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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Quarante-huit pays africains élargissent la Déclaration historique de Kampala sur les changements climatiques et la mobilité humaine
Nairobi – Quarante-huit pays africains ont exprimé leur engagement à relever les défis des changements climatiques et de la mobilité humaine en Afrique, ainsi qu'à tirer parti de ses possibilités pour le développement durable, par le biais de la Déclaration ministérielle de Kampala sur la migration, l'environnement et le changement climatique (KDMECC). Cet engagement a été pris lors de la conférence des États sur l'expansion continentale de la Déclaration ministérielle.
L'Afrique est l'un des continents les plus vulnérables aux effets des changements climatiques. La fréquence et l'intensité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes résultant des changements climatiques ont des conséquences directes sur les migrations. Rien que l'année dernière, plus de 7,5 millions de nouveaux déplacements internes dus à des catastrophes ont été enregistrés sur le continent (IDMC, Rapport mondial sur le déplacement interne 2023). Si aucune mesure n'est prise, jusqu'à 105 millions de personnes pourraient devenir des migrants internes à l’intérieur du continent.
« La nécessité d'aborder la mobilité humaine dans le contexte des changements climatiques et environnementaux gagne en importance et en urgence au niveau mondial », explique Mohammed Abdiker, directeur régional de l'OIM pour l'Afrique de l'Est et la Corne de l'Afrique.
« La Déclaration ministérielle de Kampala sur la migration, l'environnement et le changement climatique nous donne l'occasion sans précédent de soutenir les priorités des États membres pour relever les défis tout en tirant parti de la migration pour le développement durable ».
Initialement signée et adoptée en juillet 2022 par 15 États africains à Kampala, en Ouganda, la Déclaration aborde le lien entre la mobilité humaine et les changements climatiques dans l'ensemble de l'Afrique. La Déclaration est le premier cadre global et orienté vers l'action, piloté par les États membres, qui vise à aborder la mobilité induite par le climat de manière pratique et efficace.
La coopération est au cœur de la Déclaration de Kampala. Le renforcement de la coopération régionale et continentale permet aux États d'offrir des solutions concrètes aux personnes qui se trouvent en première ligne de la crise climatique. En outre, des efforts considérables ont été déployés pour faire entendre la voix de la jeunesse africaine, qui a transmis les messages clés de la « Déclaration continentale de la jeunesse » qu'elle avait élaborée la semaine dernière à Nairobi, lors du Forum sur l'engagement de la jeunesse.
« La KDMECC-AFRICA veillera à ce que toutes les voix, y compris celles des jeunes, des femmes et des personnes en situation de vulnérabilité, soient la priorité de la déclaration élargie », a déclaré S.E. Mme Rebecca Amuge Otengo, Ambassadrice de l'Ouganda en Éthiopie.
La conférence, organisée conjointement par les gouvernements du Kenya et de l'Ouganda avec le soutien de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), a également permis aux États africains d'élaborer une position commune en vue du Sommet africain sur le climat et de la Conférence des Parties (COP 28).
La KDMECC-AFRICA devrait être signé par les États membres lors du Sommet africain sur le climat qui se tiendra à Nairobi le 4 septembre 2023.
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Pour plus d'informations et pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter :
À Nairobi : Yvonne Ndege, ronairobimcu@iom.int
A Genève : Chloé Lavau, clavau@iom.int