Réduire à travers le monde les
vulnérabilités croissantes des communautés
face aux catastrophes naturelles apparaîtra comme crucial
pour faire face à de nombreux problèmes de mouvements
de population occasionnés par l'arrivée soudaine de
catastrophes naturelles, déclare l'OIM avant la Plate-forme
mondiale de prévention des catastrophes naturelles, qui aura
lieu à Genève du 16 au 19 juin.

La Plate-forme mondiale de la Stratégie Internationale de
Prévention des Catastrophes naturelles (SIPC) des Nations
Unies réunira les représentants des gouvernements,
les organisations inter et non gouvernementales, les institutions
financières, le secteur privé, la
société civile et le milieu universitaire. Lors de
cette plate-forme, l'OIM fera une déclaration aux
participants, en mettant l'accent sur le besoin d'initier un effort
global rapide de concertation et d'unification afin de
réduire les vulnérabilités des personnes aux
catastrophes naturelles et de renforcer la résistance des
communautés à ces catastrophes.

Ce combat est particulièrement important aujourd'hui car
le changement climatique et la dégradation de
l'environnement ont déjà des conséquences sur
la mobilité humaine. Une nouvelle étude menée
par le Centre de contrôle des déplacements internes du
Conseil Norvégien pour les Réfugiés (NRC) et
par le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA)
montre que pour l'année 2008 seulement, plus de 20 millions
de personnes ont été déplacées en
raison de l'arrivée soudaine de catastrophes naturelles
liées au réchauffement climatique.

Aujourd'hui, la moitié de la population mondiale vit dans
des zones urbaines pour la première fois dans l'histoire de
l'humanité. Cette tendance représente une
préoccupation majeure dans le monde. Cette urbanisation
massive incontrôlée, en partie alimentée par
l'exode des populations rurales qui s'éloignent des
écosystèmes en déclin, augmente à son
tour les risques pour la santé publique, la
sécurité alimentaire, la perte de moyens de
subsistance et la dégradation de l'environnement, et met en
péril le développement et la sécurité
des être humains.

L'Organisation réitérera son engagement lors de la
Plate-forme mondiale afin de soutenir les gouvernements en les
orientant vers une meilleure gestion des mouvements de population
dans le continuum de la migration volontaire à la migration
forcée causée par les catastrophes naturelles. L'OIM
se battra également pour la reconnaissance des
conséquences humanitaires de la dégradation de
l'environnement  dans un accord qui succèdera au
protocole de Kyoto et qui sera signé à Copenhague en
Décembre 2009.

La délégation de l'OIM à la Plate-forme
mondiale sera composée de personnel qui travaille sur des
programmes qui concernent directement la dégradation de
l'environnement et le changement climatique, ainsi que leurs
impacts sur la migration et les déplacements en Afrique et
en Asie.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Jean-Philippe Chauzy

OIM Genève

Tél. +41 22 717 9361/+41 79 285 4366

E-mail: "mailto:pchauzy@iom.int" target="_blank" title=
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