-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Près de 17 000 migrants sont rentrés volontairement de Grèce ces trois dernières années
Athènes - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a signalé, aujourd’hui (30/08), que 16 954 ressortissants de pays tiers ont choisi de rentrer chez eux volontairement depuis la Grèce vers leur pays d’origine sur une période de trois ans allant de juin 2016 au 28 août 2019.
Les migrants du Pakistan (4 292) sont en tête de la liste des 83 nationalités retournées volontairement dans leur pays d’origine avec l’aide de l’OIM, suivis des Iraquiens (4 187), des Géorgiens (1 972), des Algériens (1 308) et des Afghans (1 295) (voir tableau ci-dessous).
On dénombrait 12 017 migrants de retour volontaires de sexe masculin, 2 817 femmes et 2 120 enfants. L’OIM a aidé au retour volontaire de 3 666 migrants qui vivaient dans les îles Egée, au nord-est.
Quelque 4 270 des migrants de retour ont également reçu une aide à la réintégration au sein de leurs communautés locales. La priorité pour l’aide à la réintégration a été donnée aux candidats en situation de vulnérabilité, tandis que d’autres facteurs ont été pris en considération comme l’expérience professionnelle, les compétences et la volonté du candidat de développer un plan de réintégration durable.
« Je suis retourné en Géorgie en 2018 après quatre années d’émigration en Grèce. Là-bas, j’ai travaillé dans le secteur de la construction. Ce programme m’a permis de faire le même travail qu’à la maison. J’ai acheté des outils pour le travail de reconstruction, je suis chef de mon entreprise et j’ai un revenu stable. J’ai la possibilité de faire un travail dans lequel j’excelle », a déclaré Giorgi Ormotsadze, de Géorgie, qui travaille désormais en tant que constructeur en Géorgie et qui a mis en œuvre son plan de réintégration dans le cadre du projet intitulé The Implementation of Assisted Voluntary Returns, including Reintegration Measures (AVRR).
Avant le départ et avec l’aide des médiateurs culturels et des chargés de l’AVRR, les bénéficiaires ont reçu des informations cruciales à leur retour ainsi qu’une aide administrative pour obtenir des documents de voyage. L’OIM a ensuite fourni les billets d’avion, une aide à l’aéroport et un soutien financier pour couvrir les dépenses immédiates.
Des séances de conseils pour la réintégration ont été dispensées par les collaborateurs de l’OIM pour les 4 270 bénéficiaires éligibles, en coopération avec les bureaux de l’OIM dans les pays d’origine. Leurs plans de réintégration ont été développés dans l’intérêt de la protection de leur bien-être et pour aider à garantir leur réintégration dans la communauté locale de manière durable.
L’expérience professionnelle des bénéficiaires, leurs compétences et leur volonté à aller au bout des choses étaient les principaux aspects pris en compte pour la conception de leur plan de réintégration. A l’issue de ces séances de conseils, 3 751 migrants de retour ont reçu une aide à la réintégration en nature pour la création de petites entreprises.
« Plus je vieillis, plus je préfère être avec les personnes de mon village. Je me suis rapproché de l’OIM à Athènes et j’ai reçu des informations pour l’aide à la réintégration en nature. Un mois après mon retour dans mon pays, j’ai pu créer ma propre entreprise. Elle s’appelle « Sari-Sari Store » et il s’agit d’une épicerie aux Philippines qui vend des produits locaux », a déclaré Juliana Villa Sarile, originaire des Philippines.
Pendant toute la durée du projet, l’OIM a fourni une aide sur mesure à 1 345 migrants en situation de vulnérabilité, notamment ceux ayant des besoins de santé (913), les enfants migrants non accompagnés (123), les personnes âgées (190) et les femmes enceintes (97).
Le personnel spécialisé de l’OIM a organisé le départ et l’aide au voyage en fonction de la nature des problèmes de santé préexistants, a réalisé des examens de santé et a orienté les bénéficiaires vers les services médicaux appropriés, a escorté les bénéficiaires si besoin et a garanti la continuité du traitement et de bonnes conditions pour les situations particulières pendant le voyage de retour.
Un centre ouvert pour migrants chargé de l’aide au retour volontaire et à la réintégration (OCAVRR) est également établi près du centre d’Athènes pour fournir un abri et une aide avant le départ aux migrants particulièrement vulnérables en Grèce qui se sont enregistrés pour le programme AVRR et qui n’ont nulle part où séjourner jusqu’à leur départ. Le but du Centre ouvert est de s’assurer que les migrants en situation de vulnérabilité puissent se préparer à leur retour dans des conditions sûres.
De juin 2016 jusqu’à aujourd’hui, le centre a fourni un abri à 4 434 migrants, dont 4 170 sont partis pour leur pays d’origine.
Le projet AVRR est cofinancé à 75 pour cent par l’UE et à 25 pour cent par la Grèce.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Christine Nikolaidou, OIM Grèce, Tel. +30 2109919040 (ext. 248), email : cnikolaidou@iom.int