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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM salue les premières condamnations pour des faits de traite d’êtres humains en Sierra Leone
Freetown - La Haute Cour de Sierra Leone a, pour la première fois, reconnu coupables des personnes pour des faits de traite d’êtres humains, condamnant deux femmes à de longues peines de prison au début du mois, décision saluée comme étant un coup dur porté à ceux qui se livrent à ce type d’esclavage moderne.
« Ces condamnations et jugements sont des victoires historiques pour les jeunes Sierra léonais exploités par des trafiquants peu scrupuleux », a déclaré Sanusi Savage, responsable du Bureau de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Sierra Leone.
Condamnées à la fois pour des faits de traite et de blanchiment d’argent, les femmes ont reçu des peines de 20 et huit ans d’emprisonnement respectivement, le 11 février, à Freetown. Ce pays d’Afrique de l’Ouest a adopté une législation anti-traite en 2005 mais n’avait jusqu’ici enregistré aucune condamnation.
Chaque année, des milliers de Sierra léonais - y compris des enfants - sont victimes de traite pour le travail forcé et l’exploitation sexuelle à l’intérieur et à l’extérieur de Sierra Leone. Beaucoup entreprennent le fameux « temple run » pour fuir la pauvreté, devenant les victimes de trafiquants qui demandent jusqu’à 2 500 dollars pour de fausses possibilités d’éducation ou offres d’emploi. Lorsqu’ils rentrent chez eux, certains se cachent, par honte et par peur de se confronter à leurs familles et communautés qu’ils ont, dans certains cas, escroquées pour financer leur périple.
Les cas de traite dépendent fortement des témoignages des victimes, qui sont parfois difficiles à trouver car les victimes ont peur de parler ou subissent des pressions pour ne pas le faire.
En conséquence, la plupart des cas sont abandonnés et les trafiquants ne sont jamais condamnés.
Depuis octobre 2018, l’OIM soutient le Groupe de travail du pays sur la lutte contre la traite afin de renforcer l’identification et l’examen des victimes de traite, et d’accroître leur accès aux services de protection et de justice.
L’Organisation a soutenu la formation de 103 responsables gouvernementaux sur l’enquête et la poursuite des cas de traite et a déployé des efforts de sensibilisation avec 116 organisations de la société civile et entreprises de médias.
L’an dernier, l’OIM a soutenu la décentralisation du Groupe de travail national de lutte contre la traite dans 14 districts de Sierra Leone afin d’accroître l’accès des victimes et des potentielles victimes à l’information, aux mécanismes de protection et de justice, et d’éviter les retards de procédure dans la poursuite des trafiquants.
Les activités de lutte contre la traite de l’OIM en Sierra Leone sont mises en œuvre dans le cadre du Programme de migration régionale pour l’Afrique, financé par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat américain.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Clara Perez, Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, email : claperez@iom.int ; Mangeh Sesay, OIM Sierra Leone, email : msesay@iom.int ou rendez-vous sur www.rodakar.iom.int