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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Rapport mensuel sur la situation dans la Méditerranée : 7 168 arrivées de migrants ; 77 décès
Genève – Selon l’OIM, 7 168 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par la mer cinq semaines après le début de la nouvelle année, soit une hausse d’environ 3 pour cent par rapport aux 6 932 arrivées recensées pendant la même période l’an dernier. Près de la moitié de toutes les arrivées ont été enregistrées en Grèce, destination la plus prisée l’an dernier.
Le nombre de décès enregistré le long des trois itinéraires méditerranéens en date du 2 février s’élève à 77 hommes, femmes et enfants - dont 63 dans les eaux au large de la Grèce et de la Turquie. En 2019, pendant cette même période, 216 migrants ou réfugiés au total avaient péri en tentant de traverser la Méditerranée. Seuls deux de ces décès se sont produits dans la Méditerranée orientale (voir tableau ci-dessous).
L’OIM en Grèce a signalé jeudi (6 février) que depuis vendredi dernier, les garde-côtes helléniques (HCG) ont participé à six opérations de recherche et de sauvetage au large des îles de Lesbos, de Samos, de Kos, de Farmakonisi et du port d’Alexandroúpoli. Les HCG ont secouru 227 migrants au total, portant à 3 352 le nombre total d’arrivées de migrants irréguliers par la mer en Grèce cette année.
Cinq semaines après le début de la nouvelle année, le nombre d’arrivées par la mer avoisine les 96 hommes, femmes et enfants chaque jour, atteignant presque le nombre total d’arrivées enregistrées pendant les deux premiers mois de 2019 (3 628).
Projet sur les migrants disparus
En 2020, pour la septième année consécutive, l’OIM s’efforce d’enregistrer les décès le long des itinéraires migratoires à travers le monde grâce à son Projet sur les migrants disparus.
Depuis début 2014, le projet a enregistré 35 381 décès, dont 187 en date du 6 février 2020. Compte tenu des difficultés à recueillir des informations sur les personnes qui meurent pendant la migration et sur les circonstances de leur décès, le nombre de pertes humaines est probablement bien plus élevé. Les chiffres du Projet sur les migrants disparus ne doivent être considérés que comme un indicateur des risques associés à la migration, et non comme représentatif du nombre réel de décès à travers le temps et le globe.
Pendant le premier mois de 2020, 175 personnes ont perdu la vie en migrant à travers le monde. La région la plus meurtrière du monde continue d’être le bassin de la mer Méditerranée, où au moins 75 personnes ont péri ou disparu en janvier, dont la plupart dans des noyades au large de la Grèce. Peu d’informations sont disponibles sur les identités des disparus mais les données indiquent que la majorité d’entre eux provenaient de Syrie, d’Afghanistan et d’Iraq.
Le long de la Méditerranée centrale, au moins 6 personnes ont perdu la vie alors qu’elles tentaient de quitter la Libye par la mer. Dans la Méditerranée occidentale, 6 décès ont été enregistrés depuis le début de l’année. Trois décès ont été recensés le long de l’itinéraire dangereux passant par la mer d’Alborán, tandis que deux décès ont été enregistrés le long de l’itinéraire reliant la côte ouest de l’Algérie à l’Espagne, et un dans le Détroit de Gibraltar.
Toujours sur le chemin vers l’Espagne, deux décès ont été enregistrés le long de l’itinéraire maritime reliant l’Afrique de l’Ouest aux Iles Canaries. Parmi eux se trouvait un nouveau-né dont la mère avait donné naissance à l’intérieur d’un bateau au large des côtes de Lanzarote. La mère n’a pas pu assister aux obsèques de son enfant, qui ont eu lieu le 1er février, sur la même île où le bateau était arrivé. La mère avait déjà été évacuée vers une autre île à environ 200 km.
Ailleurs dans le monde, plusieurs décès ont été recensés par l’équipe du Projet sur les migrants disparus dans les Amériques, en Europe et en Asie du Sud-Est.
Au moins 30 personnes sont mortes en migrant en Asie du Sud-Est en janvier. Seulement trois jours après la nouvelle année, une collision entre un bus et une voiture à la frontière entre le Myanmar et la Thaïlande a fait 20 morts et plus de 30 blessés. Les passagers du bus étaient des travailleurs migrants du Myanmar se rendant en Thaïlande pour travailler. Le 23 janvier, 10 personnes se sont noyées lorsque l’embarcation à bord de laquelle elles tentaient d’atteindre la Malaisie a chaviré au large de la province indonésienne de Riau.
Le continent européen continue d’être dangereux pour les migrants : quatre décès y ont été enregistrés en janvier. Un homme est tombé d’une falaise alors qu’il randonnait le long de l’itinéraire entre la Slovénie et l’Italie. Un homme syrien a été percuté par un train alors qu’il marchait le long des voies ferrées reliant Thessalonique à Idoméni, en Grèce. Un garçon de 14 ans est tombé du train d’atterrissage d’un avion qui se posait à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Il venait de Côte-d’Ivoire.
Dans les Amériques, 61 personnes auraient perdu la vie en traversant des déserts, des rivières et des terres isolées le long de différents itinéraires migratoires pendant le premier mois de 2020. Dans les Caraïbes, une embarcation a chaviré au large de l’île de Ragged dans les Bahamas, mi-janvier. Quatre personnes sont mortes et 35 seraient portées disparues, tous des ressortissants haïtiens.
A la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, 11 personnes ont perdu la vie au mois de janvier, tandis que six personnes sont mortes en transit par le Mexique, notamment un Hondurien de 31 ans qui tentait de traverser le Rio Grande séparant l’Etat mexicain de Coahuila et le Texas, et qui s’est noyé sous les yeux de son frère, avec qui il avait commencé son périple depuis Tegucigalpa.
Deux personnes ont perdu la vie en Amérique du Sud dans le contexte du déplacement vénézuélien. Parmi elles se trouvait un Vénézuélien de 24 ans en route vers le Chili, où sa femme, enceinte de leur premier enfant, l’attendait.
Les données de l’OIM sur les migrants disparus sont recueillies par le personnel de l’OIM basé à son Centre mondial d’analyse des données sur la migration mais proviennent de sources diverses, dont certaines ne sont pas officielles. Pour en savoir plus sur la manière dont sont recueillies les données sur les décès et disparitions de migrants, cliquez ici.
Le rapport intitulé Fatal Journeys Volume 4, publié le 28 juin 2019, comprend un aperçu des données du Projet sur les migrants disparus sur cinq ans (2014-2018) et une actualisation sur ce que l’on sait des décès pendant la migration en 2019.
Pour consulter les dernières informations sur les arrivées et décès de migrants dans la Méditerranée, cliquez ici. Pour en savoir plus sur le Projet sur les migrants disparus, cliquez ici.
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