-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Près de trois millions de déplacés et d’anciens déplacés ont urgemment besoin d’aide au nord-est du Nigéria
Nigéria - D’après le 12ème rapport de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM, publié la semaine dernière, 1,8 millions d’habitants sont déplacés à travers le nord-est du Nigéria et près d’un million de déplacés de retour ont besoin d’aide.
Le rapport montre que le nombre de déplacés de retour depuis août 2015 est passé de 910 955 à 958 549 en août 2016. Les mouvements des déplacés internes, y compris de ceux qui sont rentrés chez eux, sont largement associés aux besoins non satisfaits, à la recherche d’aide humanitaire et à l’amélioration de la sécurité dans certaines zones de la région.
« La communauté humanitaire doit être prête à soutenir le nombre croissant de personnes qui rentrent chez elles », a déclaré Enira krdzalic, chef de mission de l’OIM au Nigéria. « De nombreuses personnes retourneront vers le néant car beaucoup de maisons, de villages et de cultures ont été détruites pendant le conflit. L’OIM travaille avec les propriétaires de terrain et les communautés locales pour fournir des abris à long-terme aux familles qui font face à une telle désolation à leur retour », a t-elle ajouté.
Ce dernier rapport de la DTM couvre 161 sites (camps et installations similaires) à travers les quatre Etats du nord-est qui disposent de telles installations : Adamawa, Borno, Taraba et Yobe. Bauchi et Gombe n’ont pas encore de camps formels ou informels. Le nombre de sites évalués dans cette DTM est plus élevé que dans tout dernier rapport de suivi du déplacement de l’OIM au Nigéria. Le dernier rapport couvrait 155 sites. Les évaluations des sites pour ce rapport ont été réalisées entre le 21 septembre et le 26 octobre 2016.
Adamawa, Yobe et Borno voient le plus de déplacés internes retourner chez eux dans ces trois Etats. Ils proviennent du Nigéria et de pays voisins, notamment du Cameroun et du Tchad. La nourriture est le besoin le moins satisfait pour près de la moitié des personnes interrogées. Les couvertures et autres articles d’aide non alimentaire arrivent en deuxième position. D’autres réclament des abris.
Ces trois Etats ont aussi la proportion de déplacés internes la plus grande, avec 93 pourcent du nombre total : 1 822 541 personnes (321 514 familles). Ce chiffre a baissé de 3,3 pourcent (61 173 personnes) par rapport à la dernière DTM publiée en août. Cette baisse est due au nombre croissant de déplacés de retour. Elle est aussi liée à la réduction du nombre d’Etats couverts par la DTM, passant de 13 précédemment à six. Cependant, cela a permis à la DTM de se centrer sur les Etats les plus touchés par le conflit.
La zone de gouvernement local du conseil métropolitain de Maiduguri dans l’Etat de Borno accueille le plus grand nombre de déplacés internes (528 765), ce qui correspond aux rapports de DTM précédents. Presque tous les déplacés internes interrogés (97 pourcent) déclarent avoir été déplacés en raison de la violence qui s’est intensifiée à travers le nord-est en 2014. Un peu plus de la moitié (53,6 pourcent) des déplacés internes sont des femmes ; 55 pourcent ont moins de 18 ans, dont la moitié a moins de cinq ans.
Pour obtenir des informations sur les provisions alimentaires, l’accès aux soins de santé et les conditions dans les camps, veuillez consulter le rapport intégral : http://eepurl.com/cmAdtn.
Le programme de la DTM est financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), le Service de la Commission humanitaire à l’aide humanitaire et à la protection civile (ECHO) et l’Agence nationale nigériane de gestion de l’urgence (NEMA).
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM au Nigéria, Henry Kwenin, Tel. +234 (0) 903 885 2524, Email: hkwenin@iom.int ou Julia Burpee, Tel. +234 (0) 907 373 1170, Email: jburpee@iom.int