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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM se centre sur les migrants en situation de crise ou de déplacement à l’occasion des consultations régionales du Sommet humanitaire mondial à Amman
Égypte - L’OIM participe, cette semaine, aux consultations régionales à Amman, en Jordanie, en amont du Sommet humanitaire mondial qui aura lieu l’année prochaine en Turquie.
Le Sommet humanitaire mondial, une initiative du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, réunira les gouvernements, les organisations humanitaires, les personnes touchées par des crises humanitaires et le secteur privé en vue de proposer des solutions aux défis humanitaires les plus urgents. Une ligne de conduite visant à maintenir une action humanitaire convenable pour l’avenir sera également fixée.
Les consultations de trois jours à Amman débutent aujourd’hui, 3 mars, et se terminent le 5 mars. Les consultations régionales permettront de recueillir des avis pratiques et approfondis au sein de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) en exploitant l’expérience des acteurs issus de tout le spectre humanitaire en vue d’aider à définir et à améliorer les futures interventions humanitaires.
L’OIM se joindra à d’autres acteurs humanitaires pour apporter une vision localisée, pour identifier les lacunes en matière d’aide et pour émettre des recommandations sur la manière de pallier les inefficacités et les pénuries actuelles dans le cadre de la réponse humanitaire.
Les débats iront de la préparation à l’urgence et du financement de la protection des civils, à la question des crises et des déplacements prolongés, en passant par la réponse humanitaire ciblée et l’accès à l’aide humanitaire.
La région MENA est depuis longtemps un lieu de destination, de transit et d’origine pour les migrants qui recherchent une sécurité, une protection et des opportunités. Par conséquent, la circulation des personnes est une question de grande importance au programme des consultations d’Amman.
Les consultations pour MENA interviennent à un moment de conflits intenses, d’instabilité prolongée et de fragmentation politique dans la région. Les crises actuelles en Libye, au Soudan, au Yémen, en Syrie et en Iraq ont provoqué le déplacement de millions de personnes.
Entre janvier 2014 et le 12 février 2015, la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM a identifié près de 2,5 millions de déplacés internes à travers l’Iraq, alors qu’au mois de janvier seul, la réponse de l’OIM face à la crise en Syrie a permis d’aider plus de 300 000 personnes, par le biais de distributions d’aide non alimentaire et de la fourniture de soins de santé.
« Nous sommes confrontés au défi de relier le développement à l’action humanitaire, notamment la préparation aux catastrophes et le renforcement de la résilience afin de réduire la migration forcée », a déclaré Pasquale Lupoli, Directeur du Bureau régional de l’OIM dans la région MENA au Caire. « Nous devons également déployer des réponses humanitaires tenant compte du développement, en particulier dans les crises prolongées que nous voyons dans la région MENA. »
L’OIM continuera de s’adresser aux migrants vulnérables qui sont souvent oubliés dans la planification humanitaire actuelle. Dans la région, les travailleurs migrants bloqués dans des pays plongés dans la crise ont souvent besoin d’aide d’urgence.
L’OIM aide actuellement à évacuer un groupe de 401 Sénégalais de Libye pour les rapatrier chez eux, face à l’escalade du conflit dans le pays. Elle a aidé près de 200 000 migrants bloqués à quitter la Libye depuis l’éruption de la violence en 2011.
L’incidence de la traite des personnes au sein des communautés touchées par la crise et des populations déplacées est également un sujet de préoccupation pour l’OIM. En 2013, l’OIM a aidé environ 1 000 victimes de traite au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
« La crise en Syrie soulève des inquiétudes concernant les femmes et les enfants victimes de traite à des fins d’exploitation sexuelle et de mariage forcé », déclare Sarah Craggs, spécialiste régionale du Bureau régional de l’OIM MENA.
« Les situations de femmes, d’hommes, d’enfants et de travailleurs migrants dans les pays accueillant des réfugiés syriens, devenus victimes de travail forcé ou d’autres violations des droits de l’homme, notamment de traite d’être humains, font rarement l’objet de débats », ajoute t-elle.
Lors des consultations régionales à Amman, l’OIM centrera ses recommandations sur ce qui peut être fait pour rendre les migrants moins vulnérables dans les situations d’urgence, notamment la prévention spécifique de la traite en temps de crise.
L’OIM pense que les humanitaires doivent travailler main dans la main avec la société civile, les acteurs étatiques et non-étatiques pour trouver des approches efficaces en vue de s’attaquer de manière globale aux facteurs qui pourraient donner lieu à de nouvelles formes d’exploitation des populations mobiles en temps de crise.
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM au Caire, Martina Salvatore, Tel: +20 2 27365140/1/2 Ext. 314, Email: msalvatore@iom.int ou Sarah Craggs, Tel: +20 2 27365140/1/2 Ext. 308, Email: scraggs@iom.int