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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Migration Et Commerce : Débat Autour Des Enjeux Et Défis De La Libre Circulation En Afrique Centrale
Yaoundé – Le 05 juin 2023, un atelier d’échanges a été organisé sur cette thématique par l’OIM Cameroun.
« La migration comme facteur d'accélération de la libre circulation en Afrique centrale pour la réalisation des ODD et du Pacte mondial pour les migrations ». Tel est le thème autour duquel ont été articulés les échanges du Talkshow organisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) le 05 juin 2023, à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) à Yaoundé. Accueillis par la Chaire Organisation Mondiale du Commerce (OMC), les travaux présidés par Mme Brusil Miranda Martine Metou, Secrétaire général du Ministère du Commerce, avaient pour objectif de « Stimuler la réflexion, de nouer des partenariats et de construire une connaissance liée au petit commerce transfrontalier et à son rôle dans la promotion de la ZLECAf (Zone de Libre-Echange Continentale Africaine) ».
En effet, le commerce transfrontalier à petite échelle représente 50% du commerce intra-africain et constitue un aspect important des économies locales qui assure la subsistance de millions d'Africains. Ce secteur, important pour les États d'Afrique centrale en général et le Cameroun en particulier, intéresse les acteurs du développement. Mais, comme l’a souligné M. Daniel Urbain Ndongo Directeur de l’IRIC, « la sous-région de l'Afrique centrale - la moins intégrée d'Afrique - fait face à plusieurs obstacles à la libre circulation des personnes, des biens et des services ». Ce domaine reste peu étudié, sous-exploité, peu soutenu par des réponses politiques adéquates pour déclencher des résultats de développement durable.
Pour l’OIM, il existe une relation bidirectionnelle entre la migration et le commerce : la migration contribue au commerce tout en bénéficiant du commerce. Les travaux auxquels ont pris part les acteurs du commerce national et international au Cameroun et en Afrique centrale ont dans ce cadre consisté à informer et à renforcer les capacités des parties prenantes sur l'interrelation entre la migration et le commerce tout en examinant ses externalités. Cela a été rendu possible par des exposés et échanges sur l’opérationnalisation de la ZLECAf, l’adoption et l’application de la loi de CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique centrale) sur la libre circulation, le développement local et la mobilité, les défis et opportunités, la normalisation, la certification, la qualité et la propriété intellectuelle.
57 participants en présentiel et 20 en ligne ont participé aux débats. Ils représentaient la diplomatie (Ministère des Relations Extérieures, l'Ambassade du Japon et l’Ambassade du Tchad), l’Administration camerounaise (Direction Générale des Douanes, Délégation Générale à la Sûreté Nationale), les Organisations internationales (International Fund for Agricultural Development, Ici Tout Commerce) et sous-régionales (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle, Institut de Formation et de Recherche Démographique et Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale), ainsi que la société civile (Réseau des Femmes actives d'Afrique Centrale et Jeunes Femmes Entrepreneures du Cameroun). Les échanges ont été facilités par un panel constitué des représentants du Ministère du Commerce, de la Banque Africaine de Développement (BAD), de la chaire OMC, du Ministère de la Décentralisation et du Développement Local, de la Délégation Générale à la Sûreté Nationale et de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel.
A l’issue des travaux, l’ensemble des participants représentants des structures étatiques et non étatiques se sont accordés sur la nécessité de la mise en place d’un cadre formel de travail sur la migration et le commerce, pour une meilleure coordination des activités dans ce domaine. Les participants ont également envisagé des actions concertées et coordonnées avec les institutions de la sous-région pour l’organisation des concertations sous-régionales sur la mobilité, le commerce transfrontalier à petite échelle et le développement de projets conjoints.
Pour plus d’informations, merci de contacter Elodie Ndeme Bodolo, OIM Cameroun, Tel : 691638957, Email : endeme@iom.int