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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Profil migratoire de l'OIM: Les Ghanéens qualifiés se tournent de plus en plus vers les pays hors d'Afrique pour trouver du travail
Un profil migratoire du Ghana publié aujourd'hui par l'OIM
révèle qu'un nombre croissant de flux migratoires
s'opèrent en dehors de l'Afrique de l'Ouest, flux dont les
conséquences pour les secteurs clés sont
préoccupantes. Ce sont différents facteurs tels que
l'augmentation d'une main d'uvre de plus en plus
qualifié, le manque d'offres d'emplois pour les jeunes et la
disparition du Nigeria comme pays de destination des
Ghanéens, qui sont à l'origine de ces migrations.
Le profil, dernier d'une série de profils publiés
sur 10 pays ouest africains afin d'aider les gouvernements à
élaborer et à mettre en uvre des politiques
migratoires, a indiqué que bien que 71 pourcent des migrants
ghanéens restaient en Afrique de l'Ouest, un nombre
croissant d'entre eux sont aujourd'hui localisés en dehors
de la région. Les migrants ghanéens sont
présents dans 33 pays à travers le monde.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont les deux plus importants
pays de destination des Ghanéens en dehors de l'Afrique de
l'Ouest. Respectivement 7,3 pourcent et 5,9 pourcent de migrants
ghanéens sont présents dans ces deux pays.
Le rapport a également révélé que
les migrations qualifiées, en particulier vers les pays
développés du nord, se sont intensifiées
depuis 1990. Le Ghana possède le taux le plus
élevé d'émigration de travailleurs
qualifiés en Afrique de l'Ouest, soit 46 pourcent, ce qui
renforce les pénuries de main-d'oeuvre dans des secteurs
clés tels que la santé et l'éducation.
La profession médicale est particulièrement
concernée. On estime que plus de 56 pourcent des
médecins et 24 pourcent des infirmières sont
formés au Ghana et travaillent à l'étranger.
Dans l'éducation, plus de 60 pourcent des postes de
professeurs dans les universités privées et 40
pourcent dans les universités publiques sont vacants.
Le manque de possibilités de carrière et les
mauvaises conditions de travail poussent la main-d'uvre
qualifiée à émigrer et bien que le
gouvernement introduit des mesures pour améliorer le salaire
des professionnels de santé, les différences de
revenus avec les pays occidentaux sont trop grandes pour rivaliser.
Une étude menée en 2004 a révélé
que les infirmières au Canada et en Australie gagnaient 14
fois plus que les infirmières au Ghana. Les médecins
gagnent eux 25 fois plus.
Le profil établi par l'OIM montre également
qu'avec l'arrivée croissante des jeunes sur le marché
du travail et les prévisions d'augmentation annuelle de
main-d'uvre de 2,9 pourcent au cours des 15 prochaines
années, il se pourrait que les ghanéens soient de
plus en plus poussés à migrer si les offres d'emploi
pour les jeunes n'augmentent pas.
En raison de l'augmentation de la population instruite, les
migrations qualifiées resteront au centre des
préoccupations politiques du Ghana.
L'augmentation spectaculaire des rapatriements de fonds vers le
Ghana est l'une des conséquences positives de
l'émigration croissante. La Banque du Ghana estime que les
rapatriements de fonds sont passés de 476 millions de
dollars en 1999 à 1,9 milliard de dollars en 2008.
Cependant, la crise économique se fait ressentir. Ainsi, la
Banque signale une baisse de 7,3 pourcent des rapatriements de
fonds au cours du premier trimestre 2009 par rapport à la
même période en 2008.
Néanmoins, le rapport met en avant le besoin de
créer et de maintenir des liens avec la diaspora
ghanéenne qui serait composée selon certaines
estimations de 1,5 à 3 millions d'individus, afin
d'exploiter leur potentiel et de tirer profit du transfert de
compétences, des possibilités d'investissement et des
rapatriements de fonds.
L'intensification croissante de la migration de retour ou de la
migration circulaire est l'une des autres tendances migratoires
identifiées par le profil de l'OIM. Le profil est
financé par l'Union Européenne, l'Agence belge de la
coopération au développement et l'Office
fédéral suisse des migrations. Sur plus de 1,1
million de Ghanéens qui ont quitté le pays entre 2000
et 2007, seulement 153 000 ne sont pas rentrés ni
temporairement ni de manière permanente.
Alors que l'émigration augmente plus rapidement que
l'immigration, le Ghana reste toutefois un important pays de
destination. Les migrants essentiellement originaires des pays de
la CEDEAO sont attirés par ce pays relativement tranquille,
sûr et politiquement stable.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Jobst Koehler
OIM Genève
Tél: + 41 22 717 9260
E-mail:
"mailto:jkoehler@iom.int">jkoehler@iom.int