Communiqué
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Malgré la pandémie, la réinstallation et l'aide fournies aux Vénézuéliens se poursuivent au Brésil

des bénéficiaires vénézuéliens de la stratégie de réinstallation à l'aéroport de Boa Vista. Photo : OIM

Brasília - L'attention portée aux réfugiés et aux migrants du Venezuela ne s'arrête pas avec la COVID-19. Depuis le 2 février, date à laquelle le gouvernement brésilien a décrété une urgence sanitaire nationale, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a renforcé ses efforts pour prendre en charge les Vénézuéliens vulnérables.

La réinstallation effectuée dans le cadre de l' « opération bienvenue » (ou en portugais, Operação Acolhida) continue d'amener les Vénézuéliens rassemblés à Boa Vista et à Manaus - à la fois plus proches du Venezuela mais loin des villes côtières du Brésil - vers d'autres districts du Brésil. En partenariat avec les agences des Nations Unies et les organisations de la société civile, le gouvernement brésilien souhaite aider les Vénézuéliens qui veulent rester au Brésil à reconstruire leur vie.

Depuis le début de la pandémie, 500 Vénézuéliens ont été réinstallés chaque mois via des vols commerciaux, avec des billets achetés par l'OIM. Selon l'OIM, le nombre total de bénéficiaires directs s'élève désormais à 6 700 entre début 2018 et le mois de juin de cette année. En ajoutant d'autres partenaires, dont l'armée de l'air brésilienne, le Brésil a réinstallé 38 643 Vénézuéliens avec le soutien de l'OIM dans l'ensemble du processus.

Un peu plus de la moitié (55 %) des Vénézuéliens ont été réinstallés dans le cadre d'un plan de regroupement familial, tandis que 19 pour cent se sont déplacés pour pourvoir un poste vacant dans la ville de destination.

Dans les bonnes conditions concernant la COVID-19, les Vénézuéliens qui quittent les villes du nord peuvent entrer et sortir des centres de transit en quelques jours seulement. À Belém, par exemple, l'OIM soutient la gestion d'un centre de transit en partenariat avec une ONG locale appelée « Dejobe ». Sa capacité d'accueil est de 66 personnes, mais ces derniers mois, il a accueilli plus de 200 réfugiés et migrants qui ont été orientés vers d'autres villes.

Dans le cadre du projet Pana, l'OIM - en collaboration avec le groupe d'aide catholique Caritas - aide également les Vénézuéliens réinstallés à Brasília, Florianópolis, São Paulo et Porto Velho. Pendant trois mois, les réfugiés et les migrants bénéficient du soutien de l'OIM tout en faisant leurs premiers pas vers une nouvelle vie.

À Manaus et Boa Vista, l'OIM a organisé plusieurs groupes de travail pour aider les réfugiés et les migrants vénézuéliens qui n'ont pas accès à internet à trouver les moyens de s'enregistrer pour pouvoir bénéficier de l'aide financière d'urgence offerte par le gouvernement brésilien. À ce jour, l'OIM a ainsi aidé plus de 1 500 personnes.

À Manaus, l'OIM soutient également le conseil municipal pour que les Vénézuéliens autochtones soient mieux protégés contre la pandémie en leur offrant de la nourriture, des articles d'hygiène et des conseils techniques. Au cours des trois derniers mois, plus de 18 000 repas ont été offerts dans les abris, tandis qu'à Boa Vista, l'OIM a élargi l'accès à l'eau grâce à l'installation de 24 stations pour le lavage des mains à la gare routière de la ville, qui accueille environ 400 personnes par jour.

Ces initiatives ont été rendues possibles grâce au soutien financier du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d'État des États-Unis.

Pour plus d'informations, veuillez contacter Juliana Hack, OIM Brésil, Tél : +55 61 3771 3772, Email : jhack@iom.int