Communiqué
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Rencontre organisée par l’OIM et le HCR sur le défi représentée par la migration composite

Mozambique - L’OIM et le HCR ont organisé, hier, une réunion avec des acteurs clés afin de débattre de la réponse nationale à apporter aux problèmes de migrations composites au Mozambique. La réunion faisait partie des préparatifs de la conférence du Dialogue régional sur les migrations en Afrique australe (MIDSA), qui sera centrée sur les flux de migration composite et irrégulière.

Lors de la réunion, financée par le Bureau de la population, des migrations et des réfugiés (PRM) du Département d’Etat américain, des acteurs gouvernementaux, non-gouvernementaux et des partenaires des Nations Unies se sont réunis pour évaluer l’avancement de la mise en œuvre du plan d’action régional élaboré par les Etats membres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) à Dar-es-Salaam en 2010.

La réunion a été ouverte par Maria Lavinia M. Hamede, Directrice nationale adjointe du Département mozambicain de l’immigration, qui a mis en évidence la tendance croissante de la circulation des personnes dans le monde, en particulier le long des couloirs de transport entre le Mozambique et l’Afrique du Sud. Dans le même temps, la croissance économique rapide du Mozambique attire un grand nombre de travailleurs migrants réguliers et irréguliers, a-t-elle fait remarquer.

Stuart Simpson, chef de mission de l’OIM au Mozambique, a déclaré qu’il était primordial que la réponse aux migrations composites soit motivée par les problématiques de droits de l’homme, de sécurité et de dignité des migrants.

« Les responsables de première ligne doivent travailler de manière plus coordonnée lorsqu’ils filtrent les nouveaux arrivants et doivent s’assurer qu’ils aient accès aux procédures régulières d’immigration et à une aide si nécessaire », a-t-il déclaré.

Une étude menée en 2012-2013 a révélé que les migrants passaient par le Mozambique pour tenter d’atteindre l’Afrique du Sud. Il s’agissait principalement de réfugiés et de migrants économiques venus de la corne de l’Afrique, notamment des Ethiopiens et des Somaliens, et originaires de la République démocratique du Congo.

L’étude a révélé que les migrants passant par le Mozambique étaient confrontés à des risques sanitaires majeurs, d’agressions physiques, de détention et de conditions insalubres dans plusieurs cellules de postes de police, qui ont coûté la vie à au moins un migrant en 2012.

Les participants ont accepté d’œuvrer en vue d’une réponse régionale coordonnée qui profiterait à la fois à la société et aux migrants et qui respecterait la dignité des migrants et leur contribution au développement. Le gouvernement du Mozambique rapportera les questions soulevées lors du débat au MIDSA, qui aura lieu au Malawi, du 30 juin au 2 juillet.

Pour plus de plus amples informations, veuillez contacter

Stuart Simpson
OIM Mozambique
Email : ssimpson@iom.int