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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Profil migratoire de l'OIM : le Mali reste un pays d'émigration et de transit
Le profil migratoire du Mali publié aujourd'hui conclut que
ce pays enclavé d'Afrique de l'Ouest reste essentiellement
un pays d'origine, bien que de plus en plus de migrants
irréguliers passent par le Mali pour se rendre en Europe
à travers les pays du Maghreb.
Selon le rapport, la croissance démographique, la
pauvreté, la montée du chômage et les
conditions climatiques difficiles continuent de pousser de nombreux
Maliens à émigrer des zones rurales vers les zones
urbaines, mais également au sein de la région
ouest-africaine et au-delà.
En se basant sur les données du recensement de 2000, le
rapport indique que le nombre de Maliens à l'étranger
dépasse 1,5 million d'individus, dont 32 pour cent vivent et
travaillent en Côte-d'Ivoire, 28 pour cent au Burkina Faso,
10 pour cent en Guinée, 6 pour cent au Nigéria et 5
pour cent au Ghana.
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target="_blank" title="">Migration au Mali: Profil National
2009
Il semblerait que les 19 pour cent restants soient
employés dans les pays de l'OCDE, principalement dans les
secteurs de l'industrie, de la construction, de l'agriculture et de
la pêche. La plupart d'entre eux possède un faible
niveau d'éducation.
Cependant, le rapport fait observer que le Mali connaît
une certaine fuite des cerveaux. En effet, 15 pour cent des
diplômés universitaires maliens ont
émigré entre 1995 et 2005 alors que 23 pour cent des
médecins maliens et 9 pour cent des infirmières ont
trouvé un emploi dans 9 pays développés, la
France restant l'une des destinations favorites.
Malgré l'engagement politique du pays en faveur de
l'intégration dans la région, le rapport note que
l'immigration vers le Mali reste très limitée. En
2005, le pays a accueilli 164 000 migrants, soit seulement 1,4 pour
cent de la population totale. L'immigration vers le Mali est
essentiellement régionale. Les migrants sont originaires du
Burkina Faso (23%), du Ghana (13%), de Guinée (10%), du
Bénin (9%) et du Niger (8%).
Bien que les données sur la migration de transit restent
rares, le rapport indique que le Mali semble être devenu un
important point de passage, reliant certains pays d'Afrique de
l'Ouest et d'Afrique centrale aux pays du Maghreb et à la
Libye.
Concernant les rapatriements de fonds, ils atteignaient 212
millions de dollars en 2007, soit 3,3 pour cent du PIB du pays.
Bien qu'ils soient principalement utilisés pour
améliorer les conditions de vie des familles restées
au pays, l'émergence d'associations de migrants
organisés a permis d'augmenter le volume des flux financiers
à des fins d'investissements social et productif.
Dans la région de Kayes, située à l'ouest
du pays, le rapport fait observer que les associations de migrants
en France ont permis de financer ces 10 dernières
années plus de 220 projets communautaires dans plusieurs
dizaines de villages.
Le profil établi par l'OIM, financé par l'Union
européenne, la Coopération belge au
développement et l'Office fédéral suisse des
migrations, montre que le gouvernement malien a fait des
progrès dans l'exploitation des compétences de sa
diaspora, en encourageant le retour de migrants qualifiés,
par le biais de programmes tels que le Programme de transfert des
connaissances par l'intermédiaire des expatriés
(TOKTEN) mis en uvre par le PNUD.
Il note les efforts déployés dans le but
d'intégrer les migrations dans le cadre stratégique
national pour le développement tels que le programme de
Fonds prioritaire de solidarité pour le
co-développement mis en uvre en collaboration avec la
France. Ces efforts visent à soutenir les activités
des associations, de faciliter la mobilisation des rapatriements de
fonds et de renforcer les liens entre les jeunes émigrants
et leur pays d'origine.
Le rapport met en évidence le manque de données
migratoires fiables. En effet, le dernier recensement
général de la population et la seule enquête
menée sur les migrations remontent à plus de dix ans
et ne reflètent donc pas les tendances actuelles.
En outre, les organismes nationaux chargés de la
migration n'ont pas la capacité à gérer et
à analyser correctement les données. Pour
améliorer la collecte de données migratoires, il est
nécessaire de développer et de mettre en place un
système cohérent de gestion de données qui
fait participer tous les partenaires concernés et qui suit
les lignes directrices du plan national du pays pour la
statistique.
Le profil migratoire de l'OIM est disponible sur
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la librairie en ligne.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Frank Laczko
OIM Genève
Tél. +41 22 717 9416
E-mail:
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