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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Mobilisation des communautés rurale en vue de les inciter à utiliser les remises de fonds pour participer au développement
En vue du Dialogue de haut niveau sur les migrations
internationales et le développement de
lassemblée générale des Nations Unies
qui débutera à New York la semaine prochaine, un
programme mené conjointement par lOIM et le PNUD au
Tadjikistan démontre l'impact positif des remises de fonds
des migrants sur le développement des communautés
pauvres.
Avec plus de 620 000 émigrés un foyer sur
quatre compte un émigré en son sein le
Tadjikistan est le pays le plus pauvre et le plus fragile
économiquement des pays de la CEI. La migration pour le
travail est souvent perçue comme étant le seul moyen
déchapper à la pauvreté dans une zone
propice aux tremblements de terre dont 93% du territoire est
montagneux.
Les remises de fonds envoyées par les migrants, qui
représentaient 100 millions de dollars en 2001 et qui se
sont élevées à plus de 650 millions de dollars
lan dernier, ont créé une hausse de la demande
intérieure en biens et soutiennent la croissance
économique.
Le Tadjikistan connaît un afflux de capitaux dans les
zones rurales où se concentre 72 pour cent de la population.
Toutefois, largent est généralement
utilisé pour couvrir les besoins quotidiens ou mis de
côté pour faire face aux besoins de la famille,
conséquence du peu de ressources disponibles en vue de
soutenir lesprit dentreprise et le développement
économique dans les zones rurales.
« Près de 30% de la population masculine
originaire des zones rurales vit à létranger,
» affirme le chef de mission de lOIM à
Douchanbé, Mahmoud Naderi. « Nous ne pouvons
sous-estimer le fait que les migrations pour le travail
représentent un facteur de changement,
particulièrement dans les zones rurales pauvres du
Tadjikistan. Cest pour cette raison que nous devons inciter
les migrants qui retournent chez eux à investir.»
Mené conjointement par lOIM et le PNUD, un projet
pilote a permis la mise en uvre de plusieurs projets
damélioration des infrastructures à petite
échelle, avec par exemple la réhabilitation
décoles, la reconstruction de ponts et le nettoyage de
réservoirs deau, grâce à des fonds de
lOIM et du PNUD, et aux remises de fonds.des migrants.
Plus de 170 migrants ayant choisi de retourner chez eux et
familles de migrants dirigées par des femmes ont suivi une
formation en vue de créer leur propre activité.
Ainsi, 152 dentre eux ont pu investir près de 40 000
dollars pour réaliser leurs projets grâce aux fonds de
ces deux organisations.
Ce programme a été étendu à 15
communautés dans la vallée de Zarafshon où
lon dénombre un nombre significatif de foyers de
migrants, grâce aux Jamoat Resource Centers (des centres de
ressources ruraux) déjà existants.
Les communautés détermineront les projets
dinfrastructures quelles estimeront nécessaires
et importantes pour elles, en donnant la priorité aux
projets qui auront le plus dimpact sur leur vie et sur
lesquels les familles de migrants seront disposées à
investir le plus. LOIM et le PNUD réuniront les fonds
et, au terme du projet, des associations de foyers de migrants
seront créées afin de recueillir les remises de fonds
en vue du développement des communautés.
« Nous avons constaté, grâce au projet
pilote, que quelques milliers de dollars pouvaient suffire pour
changer la vie des gens dans les communautés pauvres. Nous
savons quen élargissant ce programme, nous pouvons
changer les choses, non seulement parce que nous pouvons construire
ou rénover, mais aussi parce que cela représente un
investissement pour le futur, grâce au lien que nous
établissons entre les migrations et le développement
» affirme Mahmoud Naderi.
Ce programme permettra, en outre, de former les familles de
migrants à la gestion du budget familial en vue dune
meilleure utilisation des remises de fonds.
LOIM informera également près de 2000
familles dans les communautés visées sur les
réalités des migrations pour le travail, de la traite
des êtres humains, et sur le HIV et le SIDA grâce aux
conseillers du Centre dinformation pour les migrants pour le
travail de Doushanbé, géré par lOIM.
LOrganisation travaillera également en vue de
renforcer les capacités des centres de ressources à
destination des communautés sur les questions liées
aux migrations, sur le travail avec les familles de migrants afin
de les inciter à investir les remises de fonds dans le
développement de leur communauté. Cela
représentera une source durable de compétences qui
rendra possible une amélioration du tissu social et
économique de ces communautés rurales au terme de ce
programme.
Pour plus dinformations, veuillez contacter:
Mahmoud Naderi
OIM Dushanbe
Tél. : +99 23 72 21 03 02
E-mail :
"mailto:Mnaderi@iom.tajnet.com">Mnaderi@iom.tajnet.com