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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM souhaite mettre fin aux déplacements en Haïti
Lors d’une visite de trois jours en Haïti, le Directeur
général de l’OIM, William Lacy Swing, a
appelé à fournir les derniers efforts pour mettre fin
à la crise du déplacement causée par le
séisme dévastateur qui a frappé Haïti il
y a plus de deux ans.
« Nous pouvons atteindre cet objectif sous la direction du
gouvernement haïtien et avec un soutien suffisant de la
communauté internationale », a-t-il
déclaré. « Ces familles qui survivent au
quotidien dans des tentes et des bâches en plastique comme
seule protection contre les éléments méritent
mieux. »
L’Ambassadeur Swing a fait remarquer la diminution du
nombre de déplacés internes vivant dans les camps
depuis le pic de la crise. Il a expliqué que de gros efforts
doivent être déployés pour fermer les 575 camps
restants.
« Les progrès que j’ai pu observer depuis ma
dernière visite l’année dernière sont
encourageants », a confié M. Swing, avant
d’ajouter « je vois une atmosphère plus positive
qui génère des attitudes plus positives et une
détermination pour parvenir à des résultats.
Maintenant, nous devons fermer ces derniers camps. »
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Displacement Tracking Matrix report
La visite de M. Swing coïncide avec la publication des
derniers chiffres de l’OIM qui indiquent que 390 276
personnes habitent dans des camps dispersés dans la zone
touchée par le séisme, soit 75% de moins qu’en
juillet 2010, où la population des camps atteignait 1,5
million de personnes.
Ces chiffres, tirés de la dernière Matrice de
suivi des déplacements de l’OIM, montrent une
diminution de 7% de la population des camps depuis avril 2012.
L’Ambassadeur Swing a rencontré le Président
haïtien Michel Martelly pour débattre des
progrès accomplis et des problèmes à venir en
matière de relogement et de fermeture des camps. Le
Président s’est engagé à poursuivre son
travail avec l’OIM afin de renforcer les programmes
centrés sur la fermeture des camps, en utilisant la
méthodologie conçue par le gouvernement, l’OIM
et d’autres acteurs humanitaires au cours de cette
année.
Ensuite, M. Swing a déclaré que le partenariat de
l’OIM avec le gouvernement était solide et que faire
diminuer la population des camps par le biais de subventions
à la location, grâce au relogement, à la
reconstruction et à la régularisation, avait permis
d’établir une feuille de route pour les projets
à venir.
«Trouver des solutions durables pour mettre fin aux
déplacements est le but commun poursuivi par le gouvernement
et l’OIM. Fermer le plus grand nombre de camps possible
pour le bien de la population permettra d’atteindre ce
but», a-t-il déclaré.
« Ceux qui restent dans les camps ne doivent pas
être oubliés alors que le réaménagement
est en cours. Ce sont les plus vulnérables et ils jouissent
des mêmes droits à un bel avenir que les autres
Haïtiens », a-t-il ajouté.
Le Directeur général a également
rencontré Thierry Mayard-Paul, Ministre de
l’intérieur, Daniel Supplice, Ministre des
Haïtiens à l’étranger, Nigel Fisher,
Coordinateur humanitaire des Nations Unies, Kevin Kennedy,
Représentant spécial adjoint du Secrétaire
général des Nations Unies, ainsi que des membres de
l’équipe des Nations Unies d’Haiti.
M. Swing a passé une grande partie de sa visite sur le
terrain, questionnant le personnel de l’OIM sur son travail
dans divers aspects de la crise. Il s’est notamment rendu
dans le quartier densément peuplé de Mangeoire, qui a
été particulièrement touché par le
séisme. L’OIM uvre avec la communauté
pour fournir des abris temporaires et des services
d’assainissement ainsi que des canaux, des murs de
rétention et des trottoirs, en vue d’attirer les
résidents qui ont quitté les camps.
M. Swing s’est également rendu au Champ-de-Mars, un
camp de fortune situé en face du Palais national. Avant le
récent programme de relogement du gouvernement, quelque 4
600 familles survivaient dans ce camp, dans des tentes et des
cabanes. Plus de 90% du camp a été fermé
grâce aux subventions à la location.
Aujourd’hui, les enfants disposent d’une aire de
jeux récemment rénovée et la population se
détend dans les grands espaces ouverts. « Le
Champ-de-Mars est le cur symbolique du pays. Nous assistons
à un retour progressif à la normale et je suis fier
d’y être associé », a
déclaré M. Swing.
Dans d’autres camps, les préoccupations sont bien
plus graves. Jean Marie Vincent est un camp de 17 080 personnes
confrontées à d’importants problèmes de
sécurité, malgré les efforts d’UNPOL et
de la police nationale pour les protéger. Les tentes et
abris bâchés procurent peu de sécurité
aux femmes et jeunes filles.
M. Swing a fait part de sa profonde inquiétude quant
à leur vulnérabilité aux violences sexuelles.
En déambulant au cur du camp, il a entendu des
témoignages choquants d’agressions de femmes victimes
à l’intérieur de leurs abris précaires,
où les bâches en plastique n’offrent aucune
protection contre une lame de couteau ou de rasoir. « Mes
pensées accompagnent ces femmes et ces jeunes filles
vulnérables et plus tôt seront-elles relogées
dans des endroits sûrs, le mieux ce sera», a-t-il
déclaré.
Pour consulter le dernier rapport de la Matrice, rendez-vous sur
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"_blank">http://iomhaitidataportal.info. Pour plus
d’informations, veuillez contacter
Leonard Doyle
OIM en Haïti
Tel + 507 3702 5066
Email:
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