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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Rapport sur la protection des « migrants environnementaux » en Asie et dans le Pacifique
Thaïlande - L’Organisation internationale pour les migrations et l’Institut des politiques migratoires ont publié, hier, un rapport conjoint intitulé « Droits de l’homme, changements climatiques, dégradation de l’environnement et migrations : un nouveau paradigme. »
Le rapport est le huitième d’une série de publications et a été présenté lors d’une réunion à Bangkok, en Thaïlande. Il reflète les changements climatiques spécifiques et les défis migratoires auxquels sont confrontées l’Asie et la région Pacifique.
Les pays vulnérables aux changements climatiques tels que le Bangladesh et les états insulaires de faible élévation tels que les Maldives et Kiribati, ont clairement exprimé la nécessité d’une meilleure protection juridique pour leurs populations, susceptibles d’être contraintes à se déplacer dans les prochaines années. La région Asie-Pacifique est également exposée à un nombre croissant d’évènements météorologiques extrêmes comme le typhon Haiyan qui a frappé les Philippines en novembre dernier.
Le lancement a été suivi par des représentants de la communauté internationale, des universités et des organisations de la société civile. Edgar Badajos, Ministre et Consul-général de l’ambassade des Philippines en Thaïlande et Thomas Vargas, haut conseiller régional du HCR sur la protection à Bangkok, se sont également exprimés.
« Etant donné que les changements climatiques et la dégradation de l’environnement devraient déplacer des millions de personnes dans les prochaines années, la définition du déplacement interne doit être élargie pour inclure les changement climatiques », a fait remarquer M. Badajos, lors du débat sur l’exposition fréquente des Philippines aux catastrophes naturelles et sur les effets dévastateurs pour la population locale.
« Il est de plus en plus admis sur le plan international que les changements climatiques influenceront la mobilité humaine et il est clairement nécessaire de mieux comprendre ce phénomène afin de garantir la protection de cette nouvelle population vulnérable », a déclaré Rabab Fatima, co-auteure du rapport et Conseillère régionale de l’OIM sur les changements climatiques et les migrations
Le rapport souligne la nécessité de prendre en compte ce défi émergent en particulier dans la région Asie-Pacifique hautement vulnérable, en recherchant une approche intégrée aux changements climatiques qui inclut des stratégies axées sur les droits de l’homme.
La publication évalue le cadre actuel des droits de l’homme, identifie les lacunes du cadre juridique et de sa mise en œuvre et réexamine les différentes possibilités qui s’offrent à la communauté internationale.
L’une des lacunes de la réponse au niveau mondial est l’absence de consensus sur la manière de définir ce groupe, ce qui limite la reconnaissance et l’aide, fait observer le rapport. L’OIM propose l’appellation provisoire de « migrants environnementaux », qui englobe les situations potentielles de migration forcée et volontaire, à court et à long terme, interne et internationale.
Enfin, la publication émet des recommandations sur comment renforcer l’approche de loi non contraignante (soft law) en tant qu’étape intérimaire avant de trouver un consensus sur un cadre contraignant potentiel visant à protéger les droits de ces migrants environnementaux.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Rabab Fatima
Email: rfatima@iom.int