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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Profil migratoire de l'OIM : le Sénégal passe d'un pays de destination à un pays de transit et d'émigration professionnelle
Le Sénégal, considéré principalement
comme un pays de destination en Afrique de l'Ouest, est aujourd'hui
aussi devenu un pays d'émigration en raison des conditions
de vie de plus en plus difficiles dans le pays et des
expériences positives relatives à l'émigration
de certains Sénégalais établis dans les pays
limitrophes, mais également en Europe et aux Etats-Unis.
L'immigration, même si elle est moins importante, persiste
néanmoins mais est devenue essentiellement une migration de
transit. En effet, en raison de sa position géographique,
les candidats à l'émigration, en particulier ceux
originaires d'Afrique de l'Ouest, passent par le
Sénégal pour se rendre plus au nord, notamment dans
les pays du Maghreb, ou encore vers l'Europe, en empruntant les
voies maritimes ou aériennes.
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target="" title="">Migration au Sénégal: Profil
National 2009
D'après la Division de la Population des Nations Unies,
le taux net de migration, c'est-à-dire la différence
entre le nombre de personnes qui entrent dans le pays et qui en
sortent chaque année pour
1,000 habitants, a enregistré une tendance négative
entre 1995 et 2005. Les estimations pour 2005-2010 semblent
confirmer cette tendance, avec un taux net d'émigration de
1,7 migrant pour 1 000 habitants.
Au regard des données disponibles, le nombre
d'émigrants sénégalais est estimé
à 479 515. Les pays de destination principaux sont la Gambie
(20%), la France (18%), l'Italie (10%), la Mauritanie (8%),
l'Allemagne (5%) et le Ghana (5%).
Les données montrent que la grande majorité des
émigrants sont en âge de travailler et que près
de 68 pour cent d'entre eux se sont rendus à
l'étranger à la recherche d'un meilleur emploi. C'est
notamment le cas des travailleurs qualifiés, qui
représentaient 24,1 pour cent du nombre d'émigrants
à l'étranger.
En outre, cette étude met en lumière un
phénomène de fuite des cerveaux que subit le
Sénégal. En effet, 17,7 pour cent des
Sénégalais ayant reçu une éducation
supérieure émigrent, majoritairement vers la France.
Le phénomène est particulièrement
répandu dans les professions médicales.
Les rapatriements de fonds sont eux passés de 233
millions de dollars en 2000 à 1,192 milliard en 2007, soit
10,7 pour cent du produit intérieur brut du pays.
Par conséquent, la pauvreté individuelle au
Sénégal a reculé en 2005, passant de 67 pour
cent à 50,6 pour cent. Cependant, 66 pour cent des
ménages interrogés se considèrent comme
pauvres.
L'impact de ce phénomène est visible du fait qu'un
nombre encore plus élevé de Sénégalais
émigrent et rapatrient donc des fonds, ce qui crée
des disparités de revenus. Une disparité de revenu de
60 pour cent a été constatée entre les
familles qui reçoivent des rapatriements de fonds depuis
l'étranger et celles qui n'en reçoivent pas.
Le profil migratoire du Sénégal établi par
l'OIM, financé par l'Union Européenne, la
Coopération belge au Développement et l'Office
fédéral suisse des Migrations, fait observer que le
Sénégal ne dispose ni d'une politique migratoire
officielle, ni d'une structure spécialisée dans les
questions de migration permettant de déterminer et
d'appliquer la politique migratoire nationale.
De la même manière, le rapport fait remarquer que
la gestion des migrations est confiée à plusieurs
ministères et acteurs du développement, qui
mènent des actions individuelles définies dans leurs
mandats respectifs, ce qui peut être à l'origine d'une
certaine confusion.
Cependant, le rapport reconnaît les efforts du
gouvernement sénégalais sur plusieurs plans dans le
but de gérer les flux migratoires, par le biais d'accords
bilatéraux avec la France, l'Italie et l'Espagne ou encore
de projets de promotion de l'emploi pour les jeunes et les
femmes.
Le rapport souligne que le gouvernement sénégalais
cherche par ailleurs à incorporer la migration dans ces
plans de développement par le biais de projets de promotion
de l'emploi des émigrants pour le développement des
communautés, d'amélioration de la gestion de la
main-d'uvre et de mise en uvre d'un système
efficace de gestion et de contrôle de la population
sénégalaise vivant à l'étranger.
Le gouvernement du Sénégal coopère avec les
partenaires nationaux et internationaux afin de mettre en place des
programmes en développant les compétences des
émigrants à l'étranger et en en tirant le
meilleur parti. Ces programmes comprennent le Programme de
migration pour le développement en Afrique
(MIDA-Sénégal) en partenariat avec l'OIM, le projet
de transfert des connaissances grâce aux expatriés
nationaux (TOKTEN) en partenariat avec le Programme des Nations
Unies pour le Développement, et l'initiative du
Co-développement (mise en uvre par le Bureau du
Président sénégalais).
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Frank Laczko
OIM Genève
Tel: +41 22 717 94 16
E-mail:
"mailto:flaczko@iom.int">flaczko@iom.int
ou
Jobst Koehler
Tel: + 41 22 717 9260
E-mail:
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