Communiqué
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L'OIM soutient la lutte contre la traite des êtres humains et les violences sexistes à Trinité-et-Tobago

IOM delivered 30 dignity kits for victims of gender-based violence (GBV) hosted at the Trinidad and Tobago Police Service (TTPS) shelter. Jewel Ali (right), IOM head of office at IOM Port of Spain, handed out the kits to Mrs. Claire Guy Alleyne, Head of t

Port of Spain - Appelons-la Amanda. Sa véritable identité doit être protégée.   

Amanda a quitté le Venezuela pour aller chercher du travail à Trinité-et-Tobago. Quelqu'un l'a recrutée pour un travail dans la prostitution, mais après quelques jours, sa liberté de mouvement lui a été retirée, elle a subi des violences physiques, son salaire a été retenu et elle a été forcée à travailler de très longues heures.   

Ils l'ont maintenue en esclavage pendant deux mois jusqu'à ce qu'elle et onze autres femmes s'échappent et entrent en contact avec des agents des forces de l'ordre. Amanda a été orientée vers le Bureau de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Port of Spain bénéficie depuis d'un hébergement d'urgence.  

Lors de crises, comme l'actuelle pandémie de COVID-19, les femmes migrantes comme Amanda sont particulièrement vulnérables à l'exploitation sexuelle. Les auteurs cherchent à tirer profit de leur situation : insécurité financière, méconnaissance de leurs droits légaux, barrières linguistiques et leur statut d’immigration irrégulière dans de nombreux pays de destination.   

Le rapport 2019 de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM a révélé que 70 pour cent des réfugiés et des migrants du Venezuela arrivent à Trinité-et-Tobago par des points d'entrée non officiels.   

La semaine dernière, dans le cadre de la réponse conjointe des Nations Unies à la COVID-19, l'OIM a fourni trente kits d’hygiène à l'Unité du Service de police de Trinité-et-Tobago (TTPS) contre les violences sexuelles et sexistes.  

« Je suis très reconnaissante de cette aide ; ma fille et moi sommes très heureuses », a déclaré Amanda. « Que Dieu les bénisse car ils nous ont apporté ce soutien au moment où nous en avions le plus besoin et nous leur en sommes vraiment très reconnaissants. Depuis que nous sommes dans cette situation et avec ce problème (COVID-19), nous avons été très touchées, y compris dans mon travail… Que Dieu les bénisse. »  

L'OIM a travaillé avec trois autres victimes de ce cas particulier. D'autres ont choisi de rentrer chez elles ou n'ont pas été en contact avec l'OIM. Au total, l'OIM aide actuellement 50 victimes de traite dans le pays.  

« L'OIM s'attaque à la traite des êtres humains et aux violences sexuelles et sexistes dans toutes ses opérations, en accordant la priorité à la sécurité, à la dignité, au bien-être et à l'égalité d'accès aux services pour toutes les femmes et les filles migrantes dans toutes les réponses aux crises », a déclaré Jewel Ali, chef du Bureau de l'OIM à Trinité-et-Tobago.  

L'Unité du TTPS sur les violences sexuelles et sexistes a déployé des efforts considérables pour assurer la protection des victimes de telles violences depuis sa création le 21 janvier 2020. En examinant les tendances mondiales relatives aux crimes et aux crises sexistes, l'Unité s'engage à élaborer et à mettre en œuvre des systèmes de prestation de services efficaces. 

Le soutien apporté par l'OIM à l'unité TTPS-GBV est rendu possible grâce au financement du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d'État américain et de l'ONU Femmes. 

Pour plus d’informations, veuillez contacter Cherlez Philip, OIM Trinité-et-Tobago, email : cphilip@iom.int