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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Protégeant les plus vulnérables de la violence, l’OIM aide 57 Malawites à rentrer d’Afrique du Sud
Lilongwe - La terreur et la peur étaient réelles, les dégâts, dévastateurs et la réponse, rapide et efficace. La semaine dernière, pendant trois jours, en collaboration avec les gouvernements du Malawi et de l’Afrique du Sud, le personnel de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) basé en Afrique du Sud a aidé 57 Malawites à rentrer chez eux volontairement, suite à un regain de violence autour de Durban, au KwaZulu-Natal.
Une aide a été fournie à ces migrants vulnérables dans le cadre d’un projet financé par l’Union européenne intitulé « Pilot Action on Voluntary Return and Sustainable Community-Based Reintegration ». D’après les médias et plusieurs ONG de défense des droits de l’homme, des migrants d’autres nationalités - notamment congolaise, burundaise et tanzanienne - ont également été ciblés par des groupes xénophobes, subissant des blessures, des vols et des dégâts à leurs propriétés.
« Ma maison a été cambriolée, j’ai été frappé et dépouillé de tous mes biens », a confié Martin aux médias malawites en arrivant à l’aéroport international de Kamuzu, à Lilongwe.
Les violences à Durban ont provoqué le déplacement d’environ 200 ressortissants malawites. Parmi eux, 105 Malawites ont exprimé leur souhait de rentrer au Malawi. Plus tard, après avoir remarqué que la violence diminuait, environ la moitié d’entre eux ont décidé de retourner chez eux à Durban.
« Ce soutient étend notre engagement global à fournir une aide humanitaire aux migrants dans le besoin, y compris les réfugiés et les déplacés internes. La situation à Durban a exposé les migrants à la violence et nous, en tant qu’agence des Nations Unies, avons pris l’initiative de proposer une solution à ceux qui ne se sentaient plus en sécurité et qui souhaitaient donc retourner au Malawi », a déclaré Lily Sanya, chef de mission de l’OIM en Afrique du Sud.
Pendant qu’ils étaient encore en Afrique du Sud, les migrants de retour ont reçu des conseils pour les aider à prendre des décisions éclairées sur leur retour et à obtenir des documents de voyage en collaboration avec leurs ambassades et consulats respectifs en Afrique du Sud. L’OIM a également aidé à réserver et à payer les billets d’avion et a proposé une aide au transit à l’intérieur de l’Afrique du Sud aux rapatriés vivant hors de Johannesburg.
L’OIM a aidé les rapatriés en petits groupes. Le premier groupe de 19 migrants (18 hommes et une femme) est parti il y a un peu plus d’une semaine (8 avril), le second groupe de 22 hommes et une femme est parti deux jours plus tard et un dernier groupe de 15 hommes est parti vendredi 12 avril. Les trois groupes ont tous été accueillis par des responsables du gouvernement et de l’OIM au Malawi.
« L’OIM condamne les actions des criminels au sein de la communauté et exhorte les migrants à respecter les lois du pays. L’OIM collabore activement avec les gouvernements de l’Afrique du Sud et du Malawi pour faciliter le retour sûr, ordonné et volontaire des migrants touchés par la violence vers leur pays d’origine », a déclaré Pmilo Nkomo, responsable du bureau de l’OIM au Malawi.
Kennedy Nkhoma, Directeur du Ministère de la sécurité intérieure, a ajouté que « le gouvernement du Malawi est attristé par les violences qui ont eu lieu à Durban et est déterminé, avec son homologue sud-africain, à soutenir les ressortissants qui sont touchés par la violence. Nous sommes très reconnaissants envers l’OIM et la délégation de l’UE au Malawi pour son aide aux ressortissants touchés. »
Le problème de violence contre les ressortissants étrangers en Afrique du Sud reçoit l’intérêt de nombreux acteurs, notamment la communauté diplomatique, les entreprises et les groupes religieux, les dirigeants communautaires et les ressortissants étrangers eux-mêmes.
« Nous continuons de rechercher des solutions durables qui garantissent la coexistence pacifique de nos communautés », a déclaré Thenjiwe Mtintso, Haut-Commissaire sud-africaine au Malawi. « De nombreux ressortissants malawites visitent l’Afrique du Sud - ou y vivent - et de nombreux autres y sont attirés pour trouver la prospérité. »
« La délégation de l’UE au Malawi est un partenaire essentiel de l’aide au retour volontaire et à la réintégration fournie aux migrants et déplore l’atteinte à l’intégrité physique que subissent les migrants en Afrique du Sud. Le responsable de la délégation de l’UE au Malawi encourage le gouvernement à poursuivre cet objectif conformément aux meilleures pratiques nationales et internationales », a ajouté Sandra Paesen, Ambassadeur de l’UE.
En collaboration avec le gouvernement du Malawi, l’OIM a aidé 231 ressortissants malawites à rentrer chez eux volontairement depuis l’Afrique du Sud, dans le cadre de l’Action pilote.
Le Maire de Durban et les représentants du Haut-Commissariat malawite en Afrique du Sud ont encouragé les membres de la communauté à vivre ensemble dans la paix et l’harmonie et à utiliser les structures existantes pour répondre aux problèmes de la communauté au lieu de se faire leur propre justice. La communauté a indiqué être prête à accueillir de nouveau les Malawites.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Jacqueline Mpeni, chargé de communication, Bureau de l’OIM au Malawi, jmpeni@iom.int , Jacqueline - +265 99 180 6444