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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Plus de 60 Nigérians rentrent du Liban tandis que les conditions pour les travailleurs migrants s'aggravent
Abuja - Dimanche (16 août), 68 femmes nigérianes bloquées au Liban sont rentrées chez elles en toute sécurité à bord d'un vol affrété par le gouvernement fédéral du Nigéria à destination de l'aéroport international Nnamdi Azikiwe d'Abuja.
Cette semaine, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fournit un hébergement et des repas aux migrants de retour, âgés de 18 à 35 ans, pendant leur séjour à Abuja. Cette période permettra de procéder au profilage nécessaire pour évaluer leurs besoins et leurs vulnérabilités.
Depuis mai, 165 migrants nigérians bloqués sont rentrés du Liban - dont 13 dans le cadre du programme d'aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) de l'OIM. L'OIM a fourni une assistance à tous ceux qui sont rentrés, notamment une aide à la gestion des cas ainsi qu'un accès à la nourriture, au logement, aux kits d'hygiène et à des conseils juridiques avant leur départ du Liban.
« Nous sommes tous au Nigéria maintenant et nous apprécions votre gentillesse et vos efforts pour nous aider à rentrer chez nous », a déclaré l'un des migrants, rentré au Nigéria à la fin du mois de juillet. « Je vous suis très reconnaissant de m'avoir aidé ».
À l'arrivée au Nigéria, l’aide de l'OIM comprend une période de quarantaine de 14 jours, une orientation vers l’aide juridique, un test de dépistage de la COVID-19 avant le départ, la fourniture d'équipements de protection individuelle, un hébergement, ainsi qu'un soutien médical et psychosocial. L'OIM fournira un soutien supplémentaire à la réintégration aux nouveaux arrivants après avoir évalué leurs besoins.
« Depuis le début de la pandémie, les opérations d’aide au retour volontaire des Nigérians bloqués sont retardées », a expliqué Abrham Tamrat, responsable du programme de l'OIM au Nigéria.
« Compte tenu de la situation actuelle au Liban, nous intensifions nos efforts de coordination avec le gouvernement nigérian pour faire en sorte que les migrants nigérians puissent rentrer chez eux en toute sécurité tout en maintenant les communautés d'origine en bonne santé ».
« Nous devons continuer à garantir que les migrants vulnérables soient correctement examinés et assistés en partenariat avec les gouvernements d'origine et de destination ainsi qu'avec les organisations de la société civile et les chefs de communauté qui ont été très actifs dans l'aide aux migrants au Liban », a déclaré Dima Hadad, responsable du programme de l'OIM au Liban pour le projet régional au Levant.
Les migrants sont bloqués pour diverses raisons, notamment, mais pas seulement, les restrictions de voyage et la baisse des vols internationaux qui en découle. La perte d'emplois et de revenus, le manque de débouchés, la perte de permis de séjour et le manque de ressources pour rentrer chez eux ont tous un impact sur la mobilité.
Dans le monde entier, les mesures extraordinaires - notamment les restrictions de voyage et de mobilité - ont un impact sur nous tous. Mais certaines de ces mesures amplifient la précarité et la vulnérabilité des populations migrantes et conduisent notamment à l'immobilisation d'un grand nombre de migrants.
Au total, 219 pays, territoires et zones avaient imposé 60 711 restrictions au début du mois de mai, ce qui est sans précédent dans notre histoire. Tandis que leurs visas et permis arrivent à expiration, les migrants sont également confrontés à l'expulsion. Cela augmente le risque d'un accès plus limité (ou inexistant) aux soins de santé et à l'aide sociale, de stigmatisation et de xénophobie, ainsi que le risque d’être détenu dans des centres de détention déjà surpeuplés, ou de se retrouver sans logement. Ces personnes bloquées peuvent également être plus vulnérables à l'exploitation, notamment à la traite des êtres humains, et accepter - par désespoir - un emploi dans des conditions où elles sont davantage exposées à la COVID-19.
La semaine dernière, l'OIM a indiqué qu'environ huit pour cent des quelque 300 000 personnes touchées par les explosions au port de Beyrouth sont des travailleurs migrants, dont beaucoup vivent dans des zones économiquement défavorisées du Grand Beyrouth. Au moins 150 travailleurs migrants ont été blessés. Quinze d'entre eux sont morts dans l'explosion.
D’après l'Ambassade du Liban à Abuja, on estime à 5 000 le nombre de Nigérians vivant au Liban. Nombre de ces migrants, qui travaillent souvent comme domestiques, signalent les mauvais traitements infligés par leurs employeurs et sont exposés à d'autres vulnérabilités depuis ce tragique incident.
L'OIM continue de promouvoir le débat entre le gouvernement nigérian et les gouvernements des pays de transit et de destination afin d'établir des couloirs humanitaires qui permettront à ceux qui demandent un retour volontaire de pouvoir le faire. Depuis la fermeture de l'espace aérien nigérian aux voyages commerciaux internationaux, les couloirs humanitaires sont une alternative indispensable pour permettre aux Nigérians bloqués de rentrer chez eux.
Le 28 juillet, avec le soutien du Département britannique pour le développement international (DFID) et du Fonds régional d'aide directe de l'Union européenne, 109 migrants nigérians sont rentrés du Mali en toute sécurité à bord du premier vol charter à destination du pays depuis la fermeture de l'espace aérien en raison de la COVID-19. Le 29 juillet, un groupe de 158 Nigérians, dont 32 enfants, a reçu une aide pour rentrer du Niger.
L'aide de l'OIM aux migrants de retour pendant la pandémie respecte les mesures telles que le dépistage et la mise en quarantaine recommandés par l'Organisation mondiale de la Santé et les autorités sanitaires locales.
L'OIM continue d'aider les migrants de retour nigérians dans le cadre des restrictions de mouvement dues à la COVID-19. Rien qu’entre juin et juillet, 1 500 migrants de retour ont bénéficié d'une aide à la réintégration, de conseils et d’un capital pour créer leur propre entreprise en fonction de leurs besoins.
Récemment (14 août), l'OIM a lancé un appel afin de lever des fonds pour sa réponse d'urgence suite aux explosions à Beyrouth. Depuis la fin 2019, le Liban a plongé dans une récession économique qui a été accentuée par la crise de la COVID-19, impactant directement la vie des travailleurs migrants et de leurs familles.
L'aide au logement et la nourriture fournies aux migrants de retour récemment arrivés est financée par le Fonds d'assistance mondial (Global Assistance Fund ou GAF).
Pour plus d'informations, veuillez contacter Jorge Galindo, OIM Nigéria, Tel : +234 906 273 9168, Email : jgalindo@iom.int, et Florence Kim au Bureau régional de l'OIM pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, Email : fkim@iom.int, Tel : +221 78 620 6213