Communiqué
Global

Repenser la réintégration des victimes de traite au Myanmar

Myanmar – Chaque année, environ 300 victimes de traite birmanes reçoivent une aide pour rentrer chez elles par le biais de projets entre gouvernements. Lorsqu’elles retournent au Myanmar, elles ont souvent du mal à se réintégrer dans leurs communautés, en raison notamment des expériences qu’elles ont vécues à l’étranger.

Cette semaine, la mission de l’OIM au Myanmar a organisé un atelier national avec les organisations de la société civile pour explorer leur rôle dans la mise à disposition de services sociaux aux victimes de traite. Plus de 30 ONG, alliances, organisations religieuses, fondations locales et réseaux birmans se sont réunis lors de cet événement de deux jours à Yangon, afin de réfléchir sur comment atteindre et aider les survivants de traite, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes.

Dans son discours d’ouverture de l’atelier, Kieran Gorman-Best, chef de mission de l’OIM a déclaré : « Le Myanmar a fait des progrès considérables dans l’expansion de l’aide aux victimes de traite, notamment grâce à l’ouverture de plusieurs abris consacrés aux victimes de retour. Il est toutefois possible d’intensifier l’aide aux victimes une fois rentrées chez elles. En partenariat avec les services du gouvernement, la société civile joue un rôle important dans le relèvement et la réhabilitation. »

L’atelier a été organisé dans le cadre d’un programme de lutte contre la traite mis en œuvre par l’OIM au Myanmar avec le soutien du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations du Département d’Etat américain. Le programme coopère étroitement avec l’Entité centrale du Myanmar pour l’élimination de la traite des personnes en vue de renforcer le cadre de protection des victimes de traite.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Maciej Pieczkowski
OIM Myanmar
Email: mpieczkowski@iom.int