-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
L’UE et l’OIM au Népal prévoient d’intégrer la migration dans les efforts visant à atteindre les Objectifs de développement durable
Katmandou - En moyenne, 400 000 jeunes Népalais entrent chaque année sur le marché du travail international. Les raisons qui motivent leur décision d’émigrer varient mais le manque de développement rural et de possibilités d’éducation est souvent cité.
Le Népal a fait des progrès pour intégrer le potentiel de la migration pour le développement dans la planification du développement grâce à l’aide de programmes comme l’Initiative conjointe des Nations Unies pour la migration et le développement. Toutefois, une meilleure compréhension des façons dont la migration impacte et est impactée par le développement établirait une plus grande cohérence dans les politiques et les activités destinées à réaliser les objectifs de développement durable du pays d’ici 2030.
Une récente évaluation menée à bien dans le pays en début d’année par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a révélé qu’il était nécessaire d’améliorer la cohérence entre la migration, le développement durable, l’éducation et le développement rural.
L’évaluation financée par l’Union européenne (UE) a recommandé que le Népal améliore ses données sur la migration interne et internationale, qu’il renforce la coordination entre les mesures migratoires existantes et les nouvelles politiques dans différents secteurs et qu’il mette à jour ses politiques migratoires pour refléter le lien complexe entre migration et développement durable.
Suite à l’évaluation, cette semaine, l’UE et l’OIM lancent un projet pilote au Népal dans le cadre du projet de l’OIM financé par l’UE, intitulé Mainstreaming Migration into International Cooperation and Development (MMICD).
Eloisa Astudillo Fernandez, responsable adjointe de la Délégation de l’Union européenne au Népal, a mis en évidence l’intérêt d’intégrer la migration dans les secteurs du développement.
« Il s’agit d’un lien à double sens entre le développement durable et la migration car elle peut aussi bien profiter aux migrants et aux communautés de transit qu’engendrer de nombreux risques. Ainsi, il est important de gérer tout le processus de migration de manière à apporter autant d’avantages que possible tout en réduisant également les risques », a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter : « pour ce projet, nous avons identifié neuf secteurs qui sont impactés par la migration. Au Népal, nous avons choisi de nous centrer sur les secteurs du développement rural et de l’éducation. L’idée est d’intégrer le concept de migration au sein de ces secteurs, car ils ont un impact sur le flux sortant de migrants du Népal.
Dans le cadre du projet, qui est également testé en Equateur et à Madagascar, l’OIM œuvrera avec les partenaires népalais pour intégrer la migration dans la planification du développement, en se centrant sur l’éducation et le développement rural. Des évaluations et des formations pour identifier les liens entre les différents domaines politiques seront menées à bien en consultation avec les parties prenantes afin d’élaborer une feuille de route pour l’action future.
Lorena Lando, chef de mission de l’OIM au Népal, voit dans cette initiative une valeur ajoutée. « Pour réaliser l’objectif central du Programme 2030 (« ne laisser personne de côté »), l’OIM souhaite intégrer la migration dans les plans de développement nationaux. Les impacts socio-économiques de la migration doivent être traités de manière plus globale », a-t-elle déclaré.
Le test du projet au Népal est opportun car la « décennie de l’action » pour réaliser les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030 approche. Le Népal se prépare également pour son Examen national volontaire en juillet 2020, qui étudiera les progrès accomplis en vue des ODD aux niveaux national et sous-national.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Ruchi Thapa, OIM Népal, email : ruthapa@iom.int, Tel. +977 1 4426250 (ext. 167), mobile : +9841365316