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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Plus de la moitié des enfants victimes de traite le sont à l’intérieur de leur propre pays : Rapport OIM-Harvard
Genève/Washington – Plus de la moitié des enfants victimes de la traite le sont dans leur propre pays, selon un nouveau rapport de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Centre François-Xavier Bagnoud pour la santé et les droits de l'homme de l'Université de Harvard (FXB). Le rapport révèle en outre que, dans les cas de traite internationale, les enfants sont principalement envoyés vers les pays voisins, plus riches.
Malgré des efforts importants, le nombre d'enfants qui continuent à tomber entre les mains des trafiquants reste élevé, en grande partie à cause de facteurs sociaux, économiques, environnementaux et politiques inéquitables qui favorisent les pratiques d'exploitation et de discrimination. Près de la moitié des enfants victimes de traite étaient destinés au travail forcé (principalement les garçons), dans un large éventail de secteurs, tels que le travail domestique, la mendicité et l'agriculture. L'exploitation sexuelle, notamment par la prostitution, la pornographie et la servitude sexuelle, est également très répandue, touchant 20 pour cent des enfants victimes de traite, principalement les filles.
Selon le rapport intitulé From Evidence to Action : Twenty Years of IOM Child Trafficking Data to Inform Policy and Programming, les victimes de traite à des fins d'exploitation sexuelle le sont le plus souvent au-delà des frontières de leur pays, tandis que les victimes de la traite à des fins de travail forcé sont plus susceptibles d'être exploités dans leur propre pays. L'implication de la famille et des amis dans le recrutement est une tendance dominante, puisque plus de la moitié des enfants victimes en ont fait l'expérience.
« Le rapport montre que la traite des enfants est un phénomène multiforme et complexe qui continue de se répandre et d'évoluer à l'intérieur et au-delà des frontières. Aucune tranche d'âge, aucun sexe, aucune nationalité n'est à l'abri de la traite des enfants ; il s'agit d'un phénomène véritablement mondial », déclare Irina Todorova, chef de l'unité de protection de base de l'OIM.
Pour lutter efficacement contre la traite des enfants, il faut disposer de données actualisées et fiables afin d’ancrer empiriquement les politiques et les programmes. A l'heure actuelle, les données exploitables sont limitées, et les enfants victimes sont généralement difficiles à atteindre par le biais d'enquêtes traditionnelles, pour diverses raisons.
Ce rapport, le premier du genre, est fondé sur l'analyse de nombreuses données provenant du monde entier, en utilisant la base de données de l'OIM sur les victimes de la traite (VoTD). La base de données VoTD, la plus grande base de données internationale disponible sur les victimes individuelles de la traite, contient des données primaires recueillies auprès d'environ 69 000 victimes de la traite des êtres humains de 156 nationalités, dans 186 pays, qui se sont enregistrées auprès de l'OIM dans 113 pays où l'Organisation est présente ; 18,3 pour cent des victimes de la traite figurant dans la base de données étaient des enfants.
L'étude a évalué les facteurs de vulnérabilité à la traite et a révélé que les tendances de la traite étaient principalement liées au genre, en fonction du niveau d'éducation et de revenu des victimes (et de leurs familles). Par exemple, les garçons étaient presque deux fois plus susceptibles d'être victimes de la traite des enfants que les filles et avaient 39 pour cent de chance en moins d'être victimes de la traite au-delà des frontières qu’à l’intérieur de leur propre pays, par rapport aux filles. Les victimes peu ou pas scolarisées étaient plus de 20 fois plus susceptibles d'être victimes de la traite que les victimes ayant fréquenté l'école secondaire, tandis que les enfants des pays à faible revenu étaient cinq fois plus susceptibles d'être victimes de la traite en tant qu'enfant (plutôt qu'en tant qu'adulte) par rapport aux victimes des pays à revenu élevé.
Le rapport contribue à la compréhension des dynamiques et des moteurs de la traite des enfants tout en mettant l'accent sur les vulnérabilités et les violations des droits de l'homme qui apparaissent tout au long du processus de traite.
« Il n'a jamais été aussi urgent d'intensifier nos efforts et de veiller à ce que l'élimination de la traite des personnes reste une priorité internationale, avec des réponses adaptées au contexte de chaque pays et aux facteurs complexes individuels, communautaires et sociétaux qui s’entrecroisent et affectent les enfants », exhorte Monica Goracci, Directrice du Département de l'appui aux programmes et de la gestion des migrations de l'OIM.
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Pour plus d'informations, veuillez contacter :
À l'OIM : Kennedy Okoth, kokoth@iom.int
À Harvard : Danai Macridi, danaiprado@hsph.harvard.edu