L'OIM s'empresse de fournir de l'aide aux victimes des inondations
L'OIM a achevé aujourd'hui la distribution de 500 tentes
données par le Département britannique pour le
développement international (DFID), acheminées par
avion sur la base aérienne de Chaklala à Islamabad
par la Royal Airforce samedi soir.
Les camions de l'OIM ont acheminé, sous de fortes pluies
et sur des routes endommagées par les inondations, les
premières tentes aux familles démunies dans le
village de Gubella, dans le district de Charsadda, dans les 12
heures suivants leur arrivée au Pakistan.
La moitié des tentes et des 500 seaux et sets de cuisine
donnés par l'OIM ont été transportés
vers Charsadda, alors que l'autre moitié a été
distribuée dans le district de Nowshera, tout aussi
touché par les inondations.
L'OIM espère recevoir et ainsi distribuer 1 000 tentes et
4 100 kits d'abris supplémentaires donnés par le DFID
aujourd'hui. Plus tard dans la semaine, l'OIM recevra 2 400 seaux
et 48 600 couvertures supplémentaires données par le
DFID.
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Aujourd'hui, la cellule logistique de l'OIM à Islamabad
recevra un chargement de 14 000 couvertures et 1 153 rouleaux de
bâche en plastique de la part du bureau américain
d'aide en cas de catastrophe à l'étranger
(USAID/OFDA). Les bâches en plastique ont été
identifiées, par les spécialistes des abris, comme
étant le matériel le plus urgent et le plus
demandé par les donateurs étrangers.
Toutes les fournitures ont été distribuées
aux victimes des inondations par l'OIM et ses partenaires. Les
équipes de l'OIM travaillent avec les doyens des villages
avant de distribuer toute aide, afin d'identifier les familles qui
en ont le plus besoin. Ils donnent ensuite aux familles des jetons
échangeables contre des tentes et autres articles d'aide au
moment des distributions.
« La communauté connait les familles les plus
vulnérables et les plus pauvres. Le système de jeton
permet également de contrôler la foule et de
réduire ainsi le risque de pillage par d'autres personnes
désespérées », déclare Izora
Mutya Maskun, chargé des interventions d'urgence.
A Gubella, où un chef local a mis à disposition
son « hujra » pour la distribution, les villageois
attendaient patiemment sous la pluie pour échanger leurs
jetons contre des tentes. Les hommes portaient les lourdes tentes
sur leurs épaules, pendant que les femmes et les enfants se
chargeaient des seaux et des sets de cuisine, en traversant les
zones boueuses pour se rendre dans les camps, plus en hauteur.
Charsadda, située au confluent de cinq rivières
qui ruissèlent depuis les montagnes du Cachemire et
d'Afghanistan jusque dans la vallée des Indus, a
déjà subi les terribles conséquences des
inondations. Les pluies ne montrent cependant aucun signe
d'accalmie et la ville se prépare à faire face
à d'autres destructions de biens et de moyens
d'existence.
Jan Akbar Khan, dont la maison dans la ville de Charsadda ne
s'est pas effondrée mais a été inondée
de plus de deux mètres d'eau le 29 juillet, explique que les
gens se sentent impuissants face aux inondations apparemment sans
précédent dans le district où il a
passé sa vie. « Ce n'est pas comme un tremblement de
terre. On peut le voir venir mais on ne peut rien y faire »,
fait-il remarquer.
En raison de la rupture des digues des rivières, des
vastes étendues d'eau ont englouti les villages et les
terres agricoles luxuriantes du district de Charsadda. Les
villageois dont les maisons étaient construites en terre et
en chaume ont vu leurs logements se désintégrer. Des
centaines d'hectares de poiriers, de pêchers et de champs de
canne à sucre gisent désormais sous un mètre
d'eau.
A chaque pluie, des torrents d'eau boueuse se déversent
et détruisent les routes, les ponts et les bâtiments.
Certaines sections de l'autoroute à six voies reliant
Islamabad, la capitale du pays, à Peshawar, la capitale de
la province de Khyber Pakhtunkhwa (KPK), achevée en 2007, se
désintègrent car les eaux de pluie endommagent les
fondations et les ponts.
Aux points de rencontre des vastes étendues d'eau des
rivières Indus et Kaboul, la route semble flotter dans une
mer de brouillard et de pluie. Les villageois
déplacés campent sur le terre-plein central et
attachent leurs animaux aux barrières de
sécurité, pendant que leurs enfants jouent sur la
route.
Ces plus graves inondations au Pakistan touchent
désormais environ 13,8 millions de personnes alors que les
eaux des inondations s'écoulent à travers la province
de KPK vers le centre du pays, dans les provinces du Penjab et de
Sindh.
Le cluster des organismes humanitaires chargé des abris
d'urgence, qui travaille en collaboration avec le gouvernement pour
distribuer des abris d'urgence et de l'aide non alimentaire aux
déplacés, affirme que le nombre de familles
déplacées devrait passer de 250 000 à 300
000.
Selon les 41 organisations humanitaires locales et
internationales, notamment les Nations Unies ainsi que la
Fédération Internationale des Sociétés
de la Croix-Rouge et du Croissant rouge / Croissant Rouge
Pakistanais, les coûts engendrés pour la distribution
de tentes, de kits d'abris fabriqués à l’aide
de feuilles de plastiques ou d'aluminium et d'aide non alimentaire
telle que des seaux, des jerricans, des sets de cuisine et des
couvertures pourraient atteindre 105 millions de dollars.
Ces coûts sont cordonnés par l'OIM.
Pour plus d'informations sur les activités de l'OIM au
Pakistan et pour voir des photos de secours aux victimes, veuillez
vous rendre sur :
"http://www.iom.int/jahia/Jahia/pakistan" target="_blank" title=
"">http://www.iom.int/jahia/Jahia/pakistan. Pour plus
d'informations sur le travail du Cluster chargé des abris
d'urgence, veuillez vous rendre sur :
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"https://sites.google.com/site/shelterpak2010/" target="_blank"
title="">https://sites.google.com/site/shelterpak2010/.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Chris Lom
OIM Islamabad
Tél. +92 3085204684
E-mail:
"mailto:clom@iom.int">clom@iom.int
ou
Saleem Rehmat
Tél. +92 3008560341
E-mail:
"mailto:srehmat@iom.int">srehmat@iom.int