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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Nouvelle année, nouveau pays - l’OIM étend son aide aux migrants irréguliers récemment arrivés en Bosnie-Herzégovine
Sarajevo - L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, intervient face au nombre croissant de migrants se rendant en Bosnie-Herzégovine. Les derniers arrivants provenaient principalement d’Afrique du Nord via la Grèce, l’Albanie et le Monténégro voisin.
A l’échelle mondiale, les chiffres sont faibles, mais pour le pays, ils sont importants. La police aux frontières a détenu 735 migrants irréguliers en 2017, contre moins de 100 en 2016.
« La capacité des autorités compétentes et des organismes humanitaires nationaux comme la Croix-Rouge a été mise à rude épreuve », a déclaré Peter Van de Auweraert, coordonnateur de l’OIM pour les Balkans occidentaux. « Conformément à notre mandat en tant qu’organisme des Nations Unies chargé des migrations, nous aidons la Croix-Rouge à Trebinje à fournir une aide à l’arrivée aux migrants en achetant de la nourriture, des produits d’hygiène et des vêtements. »
Pour faire face à aux nouvelles arrivées, l’OIM a également déployé davantage d’effectifs de nos équipes de protection des migrants à l’est de Sarajevo et à Mostar. Ils sont les premiers intervenants de l’OIM et fournissent un transport et une aide médicale et psychosociale si besoin, en particulier aux migrants vulnérables.
L’OIM a recruté un traducteur de langue arabe pour aider les autorités à communiquer avec les nouveaux arrivants et un médecin de garde à Trebinje pour s’assurer que ceux qui en ont besoin puissent accéder aux soins médicaux.
« Il est crucial de traiter chaque migrant avec dignité et respect de leurs droits fondamentaux, y compris de leur droit à demander l’asile en Bosnie-Herzégovine », a ajouté Peter Van der Auweraert. « C’est pourquoi nous renforçons nos équipes de protection des migrants car elles jouent un rôle critique pour aider les autorités à évaluer les besoins et à garantir l’accès à l’aide appropriée. »
Les migrants arrivent glacés, affamés et complétement désorientés. La plupart sont des hommes célibataires mais certains, comme Rawad (nom changé pour protéger son identité), arrivent avec leur famille entière. « Nous avons vendu tout ce que nous avions pour 5 000 euros et nous sommes dirigés vers l’Europe en passant par la Grèce et l’Albanie avant d’atteindre la Bosnie le 28 décembre.
« Pendant le voyage, la personne qui nous a fait traverser la frontière monténégrine avec la Bosnie nous a soudainement demandé 2 000 euros supplémentaires en plus des 5 000 déjà payés, somme que nous n’avions pas. Le passeur a détruit nos passeports et nous a abandonnés en pleine nature dans les montagnes de l’est de la Bosnie. »
« Le passeport a détruit nos passeports et nous a abandonnés dans la montagne » Par Ismar Milak Bien que l’attention internationale soit centrée sur le sort des migrants et des réfugiés en Asie et en Afrique, un nombre plus petit mais tout aussi important de migrants irréguliers continue d’arriver dans des pays d’Europe centrale comme la Bosnie-Herzégovine, mettant à rude épreuve la capacité des autorités locales. Rawad (nom changé pour protéger son identité) est l’une des 735 migrants irréguliers qui a traversé la frontière vers la Bosnie-Herzégovine en 2017. Il est arrivé il y a seulement quelques jours avec sa femme, leur fils adulte et leurs quatre autres plus jeunes enfants. « Nous sommes Syriens, originaires d’une petite ville que nous avons dû fuir il y a environ cinq ans », commence-t-il. « Ma famille a trouvé refuge à Alep et nous y sommes restés jusqu’au mois dernier, lorsque nous avons décidé de partir, craignant pour la vie de nos enfants. En plus, l’un de mes fils est asthmatique et ma fille aussi est malade. » « Nous avons vendu tout ce que nous avions pour 5 000 euros et nous sommes dirigés vers l’Europe en passant par la Grèce et l’Albanie avant d’atteindre la Bosnie le 28 décembre. Pendant le voyage », poursuit-il après avoir repris son souffle, « la personne qui nous a fait traverser la frontière monténégrine avec la Bosnie nous a soudainement demandé 2 000 euros supplémentaires en plus des 5 000 déjà payés, somme que nous n’avions pas. Le passeur a détruit nos passeports et nous a abandonnés en pleine nature dans les montagnes de l’est de la Bosnie. » « Avant cela, c’était difficile aussi mais c’est à ce moment-là que notre calvaire a vraiment commencé. Nous avons passé quatre nuits dans les montagnes, exposés au froid glacial, sans rien. Nous avons ensuite appris que les montagnes et les chemins que nous avions empruntés étaient probablement minés et que nous avions eu de la chance d’arriver jusqu’ici. Notre fille cadette est traumatisée. Je ne sais vraiment pas comment nous avons pu survivre à cela. » La famille a finalement été localisée par la police locale à Pale, une petite ville non loin de Sarajevo, la capitale, épuisés, terrifiés et affamés. Leurs passeports ont été retrouvés déchirés et découpés dans un sac en plastique qu’ils transportaient. Etant donné que les établissements d’accueil de migrants sont pleins, l’équipe de protection des migrants de l’OIM a été sollicitée pour les aider. Elle a dispensé à la famille des examens psychologiques et leur a mis à disposition un hébergement dans un hôtel de Sarajevo, où ils remettent de leur calvaire. Reconnaissant que la famille de Rawad l’a échappé belle dans les montagnes minées, l’OIM et la Croix-Rouge préparent des supports d’information et des cartes identifiant les zones de Bosnie-Herzégovine qui restent couvertes de mines depuis la guerre des années 90. « Les migrants n’ont pas connaissance de ce danger », confie Peter Van der Auveraert, représentant de l’OIM en Bosnie-Herzégovine. « Même si aucun incident n’est à déplorer pour l’instant, il est important de s’assurer que cela reste ainsi car certains des endroits que les migrants traversent sont très dangereux. » La réponse de l’OIM a été fournie dans le cadre de son activité d’aide directe du projet Enhancing Capacities and Mechanisms to identify et Protect Vulnerable Migrants, financé par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat américain. Ismar Milak est chargé de projet auprès du Bureau de l’OIM en Bosnie-Herzégovine. |
L’OIM accroît également sa capacité à offrir, aux migrants qui souhaitent rentrer chez eux, une aide au retour volontaire (AVRR) par l’intermédiaire de ses équipes de protection des migrants qui peuvent aider à obtenir les documents de voyage et d’identité nécessaires, un billet d’avion et une aide financière au début et à la fin du processus de retour.
Peter Van der Auweraert ne pense pas que le pays soit sur le point de faire face à un afflux important de migrants et de réfugiés mais déclare : « Avec le HCR et d’autres partenaires des Nations Unies, l’OIM continuera de travailler avec les autorités chargées de l’asile et de la migration pour s’assurer qu’elles puissent gérer le flux de petits groupes de migrants et de réfugiés, notamment par la réadmission telle qu’elle est en place avec la Croatie, le Monténégro et la Serbie. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter Peter Van der Auweraert, OIM Bosnie-Herzégovine, Tel : 387 33 293 400, Email : pvanderauweraert@iom.int