la loi historique sur les survivants yézidis.
Adoptée par le Conseil des représentants iraquien en mars 2021, la loi reconnaît officiellement les actes de génocide perpétrés par l’EIIL contre les Yézidis et d'autres groupes minoritaires et établit un cadre pour la fourniture d'un soutien financier et d'autres formes de réparations aux survivants. Le gouvernement iraquien continue de soutenir la communauté yézidie par le biais de la nouvelle Direction générale des affaires des survivants, qui est chargée de faire appliquer la loi et de veiller à ce que les réparations parviennent aux survivants. Grâce à la coopération intergouvernementale et à la collaboration avec des partenaires locaux et internationaux, la Direction approche maintenant rapidement du lancement du processus d'enregistrement des réparations.
Les exécutions de masse, les conversions forcées, les enlèvements et l'asservissement, les violences sexuelles systématiques et autres actes odieux perpétrés par l’EIIL reflètent un effort génocidaire pour détruire cette minorité ethno-religieuse historiquement persécutée. Plus de 2 700 personnes sont toujours portées disparues ; on sait que certaines sont détenues de l'EIIL, tandis que l'endroit où se trouvent les autres est incertain. Les survivants - notamment les Yézidis, mais aussi les membres des minorités shabak, turkmène et chrétienne - ne peuvent pas faire le deuil des membres de leur famille, de leurs amis et de leurs voisins disparus, dont beaucoup reposent dans des fosses communes et non identifiées qui attendent toujours d'être exhumées huit ans plus tard.
« L'ampleur des atrocités commises contre la communauté yézidie est telle qu'elle aura un impact sur les générations à venir. Le gouvernement iraquien et la communauté internationale doivent créer les conditions qui garantiront aux Yézidis que de telles atrocités ne se reproduiront pas et les aideront à guérir et à reconstruire leur vie », déclare Sandra Orlovic, responsable des réparations pour l'OIM en Iraq.
La communauté internationale doit investir davantage dans le renforcement des capacités aux niveaux national et local pour mieux aider les Yézidis, les Shabaks, les Turkmènes et les chrétiens à reconstruire leur vie.
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Pour plus d'informations, veuillez contacter l'Unité de l’information publique de l'OIM en Iraq, iraqpublicinfo@iom.int