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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Réfugiés et habitants locaux se préparent ensemble à la mousson dans les camps de Cox’s Bazar
Bangladesh - Les réfugiés rohingyas et les habitants locaux à Teknaf, sous-district de Cox’s Bazar, s’activent pour se préparer aux pluies de la mousson qui pourrait commencer dès cette semaine. L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, contribue aux efforts de préparation des camps, qui, bien que plus petits que les installations de Kutupalong et de Balukali dans le sous-district d’Ukhiya, sont confrontés à des menaces similaires d’inondations et de glissements de terrain.
A ce jour, l’OIM a contribué à 24 projets à impact rapide à Teknaf, sous l’égide de 20 comités de développement - des plateformes communautaires, chacune composée de six réfugiés et cinq habitants locaux. Les projets comprennent la construction de ponts, de routes d’accès, d’escaliers, de canalisations et des travaux des protection des pentes qui permettront aux communautés de mieux surmonter la mousson.
Les projets sont principalement situés dans les camps densément peuplés d’Unchiprang, de Leda, de Nayapara et de Shamlapur. Plus de 21 310 personnes vivent à Unchiprang, 9 320 à Leda, 24 790 à Nayapara et 22 700 à Shamlapur. En tout, quelque 250 000 réfugiés rohingyas vivent dans les principaux camps d’Ukhiya.
« Actuellement, le problème le plus pressant à la fois pour les réfugiés rohingyas et pour les populations locales est de se protéger de la pluie », a déclaré Maulavi Shaker, 35 ans, membre rohingya d’un des comités de Teknaf. « Nous œuvrons dans ce sens, en construisant des routes et des ponts pour que notre zone ne soit pas coupée du monde en cas d’inondation », a-t-il ajouté.
« La plupart des réfugiés à Teknaf vivent dans des abris construits avec des bâches en plastique et du bambou, qui sont très vulnérables pendant la mousson », a déclaré Mohammad Helal Uddin, 35 ans, autre membre d’un comité de Teknaf.
L’OIM et ses organismes partenaires reconnaissent les risques auxquels sont exposés ces structures fragiles en cas de vent fort et de pluie battante et s’activent pour protéger ces abris. A Teknaf, plus de 15 000 abris - accueillant 78 000 personnes - ont été identifiés comme nécessitant des améliorations, notamment des matériaux comme des bâches en plastique, des piquets et des câbles. L’OIM cible elle-même 13 204 abris dans lesquels vivent 66 020 réfugiés.
« Les comités de développement aident nos équipes à identifier des travailleurs et organisent des programmes de travail contre rémunération afin de s’assurer que les familles vivant dans des zones sujettes aux inondations et aux glissements de terrains bénéficient de travaux de remblayage pour surélever leurs parcelles. Nous construisons également des canalisations pour protéger les abris des écoulements, des digues pour prévenir les raz-de-marée et effectuons un certain nombre de travaux de protection des pentes », a déclaré Rafael Abis, coordonnateur de la zone de gestion du site de l’OIM. « Les comités de développement aideront également l’OIM en cas d’évacuation, en particulier si elle concerne ceux qui ne peuvent pas évacuer seuls », a-t-il ajouté.
L’OIM a également aidé les comités à établir des sous-comités de jeunes pour la sûreté et la sécurité au sein de chaque comité, afin de faire face aux situations d’urgence potentielles comme les crues soudaines, les glissements de terrain, les incendies ou les conflits. Les membres des sous-comités ont été formés à renforcer la capacité d’intervention de leurs communautés respectives.
« Malgré toutes les difficultés qu’engendre l’afflux de Rohingyas à Cox’s Bazar, les communautés réfugiées et locales entretiennent une relation harmonieuse tout au long de cette crise », a déclaré John McCue, coordonnateur principal des opérations de l’OIM à Cox’s Bazar. « Des représentants des deux communautés se sont rassemblés pour identifier les besoins et des solutions communes. Les routes et les ponts qu’ils ont construits pour fournir un accès, en particulier pendant la saison des pluies, est un exemple significatif d’harmonie dans cette région sujette aux catastrophes », a-t-il ajouté.
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM à Cox’s Bazar :
Fiona MacGregor, Email : fmacgregor@iom.int, Tel : +880 173 333 5221
Shirin Akhter, Email : sakhter@iom.int, Tel : +880 341 52195