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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Œuvrer en faveur d’un accès équitable aux vaccins contre la COVID-19 pour ne laisser aucun migrant de côté
Genève – Alors que l’arrivée des vaccins fait renaître l’espoir que la fin de la pandémie pourrait être proche, trop de migrants restent exclus des plans nationaux de déploiement et de vaccination. Bien que le nombre de vaccinations à l’échelle mondiale dépasse aujourd’hui celui des infections à la COVID-19 signalées, seul un quart des plans nationaux de déploiement et de vaccination soumis au Mécanisme COVAX[1] tiennent compte des migrants.
Le Réseau des Nations Unies sur les migrations engage les États à garantir à tous un accès rapide, juste et équitable aux vaccins et à inclure les migrants, quel que soit leur statut, dans leurs programmes nationaux de vaccination contre la COVID-19 et leurs autres interventions de santé publique.
Un accès aux vaccins abordable et non discriminatoire est un droit fondamental[2]. Pour garantir la sécurité de tous, les gouvernements doivent assurer la vaccination de toutes les personnes à risque présentes sur leur territoire, y compris les migrants en situation de vulnérabilité, et fonder les critères d’admissibilité et les priorités en matière de vaccination sur des considérations de santé publique sans discrimination[3].
Les migrants en situation irrégulière risquent tout particulièrement d’être laissés pour compte. Les États doivent veiller à établir un cloisonnement entre les fournisseurs de services de santé et les autorités de l’immigration afin de leur garantir un accès sûr aux vaccins et aux autres services de santé essentiels. Exclure les migrants et d’autres non-nationaux des plans et programmes de vaccination contre la COVID‑19 risque de favoriser la transmission du virus au sein de ces communautés et de contaminer toute la population.
La COVID-19 a creusé les disparités non seulement à l’intérieur des pays, mais aussi entre eux et a montré que les États et tous les acteurs doivent, de toute urgence, coopérer à l’échelle internationale pour faire face à la pandémie dans un esprit de solidarité mondiale et de responsabilité partagée. Les vaccins devraient être distribués de manière juste et équitable et considérés comme des biens publics mondiaux, et non comme des produits commercialisables. Des politiques de santé isolationnistes dans un pays, quel qu’il soit, continueront de constituer une menace pour tous les autres.
À cet égard, la grande majorité des États ont adhéré au Mécanisme COVAX afin de maximiser les chances des populations des pays participants de bénéficier d’un accès rapide, sûr et juste aux vaccins contre la COVID-19, en veillant à ce que le revenu ne soit pas un obstacle. Si elle est effectuée correctement, la distribution équitable de vaccins pourrait aider à mettre fin à la phase aigüe de la pandémie, contribuer à un relèvement socioéconomique plus rapide, plus juste et plus équitable, et nous éviter de prendre du retard sur la voie de la réalisation des objectifs de développement durable.
Conformément aux engagements en faveur d’une couverture sanitaire universelle énoncés dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et aux dispositions du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières par lesquelles les États se sont engagés à tenir compte des besoins de santé des migrants dans les politiques et plans de santé et à assurer un accès abordable et non discriminatoire aux services de base, le Réseau engage les gouvernements à tout mettre en œuvre pour s’attaquer aux vulnérabilités des migrants et les réduire[4] :
- en garantissant l’inclusion des migrants dans les plans et programmes nationaux de vaccination ainsi que leur accès équitable et abordable aux vaccins et traitements ;
- en veillant à ce que les migrants, quel que soit leur statut, puissent avoir accès aux vaccins contre la COVID-19 sans craindre ni risquer d’être expulsés, d’être détenus ou d’encourir d’autres peines en raison de leur statut migratoire ;
- en réduisant les éventuels obstacles culturels, linguistiques ou autres à l’accès des migrants aux services et aux vaccins ; et,
- en redoublant d’efforts pour fournir des vaccins aux pays à revenu faible ou intermédiaire, afin que les migrants du monde entier puissent se protéger eux-mêmes et protéger leur communauté.
Œuvrer en faveur de l’égalité d’accès aux vaccins devrait être un principe directeur appliqué par tous les pays pour protéger leur population comme il se doit. Ce n’est qu’en construisant des sociétés inclusives et égalitaires que nous pourrons être résilients face à de futures pandémies. Et ce n’est qu’en protégeant le droit de chacun à la santé que nous pourrons construire un avenir meilleur pour tous.
Le virus ne connaît pas de frontières ni de nationalités ; il devrait en être de même pour notre solidarité.
Le Réseau des Nations Unies sur les migrations a été créé pour apporter aux États Membres un soutien effectif, rapide et coordonné à l’échelle du système dans la mise en œuvre, le suivi et l’examen du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Si son mandat est centré sur la migration, le Réseau appelle néanmoins les États à appliquer ces recommandations aux réfugiés et aux demandeurs d’asile, et à protéger les droits de l’homme et la santé de chacun de la même manière, quel que soit le statut migratoire. |
Pour plus d’information, merci de contacter :
UN Network on Migration (secrétariat)
Florence Kim
fkim@iom.int +41797480395
DESA
Helen Rosengren
rosengrenh@un.org
ILO
Adam Bowers
+41 (0)22 799 63 48
newsroom@ilo.org
IOM
Safa Msehli
IOM Geneva +41 79 403 5526
smsehli@iom.int
OHCHR
Rupert Colville
+41 22 917 9767
rcolville@ohchr.org
UNDP
Michelle Alves de Lima
+1 (917) 515-2615
michelle.alvesdelima@undp.org
UNHCR
Charlie Yaxley
+41 795 808 702
yaxley@unhcr.org
UNICEF
Christopher Tidey
+1 917 340 3017
ctidey@unicef.org
UNODC
Ms. Sonya Yee
Tel: (+43) 1 26060-4990
sonya.yee@un.org
WHO
Tarik JASAREVIC
jasarevict@who.int
[1] https://www.gavi.org/vaccineswork/covax-explained
[2] Les lignes directrices du HCR, « Human Rights and Access to COVID-19 vaccines », peuvent être consultées ici. Comité des droits économiques, sociaux et culturels, « Déclaration sur l’accès universel et équitable aux vaccins contre la maladie à coronavirus (COVID-19) », document E/C.12/2020/2, 15 décembre 2020
[3] Cadre de valeurs du Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE) sur la vaccination de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’attribution des vaccins anti−COVID-19 et la détermination des groupes à vacciner en priorité ; Feuille de route du SAGE de l’OMS pour l’établissement des priorités concernant l’utilisation des vaccins anti−Covid-19 dans un contexte d’approvisionnement limité.
[4] En 2020, le Réseau des Nations Unies sur les migrations a publié une note d’orientation qui renferme des indications pratiques à l’intention des États et autres parties prenantes en vue d’améliorer la compréhension commune de l’accès sûr et sans exclusive des migrants aux services. Cette note d’orientation préconise d’améliorer l’accès des migrants aux services, y compris aux vaccins, dans le cadre des mesures de préparation, de prévention et de riposte à la COVID-19 et au-delà.