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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Regards sur les femmes, le changement climatique et la migration au Tadjikistan
Douchanbé - Tandis que les pays du monde se réunissent à l’occasion du Sommet Action Climat des Nations Unies à New York, l’OIM au Tadjikistan lance un nouveau projet majeur sur le changement climatique, l’égalité homme-femme et la migration.
La nation montagneuse d’Asie centrale est hautement vulnérable aux catastrophes, qui sont aggravées par la dégradation de l’environnement, les fluctuations du climat et qui impacte l’économie de façon négative.
Au fil des années, la migration est devenue une stratégie d’adaptation pour de nombreuses personnes, car des dizaines de milliers de personnes, dont la plupart sont des hommes, cherchent du travail dans les pays voisins et plus loin. Les femmes sont donc confrontées à de nouvelles difficultés, notamment aux impacts négatifs des catastrophes comme la sécheresse croissante et les inondations dans leurs foyers et leurs communautés.
« Il s’agit de plus que de seulement protéger l’environnement », a expliqué Cristina Gheorghe Tranca, chef de mission de l’OIM au Tadjikistan, à la veille d’une table ronde organisée, jeudi, par l’OIM et le gouvernement tadjike, à Douchanbé, la capitale. « Nous devons mettre la priorité sur le soutien technique aux femmes restées au pays. Il peut s’agir d’information sur les services financiers et l’action climatique, l’amélioration de l’inclusion financière des femmes, l’élaboration d’une formation tenant compte de l’égalité des sexes et des services d’extension. Cela permettrait de mieux préparer les familles à gérer les risques de sécheresse, d’inondations et d’autres risques. »
La réunion est co-organisée par le Comité pour la protection de l’environnement et le Ministère du travail, de la migration et de l’emploi de la population, et comprend des agences gouvernementales, des organisations internationales, la société civile et le milieu universitaire.
L’OIM saisira l’occasion pour lancer sa nouvelle initiative visant à comprendre le lien entre migration, égalité des sexes, changements climatiques et agriculture au Tadjikistan. La nouvelle initiative vise à garantir l’intégration de la migration dans les politiques et programmes de changements climatiques et vice-versa, et à évaluer l’efficacité des interventions de renforcement de capacités pour les femmes restées au pays, afin de soutenir l’adaptation dans les familles qui reçoivent des envois de fonds. Ce programme de deux ans est financé par le Fonds de l’OIM pour le développement à concurrence de 200 000 dollars.
« Nous reconnaissons la nécessité d’intensifier les efforts nationaux, régionaux et internationaux pour relever les défis et tirer profit des opportunités associées à la mobilité humaine qui proviennent des impacts des chocs et facteurs environnementaux », a déclaré Cristina Tranca. « Notre projet nous fera participer au travail de politique, de sensibilisation, de recherche, de renforcement de capacités et aux activités opérationnelles sur ce thème avec le gouvernement du Tadjikistan, les partenaires internationaux et les agences nationales. »
Le projet contribuera à la réalisation de la Stratégie nationale d’adaptation au changement climatique du Tadjikistan.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Cristina Gheorghe Tranca, Tel. +992 48 701 02 22, email : cgheorghe1@iom.int