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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Migrants, chiffres et perspectives : Le Forum de l’OIM à Paris démontre comment les données aident à gérer la mobilité humaine
Paris – L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, organise, cette semaine (15-16 janvier), le tout premier Forum international sur les statistiques relatives à la migration, en partenariat avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Département des affaires économiques et sociales (DAES) des Nations Unies.
Les derniers chiffres des Nations Unies suggèrent l’existence de 257 millions de migrants à travers le monde. La migration est l’une des questions politiques les plus importantes à l’échelle mondiale. Pourtant, outre son ampleur générale, on ne sait que très peu de choses à son sujet. Comme le faisait remarquer le regretté Peter Sutherland, ancien Représentant spécial des Nations Unies pour les migrations internationales, « la communauté mondiale a encore du mal à établir des données fondamentales, notamment sur qui sont les migrants, où ils sont, d’où ils viennent et où ils ont migré. »
Investir dans les données sur la migration pourrait être très bénéfique tant pour les migrants que pour les gouvernements. Par exemple, un rapport à venir de l’OIM et de McKinsey révèle que les données pourraient permettre d’accroître le revenu des migrants dans l’Union européenne de 5-7 milliards d’euros si les migrants pouvaient mettre à profit leur plein potentiel. L’amélioration des données pourrait également accroître les sommes d’argent que les migrants rapatrient dans leur pays d’origine de 15-20 milliards d’euros ou aider à identifier deux fois plus de victimes.
William Lacy Swing, Directeur général de l’OIM, explique que les gouvernements perdent d’importants avantages lorsque les données ne sont pas pleinement exploitées. « Trop souvent, les données sont considérées comme le travail abstrait d’experts mené à bien en coulisses. Pourtant, les données sont essentielles pour produire des résultats concrets comme la protection des migrants en situation de vulnérabilité et la réponse aux pénuries sur le marché du travail, pour améliorer l’intégration, gérer les procédures d’asile, garantir le retour humain des migrants condamnés à partir ou encore pour accroître les flux de rapatriements de fonds », déclare le DG Swing dans le nouveau rapport OIM-McKinsey.
Une partie du problème réside dans le manque de données. Par exemple, environ la moitié des pays du monde n’intègrent aucune question sur l’origine des migrants dans leurs recensements, ce qui rend difficile la distinction entre les migrants à long-terme et ceux à court-terme. En outre, 17 pourcent des pays d’Afrique n’ont pas réalisé de recensement depuis ces dix dernières années. L’absence de données qualitatives limite la capacité des responsables politiques à gérer les migrations, à planifier et à attribuer les ressources.
Autre problème : nous n’exploitons pas pleinement les quantités de données déjà produites. Les données peuvent être disséminées à travers diverses agences dans et entre les pays, ce qui rend difficile l’obtention d’un aperçu global des tendances migratoires. Nous vivons dans une époque de « mégadonnées », dans laquelle une quantité importante de données est constamment générée par les appareils mobiles et les plateformes en ligne. Par exemple, les passeurs et les personnes qui font appel à leurs services utilisent régulièrement les réseaux sociaux. Ces types de données pourraient nous donner tout un éventail de nouveaux renseignements sur les dynamiques de la migration mais elles n’ont pas encore été entièrement analysées.
Nous devons également mieux communiquer les informations et chiffres de base sur la migration. Souvent, le grand public est mal informé sur la migration. Les sondages mondiaux montrent que les gens surestiment souvent le nombre de migrants vivant dans leur pays.
Certains progrès ont été faits récemment. Le Centre mondial d’analyse des données sur la migration (CMADM) de l’OIM a lancé un Portail de données sur la migration dans le monde en décembre. Il fournit un accès plus facile aux faits et chiffres sur des sujets aussi divers que les statistiques sur la migration internationale, les réfugiés et les demandeurs d’asile, la traite, les rapatriements de fonds, les politiques de migration et l’opinion publique.
L’OIM organise plusieurs débats lors du Forum de cette semaine à Paris. Harry Cook, spécialiste de l’OIM en gestion de données et en recherche, a présenté, lundi (15/01), un comité sur les migrants en situation de vulnérabilité et ceux qui sont laissés de côté. Le groupe a exploré différentes méthodologies pour mesurer la facette détectée et non-détectée de la traite aux niveaux mondial et national, notamment une nouvelle plateforme sur les données relatives à la traite. Les participants ont discuté de solutions pour le contrôle des indicateurs des Objectifs de développement durable relatifs à la traite des êtres humains.
Pour en savoir plus sur le Forum, rendez-vous sur : http://www.oecd.org/migration/forum-migration-statistics/ (en anglais)
Pour voir des infographies et des graphiques interactifs, rendez-vous sur www.migrationdataportal.org
Pour plus d’informations, veuillez contacter Frank Laczko, OIM CMADM, Tel : +499114300160, Email : flaczko@iom.int