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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM soutient la stratégie de santé transfrontalière au Sri Lanka
Sri Lanka – L’OIM coopère avec le Ministère sri lankais de la santé pour lancer un Programme national innovant dans le domaine de la santé transfrontalière. Il comprend un système d’information sur la santé, un manuel de procédures opérationnelles permanentes (MOP) destiné aux responsables de la santé transfrontalière, et la revitalisation des cadres juridiques nationaux.
Le Sri Lanka tente d’éradiquer les maladies comme le paludisme et de prévenir de nouveaux agents pathogènes de pénétrer dans le pays, maintenant que les déplacements sont en hausse. La stratégie de santé transfrontalière vise à adopter une approche basée sur les faits et tenant compte des migrants afin de protéger le pays de la propagation des maladies et de garantir la santé des voyageurs.
Le système d’information de santé transfrontalière conçu et mis en œuvre par l’OIM et le Ministère de la santé permettra de recueillir des données sur la santé par le biais de tablettes mobiles aux points d’entrée en utilisant un logiciel libre (open-source), permettant ainsi de dépister les maladies en temps réel et de cartographier les données.
Le manuel annexe des procédures opérationnelles permanentes fournit des informations aux fonctionnaires chargés de la santé transfrontalière sur les mesures sanitaires de prévention, d’alerte rapide et d’intervention face aux divers problèmes de santé publique, notamment à la propagation de maladies et aux menaces d’agents biologiques, radiologiques et chimiques.
Le manuel comprend non seulement des mesures issues des réglementations sanitaires internationales mais également des procédures de santé migratoire telles que celles employées dans les cas d’exploitation des travailleurs migrants et de dépistage des cas de paludisme chez les migrants irréguliers.
Le troisième élément du projet est centré sur la révision de la législation nationale existante en matière de quarantaine afin de conférer aux responsables de la santé des pouvoirs et des fonctions réglementaires.
Ces éléments font partie d’un projet national de santé transfrontalière financé par le gouvernement canadien et mis en œuvre par l’OIM et le Directorat de la quarantaine du gouvernement sri lankais.
« Ce projet permettra de répondre aux problèmes de santé liés à la hausse des déplacements transfrontaliers et à l’émergence de maladies contagieuses dans le cadre d’une stratégie globale de santé transfrontalière », a expliqué Giuseppe Crocetti, chef de mission de l’OIM.
« La hausse rapide du nombre de déplacements internationaux donne lieu à l’émergence et à la réapparition de nouvelles maladies. Ayant lancé la Politique de santé migratoire pour notre pays en 2013, je donne la priorité absolue au Programme de santé migratoire. Le fait que nous disposions désormais d’une stratégie nationale consacrée à la santé transfrontalière témoigne de notre engagement à protéger les migrants et la santé publique de notre pays dans son ensemble. Ces MOP sont comme des « boussoles » que les responsables de la santé peuvent utiliser pour orienter leur travail au quotidien », a fait remarquer Maithreepala Sirisena, Ministre sri lankais de la santé.
Le projet répond également à un objectif clé de la politique nationale du gouvernement sri lankais en matière de santé migratoire, que l’OIM au Sri Lanka soutient depuis quatre ans.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Giuseppe Crocetti
OIM Colombo
Email : gcrocetti@iom.int