Communiqué
Global

Recrudescence des tensions parmi les migrants fuyant la Libye et qui attendent d'être évacués

Les tensions et la colère montent parmi les milliers de
migrants bloqués aux frontières libyennes avec la
Tunisie et l'Egypte et prêts à tout pour être
rapatriés chez eux.

Plus de 22 000 migrants se trouvent soit à Ras Adjir,
à la frontière entre la Libye et la Tunisie ou
à Saloum, à la frontière entre la Libye et
l'Egypte, où ils attendent leur évacuation avec
impatience. Des milliers de migrants se trouvent dans les zones
frontalières depuis plusieurs jours, où les
températures nocturnes glaciales, les conditions d'abri et
d'hygiène difficiles et le traumatisme du vol depuis la
Libye se font ressentir.

Bien que l'OIM et ses partenaires, dont de nombreux
gouvernements et le HCR, aient jusqu'ici aidé près de
30 000 migrants à rentrer chez eux et que 4 100 devraient
être évacués aujourd'hui, 15 mars, il y a peu
d'avancement dans la réduction du nombre considérable
de migrants à la frontière, à moins que
d'importants fonds soient fournis rapidement.

« Lundi, l'OIM a évacué près de 4 000
migrants vers le Bangladesh, le Mali, le Soudan et d'autres pays.
Toutefois, la nuit d'avant, 7 580 personnes avaient fui la Libye.
Le calcul est vite fait. Les évacuations doivent
s'intensifier considérablement afin de gérer le flux
de personnes qui ne cessera pas d'augmenter dans un avenir proche
», déclare Mohammed Abdiker, Directeur des
opérations de l'OIM.

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« Nous souhaiterions évacuer 6 000 personnes par
jour. Mais pour cela, l'OIM a besoin d'un financement
conséquent et rapide de la part de donateurs. Nous sommes en
effet conscients de l'existence d'un nombre de plus en plus
important de migrants nécessitant une aide, à la fois
à l'intérieur et en dehors de la Libye »,
ajoute t-il.

Le gouvernement ghanéen a fait remarquer à l'OIM
qu'un groupe de 800 Ghanéens avaient été
forcés à quitter leurs logements pour investir les
plages de la ville libyenne de Misrata. Les migrants auraient
reçu l'ordre de quitter le pays dans les deux jours.

Cependant, l'appel de  fonds de l'OIM de 49,2 millions de
dollars n'a été financé qu'à hauteur de
48% grâce aux dons des gouvernements australien, autrichien,
irlandais, italien, japonais, suisse, britannique et
américain ainsi qu'à l'aide du Bureau de l'aide
humanitaire et de la protection civile (ECHO) de la Commission
européenne et du Fonds central des Nations Unies pour les
interventions d'urgence (CERF).

Aussi, l'Organisation ne dispose de fonds suffisants pour
poursuivre les évacuations que pour quelques jours.

Plus de 285 000 personnes on traversé la frontière
tunisienne, égyptienne, nigérienne et
algérienne depuis le début de la crise. Une
équipe des Nations Unies à Tripoli a rapporté
avoir vu de nombreux migrants installés dans des camps de
fortune à l'extérieur de l'aéroport, ainsi que
des camions chargés de migrants principalement africains en
route vers la frontière tunisienne.

L'augmentation du nombre d'Africains atteignant les
frontières Libyennes ces derniers jours est un
progrès. L'OIM avait eu des inquiétudes dans les
premières semaines de la crise quant au faible nombre de
migrants africains qui parvenaient aux frontières,
étant donné qu'ils étaient pris pour cible
à l'intérieur du pays.

Derrière les migrants bangladeshis, les Ghanéens
représentent désormais le deuxième plus
important groupe de migrants nécessitant une aide, suivis
des Maliens et des Soudanais.

Les évacuations de mardi seront centrées sur
l'aide aux Ghanéens et aux Maliens, ainsi qu'aux
Bangladeshis.

L'OIM œuvre également en vue d'aider plus de 800
migrants sénégalais, mauritaniens et bangladeshis
bloqués à la frontière entre la Libye et
l'Algérie, dont une majorité se trouve à Ain
Amenas, ville située à environ 1 000 km au sud-est
d'Alger.

Depuis le début de la crise, près de 9 100
migrants ont fui vers l'Algérie, et 2 770 d'entre eux ont
été évacués avec l'aide du gouvernement
algérien.

Pour plus d'informations, veuillez contacter :

A Ras Adjir/Djerba, Tunisie,

Jumbe Omari Jumbe

Tel: +41 79 812 7734

E-mail: "mailto:jjumbe@iom.int">jjumbe@iom.int

A Genève, Suisse,

Jemini Pandya

Tel: +41 22 717 9486

       +41 79 217 3374

E-mail: "mailto:jpandya@iom.int">jpandya@iom.int

ou

Jean Philippe Chauzy

Tel: + 41 79 285 4366

E-mail: "mailto:jpchauzy@iom.int">jpchauzy@iom.int