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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Nouvelle étude de l’OIM : Trinité-et-Tobago, la Barbade et la Guyane dirigent une politique migratoire robuste au sein des Caraïbes
Georgetown - A travers le monde, la migration « internationale » concerne principalement les personnes qui traversent les frontières au sein de leur région pour accéder à un meilleur emploi, à des possibilités d’éducation, à la chance de créer une entreprise ou pour retrouver des membres de leur famille.
En d’autres termes, la majorité de la migration transfrontalière est régionale et cela est vrai même dans les régions dont les pays ne partagent pas toujours des frontières terrestres.
Une étude récemment menée à bien par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) montre que bien que les niveaux de migration extra-régionale dans les Caraïbes restent élevés, les citoyens se déplacent de plus en plus à l’intérieur de la région. Ils saisissent les opportunités créées par l’adoption de deux accords de libre circulation en vigueur au sein de la Communauté caribéenne (CARICOM) et de l’Organisation des Etats de la Caraïbe orientale (OECO).
Libre circulation des personnes aux Caraïbes : dimensions économiques et sécurité serait la première étude du genre au sein des Caraïbes. Elle examine les impacts, sur l’économie et la sécurité, des régimes permettant aux ressortissants caribéens de se déplacer librement au titre des deux traités, le Traité révisé de Chaguaramas et le Traité révisé de Basseterre, adoptés respectivement en 2001 et 2010.
Le rapport s’appuie sur une étude des documents et dossiers administratifs existants relatifs à la libre circulation, qui a été complété par des entretiens approfondis réalisés dans six pays caribéens pendant huit mois en 2019.
« Cette étude apporte un éclairage sur la manière dont les personnes se déplacent à travers les Caraïbes et émet des conclusions et des recommendations fondées sur des données pour soutenir la coopération régionale en matière de migration », a déclaré Briana Mawby, chercheuse principale du Bureau régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes.
L’étude de l’OIM a révélé qu’au cours d’une seule année, en 2017, plus de deux millions de personnes se sont déplacées entre des pays de la région dans le cadre de l’accord. Trinité-et-Tobago et la Guyane étaient les deux pays qui envoyaient le plus de migrants à l’intérieur de la région. Dans le même temps, Trinité-et-Tobago figurait parmi les principaux pays d’accueil (avec la Barbade) des ressortissants de la CARICOM.
Dans le cadre du régime de marché et d’économie uniques de la CARICOM, les individus peuvent demander un certificat de compétences leur permettant de séjourner indéfiniement dans un autre pays de la CARICOM. En 2017, 71 pour cent des certificats de compétences ont été délivrés à des diplômés universitaires, et 11 pour cent à des détenteurs de diplômes d’études supérieures.
Ce rapport innovant traite des questions clés, indiquant que le nombre de migrants intra-régionaux et de personnes utilisant des certificats de compétences est en augmentation et que, malgré une mise en œuvre inégale, les deux régimes ont fait des progrès pour assurer la transférabilité de certains aspects comme les avantages de protection sociale.
« Comprendre clairement comment les dispositions de libre circulation sont mises en œuvre est essentiel pour orienter la politique économique et la politique en matière de sécurité », a ajouté Estela Aragón, chercheuse au Bureau régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes. « En fournissant des informations fiables et en comblant le manque de données, l’OIM cherche à soutenir l’élaboration de politiques et pratiques fondées sur des preuves afin de faciliter la circulation des personnes. »
Némanmoins, des difficultés à tirer pleinement parti des avantages de cette migration ordonnée subsistent. C’est l’une des principales conclusions d’une étude.
Il existe par exemple des inquiétudes concernant la capacité limitée des gouvernements à suivre et à évaluer les individus qui se déplacent à travers la région. Le rapport souligne également la nécessité d’améliorer la collecte de données et de développer des indicateurs pour mieux comprendre les aspects économiques de la libre circulation des personnes dans les Caraïbes.
« Les régimes de libre circulation de la CARICOM et de l’OECO ouvrent des perspectives qui permettent aux personnes de se déplacer, facilitant ainsi les possibilités de voyager, de trouver un emploi, d’accéder aux services sociaux et de créer des entreprises », a déclaré Marcelo Pisani, Directeur régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes. « L’OIM cherche à soutenir l’intégration régionale et la collaboration dans la région afin de garantir une migration sûre, régulière et ordonnée. »
Cette étude a été réalisée dans le cadre du programme régional de l’OIM sur la migration en Mésoamérique, financé par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations du Département d’Etat des Etats-Unis.
Télécharger l’étude dans son intégralité ici : http://bit.ly/3areeDv
Pour plus d’informations, veuillez contacter Estela Aragon, Bureau régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes, Tel. +5062212 5300, email : earagon@iom.int