-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Plus de 3 770 migrants ont péri en tentant de traverser la Méditerranée vers l’Europe en 2015
Geneva - Avec plus de 3 770 décès, 2015 est l’année la plus meurtrière de l’histoire pour les migrants et les réfugiés qui traversent la Méditerranée dans l’espoir d’atteindre l’Europe. Pour comparer, environ 3 270 décès avaient été enregistrés dans la Méditerranée en 2014. A travers le monde, l’OIM estime que plus de 5 350 migrants sont morts en 2015.
Le mois le plus meurtrier en 2015 a été le mois d’avril au cours duquel près de 1 250 migrants ont trouvé la mort, principalement en raison de la pire tragédie de l’histoire touchant les migrants qui traversent la Méditerranée depuis l’Afrique du Nord, pendant laquelle 800 migrants ont péri lorsque leur bateau a chaviré au large des côtes libyennes. Seuls 28 survivants ont été secourus et amenés en Italie.
Soixante-dix sept (77%) pour cent des décès ont eu lieu sur l’itinéraire de la Méditerranée centrale empruntée essentiellement par les passeurs qui œuvrent depuis les côtes libyennes. En 2014, 97% des décès de migrants ont été enregistrés le long de cet itinéraire.
En 2015, 21% des décès ont eu lieu en Méditerranée orientale, par rapport à seulement 1% en 2014. En Méditerranée centrale, le nombre de décès a diminué de 9% par rapport à l’année dernière, à un rythme de 18,5 décès pour mille migrants.
Estimation du nombre de décès de migrants et de réfugiés sur les itinéraires méditerranéens en 2015
Itinéraire de migration |
Décès |
Méditerranée centrale |
2 892 |
Méditerranée orientale |
805 |
Méditerranée occidentale |
74 |
Total |
3 771 |
* Quelque 32 migrants supplémentaires sont décédés en chemin vers les Iles Canaries
Au niveau mondial, la majorité des 5 350 décès ont été enregistrés dans la Méditerranée, région la plus meurtrière, suivie de l’Asie du Sud-Est (principalement dans la Baie du Bengale, la mer d’Andaman, la Malaisie et la Thaïlande) où 800 décès ont été recensés cette année. A l’intérieur du Mexique et le long de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, au moins 300 décès ont été enregistrés cette année.
« Il est choquant et inexcusable de voir qu’un nombre record de migrants et de réfugiés désespérés ont perdu la vie cette année alors que cela pourrait être évité. La communauté internationale doit agir maintenant pour enrayer cette tendance contre les migrants désespérés », a déclaré le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, en réaction aux chiffres de 2015.
« La migration a été le thème principal de 2015, avec un nombre record de réfugiés et de migrants arrivant en Europe, fuyant le conflit et l’extrême pauvreté. Ce qui s’est produit cette année nous rappelle que la majeure partie de la mobilité humaine n’est pas volontaire et il est tragique de constater que beaucoup ont eu la sensation de n’avoir aucun autre choix que de quitter leur cher pays et qu’ils ont péri en mer, dans les déserts ou encore qu’ils ont été piégés à l’arrière de camions qui devaient les amener vers une vie meilleure et plus sûre », a déclaré l’Ambassadeur Swing.
« L’un des défis majeurs pour les années à venir est de faire en sorte que la communauté internationale s’attèle avec diligence à faire changer la vision de la migration perçue comme un phénomène néfaste alors qu’elle est historiquement un phénomène extrêmement positif. Nous pouvons œuvrer à cette fin grâce à des mesures qui aideront les gouvernements et les sociétés à gérer la diversité. Pour cela, il nous faut réfuter plusieurs paradoxes concernant a) la souveraineté nationale des Etats et l’aspiration individuelle des migrants, et b) la protection de la sécurité nationale d’une part et la sécurité humaine d’autre part », a ajouté l’Ambassadeur Swing.
Le projet de l’OIM sur les migrants disparus, qui s’appuie sur un ensemble de sources pour recenser les décès de migrants le long des itinéraires de migration à travers le monde, est géré par le Centre d’analyse des données migratoires mondiales (GMDAC) de l’OIM à Berlin, en Allemagne. Les données issues de ce projet ont d’abord été publiées dans le rapport intitulé Fatal Journeys: Tracking Lives Lost during Migration, qui a dressé le bilan le plus complet des décès de migrants en 2014 et qui estime le nombre de décès depuis 15 ans. Depuis la publication de
« Fatal Journeys », l’OIM met régulièrement à jour les estimations de chiffres de migrants portés disparus ou décédés pendant le processus de migration.
Pour obtenir les dernières informations sur les arrivés et les décès de migrants dans la Méditerranée, veuillez vous rendre sur : http://migration.iom.int/europe/
Pour en savoir plus sur le Projet des migrants disparus : http://www.migfunder.com/product/missing-migrants-project
Pour plus d’informations, veuillez contacter Leonard Doyle at Tel: +41-792857123, Email: ldoyle@iom.int ou Itayi Viriri, Tel: +41-792854366, Email: iviriri@iom.int