Communiqué
Global

L'OIM termine une formation de lutte contre la traite à destination des agents du maintien de l'ordre de première ligne

L'OIM et le Centre de formation de la Police nationale timoraise
(PNTL) ont organisé hier un dernier atelier et une
cérémonie de clôture à destination des
agents du maintien de l'ordre de première ligne afin de les
sensibiliser à la traite et d'identifier les manières
d'y lutter au Timor Leste.

Les officiers de police du district d'Ermera ont
participé à l'événement qui couvrait
divers sujets, notamment les définitions du terme traite,
les cadres juridiques nationaux, la coopération
internationale dans les enquêtes et les poursuites, et la
réponse des entités du maintien de l'ordre.

Des représentants de l'ambassade américaine
à Dili ainsi qu'Alfonso de Jesus, second commandant de la
PNTL, Carlos Almeida Sousa Jeronimo, directeur du Centre de
formation de la police, Faheem Kahn, Commissaire de police d'UNPOL
et Norberto Celestino, chef de mission de l'OIM ont
participé à l'atelier.

L'événement marquait la dernière formation
nationale dans le cadre du projet : Apprendre les techniques
d'arrestation, de poursuites et la phase III (HELP III), formation
financée par le Département américain du
Bureau d'état pour le contrôle et la lutte contre la
traite.

Au cours de l'année dernière, l'OIM a
organisé 13 formations similaires pour un total de 377
officiers de chaque district et sous district du Timor Leste. Les
techniques d'enquête criminelle ainsi que des cours
spécialisés pour le personnel du service de
migration  pourraient être intégrés dans
une future formation.

Le Timor Leste a été identifié comme
étant un pays de destination pour les victimes de traite et
pourrait devenir un pays d'origine. Les victimes de traite au Timor
Leste sont notamment originaires de Myanmar, de Thaïlande,
d'Indonésie, de Chine et des Philippines.

Certaines victimes ont été forcées à
travailler à bord de bateaux de pêche. D'autres ont
été forcées à travailler dans le
commerce sexuel à Dili, la capitale. De nombreuses victimes
pensaient pouvoir gagner des salaires plus élevés
dans l'économie timoraise basée sur le dollar
américain.

Il existe également des preuves de traite à
l'intérieur du pays. Les femmes et les enfants sont victimes
de traite depuis les zones rurales vers les villes pour le travail
forcé et à des fins d'exploitation sexuelle. Les
victimes secourues parlent de surmenage, de violences physiques et
sexuelles, et de non-paiement ou de sous paiement de leur
travail.

Depuis 2007, l'unité de lutte contre la traite de l'OIM
au Timor Leste organise des formations pour les entités du
maintien de l'ordre, les médias et les autres parties
prenantes et fournit un soutien au groupe de travail
interorgnisations sur la lutte contre la traite. Elle a
également mis en œuvre des campagnes d'information
nationales pour sensibiliser chacun au sujet de la traite.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Katharine Bryant

OIM Dili

Tél. +670 7230254

E-mail: "mailto:kbryant@iom.int">kbryant@iom.int

ou

Dejan Potpara

Tél. +670 723 0445

E-mail: "mailto:dpotpara@iom.int">dpotpara@iom.int