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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Renforcement des capacités d’adaptation aux catastrophes des Philippines, l’un des pays du monde les plus exposés aux catastrophes
Philippines – L’OIM approfondit son action de secours et de reconstruction au lendemain de catastrophes naturelles aux Philippines, en organisant des ateliers intensifs de préparation aux situations d’urgence.
En enseignant les techniques de réponse aux situations d’urgence et de lutte contre la traite dans la province de Mindanao, particulièrement exposée aux catastrophes, le bureau extérieur de l’OIM aux Philippines espère renforcer les capacités d’adaptation du gouvernement local et régional.
Ces efforts sont déployés alors que des institutions des Nations Unies et des organisations humanitaires ont lancé un appel de fonds additionnels pour venir en aide aux familles touchées par le typhon Bopha qui a balayé l’île de Mindanao, dans le sud des Philippines, en décembre dernier. Bopha a laissé près d’un million de personnes sans abri et causé de nombreux décès et de multiples destructions.
Il s’agit de l’ouragan le plus meurtrier dans le monde en 2012. C’est aussi le plus puissant à avoir frappé le sud de Mindanao en plus de 100 ans, signifiant que le réchauffement mondial touche de nouvelles régions du pays.
Les Philippines, qui comptent 95 millions d’habitants, sont officiellement le troisième pays du monde le plus exposé aux catastrophes, après le Vanuatu et les Tonga. Cependant, selon des fonctionnaires des Nations Unies, elles arrivent en tête des pays à risques si l’on considère l’importance et la vulnérabilité de leur population et la fréquence des catastrophes naturelles auxquelles elles sont sujettes.
Un atelier de coordination et de gestion des camps de quatre jours a été organisé et facilité par l’OIM, du 24 au 27 janvier 2013, en collaboration avec le Département de la protection sociale et du développement. Parmi les questions abordées, il convient de citer la traite des êtres humains qui, selon toute probabilité, devrait s’intensifier en direction des victimes de la catastrophe sans abri et dans la misère.
« Il est important d’intégrer la lutte contre la traite dans la gestion des camps en raison de la vulnérabilité des communautés déplacées et dépourvues de moyens de subsistance et de logement, et de leur difficulté à trouver d’autres sources de revenus » estime Ricardo Casco, Chef de mission par intérim de l’OIM pour les Philippines, qui a participé à cet atelier.
L’atelier a réuni des agents du Département de la protection sociale et du développement des régions de Mindanao les plus exposées aux typhons, dont la région X (Nord), gravement touchée par le typhon Sendong (Washi) en 2011, ainsi que les régions XI (Sud) et Caraga, récemment frappées par le typhon Pablo (Bopha).
« Nous avons besoin d’ateliers comme celui ci, qui traitent en particulier de l’aménagement des sites. Ainsi, les équipes d’intervention sauront quelles installations devraient être là et en quel nombre, selon les normes humanitaires, qu’il s’agisse de latrines, de cabines de bain, de points d’eau ou d’espaces pour cuisiner », a déclaré Dulce Almeda, agente du Département de la protection sociale et du développement.
« Si on avait planifié l’évacuation et déterminé les lieux d’évacuation à l’avance, il aurait été moins compliqué de gérer les déplacements », a-t-elle poursuivi en faisant référence à la situation d’urgence survenue récemment.
L’atelier organisé à Davao, la capitale régionale, visait à renforcer la préparation et à améliorer les interventions. On espère qu’en faisant connaître les notions et principes de la gestion des camps aux principaux responsables gouvernementaux des interventions en cas d’urgence, les acteurs à l’échelon municipal, provincial et régional seront mieux préparés aux futures catastrophes.
L’atelier a permis aux régions fréquemment balayées par les typhons de transmettre leurs connaissances et bonnes pratiques aux secteurs jusque-là préservés de catastrophes naturelles d’une telle ampleur. En l’espace de douze mois, les typhons Bopha et Sendong ont frappé des zones qui n’avaient presque jamais connu un temps aussi violent, semant la mort, le chaos et la désolation dans la population.
Les participants à l’atelier se sont rendus dans des camps, où ils étaient invités à critiquer le travail de gestion. Un atelier sur la planification des sites a été organisé avec un site modèle, en vue d’inculquer les normes humanitaires relatives aux camps. Cela a vivement intéressé les participants, qui ont estimé qu’il s’agissait d’un bon modèle à suivre dans leurs régions respectives, pour la planification préalable aux déplacements.
Le bureau extérieur de l’OIM aux Philippines a également participé à un atelier sur les abris axé sur les mesures de réduction des risques de catastrophe en vue de « mieux reconstruire ». Il a surtout été question de la qualité des matériaux à utiliser pour que les maisons résistent mieux aux typhons.
La nouvelle version du plan d’action humanitaire lancé après le passage du typhon Bopha veut réunir 76 millions de dollars E. U., soit une hausse de 17 % par rapport aux 65 millions de dollars E. U. demandés le 10 décembre, au début de la catastrophe. Alors que l’OIM, d’autres organisations et le gouvernement cherchent à atteindre davantage de gens, l’ampleur de la tragédie apparaît de plus en plus clairement.
La violente tempête a affecté plus de 6,2 millions de personnes, fait plus d’un millier de victimes et déplacé au moins 800 000 personnes. Ce sont les provinces du Davao oriental et de la Vallée de Compostela qui ont le plus souffert ; trois villes côtières y ont été totalement rasées.
Grâce à ce nouveau plan, le Gouvernement et les organisations d’assistance pourront porter secours à près d’un million de personnes pendant la première moitié de l’année. Outre la fourniture d’une aide d’urgence, l’OIM et d’autres organisations prêtent main-forte au Gouvernement dans le renforcement des plans de préparation et d’intervention en cas de catastrophe, en organisant des événements tels que l’atelier de quatre jours sur la coordination et la gestion des camps et en tenant un registre des praticiens formés dans ce domaine. A ce jour, les efforts déployés ont apporté à des dizaines de milliers de personnes une aide alimentaire, des abris, de l’eau et du matériel d’hygiène. Beaucoup de familles ont aussi participé à des programmes qui leur permettent de gagner de l’argent en aidant à reconstruire leur communauté.
Selon une étude de la Banque asiatique de développement (BAsD), l’économie des Philippines est exposée aux catastrophes naturelles dans une proportion de 85,2 % environ. Plus de la moitié du territoire national est économiquement menacée par divers dangers, dont les inondations, les typhons et les tremblements de terre, d’après le rapport publié l’an dernier par la BAsD sur les plans d’action face aux catastrophes naturelles et aux risques de catastrophes.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Christie Bacal
OIM Philippines
Tél. : +63 2230 1750
Courriel :cbacal@iom.int