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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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OIM en Iraq : les Yézidis ont besoin d’aide supplémentaire pour reconstruire à Sinjar
Hardan, Iraq - Alors que des millions de rapatriés iraquiens font face aux réalités post-conflit dans les zones dévastées par la guerre, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations (OIM) distribue de l’aide non alimentaire à plus de 600 familles dans les villages aux alentours de la ville de Sinjar, située à environ 120 km de Mossoul.
L’OIM a distribué des articles d’aide non alimentaire essentiels comme des matelas, des couvertures, des plaques de cuisson, des trousses d’hygiène, des lampes et des ventilateurs rechargeables, avec le soutien financier du Bureau américain d’aide en cas de catastrophe à l’étranger.
Pour la première fois depuis la fin du conflit, la semaine dernière, l’OIM a pu accéder à Hardan, un village situé à une trentaine de kilomètres à l’est de la ville de Sinjar. Le Mukhtar (chef communautaire) local d’Hardan, Qolo Qasem Elyas, a expliqué qu’environ une famille sur cinq est rentrée au village.
« Plus de 300 familles, soit environ 1 200 personnes, vivaient à Hardan mais à ce jour, seules 60 sont rentrées », a-t-il confié. « Le 3 août 2014, lorsque les combattants de l’Etat islamique ont attaqué et renversé le district de Sinjar, y compris Hardan, 70 personnes ont été tuées et 376 ont été enlevées. Bon nombre d’entre elles sont toujours portées disparues. »
L’organisation Etat islamique a exécuté des centaines d’hommes yézidis et a réduit en esclavage des milliers de femmes et d’enfants. Fuyant la violence généralisée en 2013, des centaines de milliers de Yézidis et d’autres minorités se sont réfugiés sur le Mont-Sinjar.
Aujourd’hui, des milliers de personnes craignent encore trop de quitter la montagne, préférant vivre dans des tentes sur le plateau de Sinjar, plutôt que de rentrer dans leurs villages.
Pour les quelques familles qui choisissent de rentrer au compte-goutte, reconstruire pose de nombreux défis. Bon nombre d’entre elles n’ont rien, leurs économies sont épuisées, leurs maisons ont été pillées et détruites et leurs moyens de subsistance ont été réduits à néant.
Lorsqu’ils existent, les services essentiels dans ces villages ne fonctionnent que partiellement et la zone est truffée de restes explosifs de guerre et d’engins explosifs improvisés. Les communautés ne sont souvent plus qu’une fraction de ce qu’elles étaient auparavant et même si certains habitants commencent à rentrer, l’absence de milliers de familles est palpable.
Le Mukhtar du village d’Hardan a expliqué que ni l’école ni la clinique ne fonctionnaient car la communauté n’a pas l’eau courante en raison des infrastructures endommagées.
Les familles qui ont invité le personnel de l’OIM chez elles ont confié que l’aide était très restreinte pour les aider à surmonter leurs traumatismes psychologiques et physiques et elles ont exprimé une grande inquiétude pour l’avenir.
Dans les prochains mois, l’OIM aidera à améliorer les conditions dans de multiples secteurs dans les communautés de retour, en réparant les infrastructures de base comme le réseau d’eau public, et en aidant les autorités locales à dispenser des soins de santé, à fournir d’autres services essentiels, et à faciliter l’accès aux moyens de subsistance grâce à des projets de travail contre rémunération.
« L’OIM fournit une aide humanitaire primordiale à la population à Sinjar et nous avons l’intention d’intensifier cette aide prochainement », a déclaré Gerard Waite, chef de mission de l’OIM en Iraq. « Après plus de trois ans et demi d’exil, les Yézidis méritent d’avoir la chance de pouvoir retourner chez eux et redémarrer leur vie dans leur communauté. Compte tenu de l’ampleur des dégâts, une aide soutenue est indispensable. »
D’après la matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM, dans l’année qui a suivi la reprise totale de la zone du contrôle de l’EI, la plupart des familles yézidis ne peuvent toujours pas retourner à Sinjar et dans les villages alentours. Parmi les 52 158 déplacés internes qui sont retournés dans le district de Sinjar, moins d’un sur cinq est retourné dans les zones au sud du Mont-Sinjar.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Sandra Black, OIM Iraq, Tel. +9647512342550 Email : sblack@iom.int